Les jeunes patriotes de Yopougon-Gesco ont prêté hier main forte aux Forces de défense et de sécurité, dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 janvier pour barrer le passage à des chars de l’Onuci qui tentaient de sortir d’Abidjan.
Il était 23 heures 50 minutes, ce mercredi 26 janvier quand nous avons été alertés par un coup de fil anonyme indiquant que des chars de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ont été bloqués par les jeunes patriotes de Yopougon-Gesco. Nous y sommes aussitôt rendus. Nous y avons trouvé des jeunes patriotes très mobilisés et très déterminés. Se servant de vieux pneus, ils ont allumé du feu sur les deux voies pour empêcher toute circulation de véhicule. Plus loin, les jeunes sont en dispute avec les gendarmes. Ils demandent aux gendarmes de leur livrer
deux individus qu’ils soupçonnent d’être des rebelles et qu’ils ont mis sous leur protection.
Les premiers jeunes que nous avons rencontrés et qui nous ont reconnu, nous ont expliqué ce qui suit: «Des camarades commis ce jour à la surveillance du corridor nous ont alerté sur le fait que trois chars de l’onuci en partance pour Yamoussoukro refusaient de se soumettre à la fouille des forces de l’ordre. Et comme une technique particulière pour faire passer nos messages, la mobilisation a été très facile et nous sommes donc venus prêter main forte à nos Forces de défense et de Sécurité. Les chars sont donc repartis sous notre pression. Mais après est arrivé un car à bord duquel il n’y avait que le chauffeur et son apprenti. Ceux-ci ne voulant pas qu’on
fouille leur car ont blessé deux de nos camarades avant de prendre refuge chez les gendarmes. Certains veulent que les gendarmes leur livrent les deux hommes pour venger nos camarades. Mais les gendarmes refusent. C’est cela qui explique tout ce remue-ménage». Nous avons dû user de beaucoup de tact pour faire comprendre aux jeunes patriotes que les gendarmes qui sont des hommes de loi ne pouvaient en aucun cas leur livrer des gens qui sont sous leur protection. Et qu’il n’est pas bon de mettre en difficulté les gendarmes qui sont leurs partenaires objectifs dans la
résistance patriotique contre le terroriste Ouattara et ses alliés externes. Le message ainsi compris, les jeunes ont décidé de passer la nuit au corridor en compagnie des Forces de défense et de Sécurité pour ne pas se laisser surprendre.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Il était 23 heures 50 minutes, ce mercredi 26 janvier quand nous avons été alertés par un coup de fil anonyme indiquant que des chars de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ont été bloqués par les jeunes patriotes de Yopougon-Gesco. Nous y sommes aussitôt rendus. Nous y avons trouvé des jeunes patriotes très mobilisés et très déterminés. Se servant de vieux pneus, ils ont allumé du feu sur les deux voies pour empêcher toute circulation de véhicule. Plus loin, les jeunes sont en dispute avec les gendarmes. Ils demandent aux gendarmes de leur livrer
deux individus qu’ils soupçonnent d’être des rebelles et qu’ils ont mis sous leur protection.
Les premiers jeunes que nous avons rencontrés et qui nous ont reconnu, nous ont expliqué ce qui suit: «Des camarades commis ce jour à la surveillance du corridor nous ont alerté sur le fait que trois chars de l’onuci en partance pour Yamoussoukro refusaient de se soumettre à la fouille des forces de l’ordre. Et comme une technique particulière pour faire passer nos messages, la mobilisation a été très facile et nous sommes donc venus prêter main forte à nos Forces de défense et de Sécurité. Les chars sont donc repartis sous notre pression. Mais après est arrivé un car à bord duquel il n’y avait que le chauffeur et son apprenti. Ceux-ci ne voulant pas qu’on
fouille leur car ont blessé deux de nos camarades avant de prendre refuge chez les gendarmes. Certains veulent que les gendarmes leur livrent les deux hommes pour venger nos camarades. Mais les gendarmes refusent. C’est cela qui explique tout ce remue-ménage». Nous avons dû user de beaucoup de tact pour faire comprendre aux jeunes patriotes que les gendarmes qui sont des hommes de loi ne pouvaient en aucun cas leur livrer des gens qui sont sous leur protection. Et qu’il n’est pas bon de mettre en difficulté les gendarmes qui sont leurs partenaires objectifs dans la
résistance patriotique contre le terroriste Ouattara et ses alliés externes. Le message ainsi compris, les jeunes ont décidé de passer la nuit au corridor en compagnie des Forces de défense et de Sécurité pour ne pas se laisser surprendre.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr