Donner du sang, c’est sauver une vie. Cependant, le centre national de transfusion sanguine manque de poches de sang.
Le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) traverse une période difficile et de rareté de ressources. «(…) malgré les efforts constants pour satisfaire la demande en produit sanguin de qualité, seuls 60% des besoins nationaux sont couverts par le niveau actuel de production ». Konaté Séidou, directeur du Cnts a fait cette remarque, mercredi, dans ses locaux. Si la Côte d’Ivoire a gagné la bataille du sang propre et de qualité, selon lui, il n’en est pas de même pour l’auto-suffisance en produit sanguin. Le Cnts a constamment besoin de donneurs de sang, surtout en cette période de crise où l’on compte de nombreux blessés. Or, la crise a rebuté les partenaires. « Certains opérateurs ont décidé de s’éloigner de notre pays pour éviter qu’ils soient l’objet de sollicitations diverses », indique Konaté. Les fonds se font également rares, d’où la nécessité de trouver d’autres partenaires.
En Côte d’Ivoire, le Cnts est l’opérateur unique en matière de production et de distribution des produits sanguins et dérivés. Il dispose d’un réseau de points de collecte sur le territoire national qui lui permet de distribuer en moyenne 100.000 poches de sang et produits dérivés par an. Pour Konaté Séidou, c’est une lourde responsabilité qui doit pousser le Cnts à respecter les normes de l’Oms en matière de don de sang. « Nous avons pris l’engagement de nous rapprocher de l’Oms en atteignant une population de donneurs qui équivaut à 1% de la population. Cela implique que nous ayons des moyens matériels et techniques », ajoute-t-il.
Déjà, lors de la journée mondiale du don de sang, en juin 2010, le ministre de la Santé d’alors avait indiqué les efforts de l’Etat pour permettre au Cnts de passer de 20.000 poches prélevées en 1990 à plus de 100.000 aujourd’hui. Ces résultats n’ont été possibles que grâce aux donneurs bénévoles qui ont accepté de donner leur sang. Parmi eux, le club de donneurs de sang de Mtn. Cependant, les besoins en sang sont loin d’être couverts, avait indiqué le ministre. D’où la nécessité de faire régulièrement des campagnes de sensibilisation. Mais cela devient difficile avec la situation que traverse le pays.
Raphaël Tanoh
Le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) traverse une période difficile et de rareté de ressources. «(…) malgré les efforts constants pour satisfaire la demande en produit sanguin de qualité, seuls 60% des besoins nationaux sont couverts par le niveau actuel de production ». Konaté Séidou, directeur du Cnts a fait cette remarque, mercredi, dans ses locaux. Si la Côte d’Ivoire a gagné la bataille du sang propre et de qualité, selon lui, il n’en est pas de même pour l’auto-suffisance en produit sanguin. Le Cnts a constamment besoin de donneurs de sang, surtout en cette période de crise où l’on compte de nombreux blessés. Or, la crise a rebuté les partenaires. « Certains opérateurs ont décidé de s’éloigner de notre pays pour éviter qu’ils soient l’objet de sollicitations diverses », indique Konaté. Les fonds se font également rares, d’où la nécessité de trouver d’autres partenaires.
En Côte d’Ivoire, le Cnts est l’opérateur unique en matière de production et de distribution des produits sanguins et dérivés. Il dispose d’un réseau de points de collecte sur le territoire national qui lui permet de distribuer en moyenne 100.000 poches de sang et produits dérivés par an. Pour Konaté Séidou, c’est une lourde responsabilité qui doit pousser le Cnts à respecter les normes de l’Oms en matière de don de sang. « Nous avons pris l’engagement de nous rapprocher de l’Oms en atteignant une population de donneurs qui équivaut à 1% de la population. Cela implique que nous ayons des moyens matériels et techniques », ajoute-t-il.
Déjà, lors de la journée mondiale du don de sang, en juin 2010, le ministre de la Santé d’alors avait indiqué les efforts de l’Etat pour permettre au Cnts de passer de 20.000 poches prélevées en 1990 à plus de 100.000 aujourd’hui. Ces résultats n’ont été possibles que grâce aux donneurs bénévoles qui ont accepté de donner leur sang. Parmi eux, le club de donneurs de sang de Mtn. Cependant, les besoins en sang sont loin d’être couverts, avait indiqué le ministre. D’où la nécessité de faire régulièrement des campagnes de sensibilisation. Mais cela devient difficile avec la situation que traverse le pays.
Raphaël Tanoh