Les Avocats de la défense comme le ministère public ont, dans l’affaire de détournements dans la filière café-caco, exigé la présence effective des principaux témoins à l’audience avant l’entame de la procédure de fond. Une exigence comprise par le juge Alain Pohan qui a reporté le procès au 27 avril prochain, en espérant la présence du cabinet londonien, Moore Stephens SYC.
Il fallait s’y attendre après l’audience du jeudi 27 janvier dernier où les débats ont porté sur la présence effective des témoins à charge. Pour la défense, les témoins doivent être présents pour la manifestation de la vérité. Le ministère public ne s’y est pas opposé. Pour le procureur Diakité, la présence des témoins est capitale à plus d’un titre. Leur rôle est de démontrer comment les mis en cause ont détourné l’argent des producteurs de café et de cacao durant les années lorsqu’ils dirigeaient la filière libéralisée. A l’audience d’hier vendredi, la classification des témoins a été retenue par le juge Alain Pohan. Lors des prochains débats de fond, chaque audience devra être consacrée à une structure. Les témoins appelés à comparaître seront en fonction de leur connaissance de dossiers de chaque structure. Exemple, lorsque les ex-barons du FDPCC (Fonds de Développement et de promotion des activités des Producteurs de Café et de Cacao) seront à la barre, ce sont les témoins de cette structure qui devront comparaître. Ainsi de suite. Cette classification de témoins va permettre au tribunal de se concentrer sur chaque structure dont une gestion opaque aurait été réalisée. Ainsi, les ex-dirigeants du FDPCC, de la BCC (Bourse Café-Cacao), du FRC (Fonds de Régulation de Café-Cacao), de l’ARCC (Autorité de Régulation de Café-Cacao) et le FGCCC (Fonds de Garantie des Coopératives de Café-Cacao) vont se retrouver nez à nez avec ceux qui ont accepté de témoigner sur leurs malversations financières. Un moment de vérité que tout le monde attend, surtout les producteurs en milieu rural. Qui ont tant souffert de la gestion calamiteuse des ex-barons de leurs prélèvements issus de la parafiscalité. Du côté des ex-barons, chacun retient son souffle. Pour Me Traoré Drissa, Avocat de la défense, « L’ensemble des experts et des témoins cités dans l’affaire ont déjà témoigné en dehors des inculpés. Il serait intéressant que ces derniers viennent le faire devant les inculpés », soutient-il. Parmi les experts, la présence du cabinet Moore Stephens SYC, basé à Londres, est attendue. Cet acteur du développement et de la performance des entreprises de garantir le strict respect des principes de gouvernance d’entreprise et des réglementations, avait réalisé un audit accablant des structures de la filière café-cacao. Son réseau offre à ses clients un service global de qualité. C’est le département anglais de ce cabinet qui est attendu à Abidjan, le 27 avril prochain, pour l’éclatement de la vérité dans l’affaire des détournements dans la filière café-cacao.
FULBERT BILE
Il fallait s’y attendre après l’audience du jeudi 27 janvier dernier où les débats ont porté sur la présence effective des témoins à charge. Pour la défense, les témoins doivent être présents pour la manifestation de la vérité. Le ministère public ne s’y est pas opposé. Pour le procureur Diakité, la présence des témoins est capitale à plus d’un titre. Leur rôle est de démontrer comment les mis en cause ont détourné l’argent des producteurs de café et de cacao durant les années lorsqu’ils dirigeaient la filière libéralisée. A l’audience d’hier vendredi, la classification des témoins a été retenue par le juge Alain Pohan. Lors des prochains débats de fond, chaque audience devra être consacrée à une structure. Les témoins appelés à comparaître seront en fonction de leur connaissance de dossiers de chaque structure. Exemple, lorsque les ex-barons du FDPCC (Fonds de Développement et de promotion des activités des Producteurs de Café et de Cacao) seront à la barre, ce sont les témoins de cette structure qui devront comparaître. Ainsi de suite. Cette classification de témoins va permettre au tribunal de se concentrer sur chaque structure dont une gestion opaque aurait été réalisée. Ainsi, les ex-dirigeants du FDPCC, de la BCC (Bourse Café-Cacao), du FRC (Fonds de Régulation de Café-Cacao), de l’ARCC (Autorité de Régulation de Café-Cacao) et le FGCCC (Fonds de Garantie des Coopératives de Café-Cacao) vont se retrouver nez à nez avec ceux qui ont accepté de témoigner sur leurs malversations financières. Un moment de vérité que tout le monde attend, surtout les producteurs en milieu rural. Qui ont tant souffert de la gestion calamiteuse des ex-barons de leurs prélèvements issus de la parafiscalité. Du côté des ex-barons, chacun retient son souffle. Pour Me Traoré Drissa, Avocat de la défense, « L’ensemble des experts et des témoins cités dans l’affaire ont déjà témoigné en dehors des inculpés. Il serait intéressant que ces derniers viennent le faire devant les inculpés », soutient-il. Parmi les experts, la présence du cabinet Moore Stephens SYC, basé à Londres, est attendue. Cet acteur du développement et de la performance des entreprises de garantir le strict respect des principes de gouvernance d’entreprise et des réglementations, avait réalisé un audit accablant des structures de la filière café-cacao. Son réseau offre à ses clients un service global de qualité. C’est le département anglais de ce cabinet qui est attendu à Abidjan, le 27 avril prochain, pour l’éclatement de la vérité dans l’affaire des détournements dans la filière café-cacao.
FULBERT BILE