Les Ivoiriens ne sont pas au bout de leurs peines avec le régime agonisant de Laurent Gbagbo. Après le braquage de la Bceao qui a conduit à la cessation d’activité dans plusieurs agences bancaires, c’est au tour des agences Western union, contraints par la situation, de fermer leurs portes. Depuis vendredi 28, ces agences n’ont pas travaillé. Les agents ont été invités à rentrer chez eux et revenir ce matin pour s’enquérir de la conduite à tenir. Dans la foulée la direction a tenu une réunion pour adopter une position. Cette mesure vient en rajouter aux conditions de précarités créées par le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir qu’il a perdu. Si la fermeture venait à se concrétiser, cela voudra dire qu’il n’y aura plus de transfert d’argent à l’étranger et vis versa. Et les conséquences ne s’arrêteraient pas là. Les travailleurs de ces agences se retrouveront en chômage et auront des difficultés à faire face à leurs charges familiales. Mais aussi et surtout, les Ivoiriens qui, dans un climat de l’léthargie de l’économie et de flambée des prix des denrées alimentaires, espéreraient encore recevoir de l’argent de parents ou amis à l’étranger devront se résignés. Vu que les transferts risquent d’être impossibles. C’est pourquoi il urge que la communauté internationale, notamment l’Ua et la Cedeao, pour ne citer que ceux-là, prennent leurs responsabilités. Eux qui sont promptes à défendre les droits des peuples doivent être sensibles à la souffrance des Ivoiriens.
K.A
K.A