Guillaume Soro, Premier ministre d`Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu à l`étranger, a estimé mardi que le président sortant Laurent Gbagbo "ne cèdera pas le pouvoir" sous la pression du panel de l`Union africaine chargé de la crise ivoirienne. "Je suis convaincu que Gbagbo ne cèdera pas le pouvoir. Il dira non au panel des chefs d`Etat" de l`UA, a déclaré M. Soro à la presse à Ouagadougou. "Je connais très très bien M. Gbagbo pour avoir travaillé plus de trois ans avec lui. Je sais qu`il est allé trop loin pour reculer et que, évidemment, c`est sûr (qu`il) opposera une fin de non-recevoir au panel des chefs d`Etat", a-t-il dit.
Chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui soutient M. Ouattara, Guillaume Soro était devenu Premier ministre de M. Gbagbo après avoir conclu en 2007 avec son ancien ennemi l`accord de paix de Ouagadougou. M. Ouattara en a fait son Premier ministre après la présidentielle du 28 novembre, qui a plongé le pays dans une grave crise, Laurent Gbagbo refusant de céder le pouvoir à son rival, reconnu président élu par la communauté internationale. Après de multiples médiations infructeuses, l`Union africaine a mis en place ce week-end un panel de cinq chefs d`Etats du continent pour trouver, d`ici un mois, une issue pacifique à la crise.
COMMUNIQUE DES FORCES NOUVELLES
Les Forces Nouvelles ont lu avec étonnement le télégramme n° 021 du Ministère de l'Intérieur du gouvernement illégitime de Laurent GBAGBO en date du 28.01.2011, faisant allusion à un arrêté n° 007 /MINT/ DGAP du 20/01/2011, portant suspension de certaines autorités préfectorales de leurs fonctions.
Les Forces Nouvelles rappellent que Laurent GBAGBO n'est plus le Président de la République de Côte d'Ivoire. Il n'a donc plus qualité pour former un gouvernent et ses ministres factices n'ont pas pouvoir de sanctionner un fonctionnaire de l'Etat.
En réalité, une telle mesure de suspension masque difficilement la vengeance que Laurent GBAGBO veut exercer contre tous ceux qui ont eu l'outrecuidance de ne pas le soutenir dans sa tentative d'usurpation du pouvoir d'Etat, notamment les autorités préfectorales des zones Centre Nord et Ouest, qui ont eu le courage d'indiquer dans leur rapport que les élections du 28 novembre s'était déroulés normalement.
Par ailleurs, les Forces Nouvelles ont la preuve que de nombreuses nominations dans le corps préfectoral sont en cours d'élaboration, elles concernent des ingénieurs des travaux publics qui sont nommés Préfets, des enseignants de lycée et de collège qui sont également nommés Préfets ou Secrétaires Généraux de Préfecture et que certains Préfets sont sur le point d'être relevés, pour tiédeur vis-à-vis du camp de Laurent GBAGBO.
Les Forces Nouvelles indiquent qu'il ne s'agit que d'actes d'intimidation, qui ne sauraient prospérer.
En conséquence, les Forces Nouvelles demandent aux quinze (15) autorités préfectorales concernées par les prétendues mesures de suspension, ainsi que tous les autres Préfets qui seront victimes de la vindicte de Laurent GBAGBO, de continuer de remplir leur office dans la plus grande sérénité, car à ce jour, seules les décisions émanant du gouvernement légal et légitime mis en place par le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA peuvent avoir des effets juridiques à leur égard.
Les Forces Nouvelles saisissent l'occasion pour indiquer aux éventuels candidats au remplacement des autorités prétendument sanctionnes qu'ils ne sont ni attendues, ni les bienvenues dans les Zones Centre Nord et Ouest.
Fait à Bouaké, le 1er février 2011
Pour les Forces nouvelles
La Porte parole
Me Affoussy BAMBA
Chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui soutient M. Ouattara, Guillaume Soro était devenu Premier ministre de M. Gbagbo après avoir conclu en 2007 avec son ancien ennemi l`accord de paix de Ouagadougou. M. Ouattara en a fait son Premier ministre après la présidentielle du 28 novembre, qui a plongé le pays dans une grave crise, Laurent Gbagbo refusant de céder le pouvoir à son rival, reconnu président élu par la communauté internationale. Après de multiples médiations infructeuses, l`Union africaine a mis en place ce week-end un panel de cinq chefs d`Etats du continent pour trouver, d`ici un mois, une issue pacifique à la crise.
COMMUNIQUE DES FORCES NOUVELLES
Les Forces Nouvelles ont lu avec étonnement le télégramme n° 021 du Ministère de l'Intérieur du gouvernement illégitime de Laurent GBAGBO en date du 28.01.2011, faisant allusion à un arrêté n° 007 /MINT/ DGAP du 20/01/2011, portant suspension de certaines autorités préfectorales de leurs fonctions.
Les Forces Nouvelles rappellent que Laurent GBAGBO n'est plus le Président de la République de Côte d'Ivoire. Il n'a donc plus qualité pour former un gouvernent et ses ministres factices n'ont pas pouvoir de sanctionner un fonctionnaire de l'Etat.
En réalité, une telle mesure de suspension masque difficilement la vengeance que Laurent GBAGBO veut exercer contre tous ceux qui ont eu l'outrecuidance de ne pas le soutenir dans sa tentative d'usurpation du pouvoir d'Etat, notamment les autorités préfectorales des zones Centre Nord et Ouest, qui ont eu le courage d'indiquer dans leur rapport que les élections du 28 novembre s'était déroulés normalement.
Par ailleurs, les Forces Nouvelles ont la preuve que de nombreuses nominations dans le corps préfectoral sont en cours d'élaboration, elles concernent des ingénieurs des travaux publics qui sont nommés Préfets, des enseignants de lycée et de collège qui sont également nommés Préfets ou Secrétaires Généraux de Préfecture et que certains Préfets sont sur le point d'être relevés, pour tiédeur vis-à-vis du camp de Laurent GBAGBO.
Les Forces Nouvelles indiquent qu'il ne s'agit que d'actes d'intimidation, qui ne sauraient prospérer.
En conséquence, les Forces Nouvelles demandent aux quinze (15) autorités préfectorales concernées par les prétendues mesures de suspension, ainsi que tous les autres Préfets qui seront victimes de la vindicte de Laurent GBAGBO, de continuer de remplir leur office dans la plus grande sérénité, car à ce jour, seules les décisions émanant du gouvernement légal et légitime mis en place par le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA peuvent avoir des effets juridiques à leur égard.
Les Forces Nouvelles saisissent l'occasion pour indiquer aux éventuels candidats au remplacement des autorités prétendument sanctionnes qu'ils ne sont ni attendues, ni les bienvenues dans les Zones Centre Nord et Ouest.
Fait à Bouaké, le 1er février 2011
Pour les Forces nouvelles
La Porte parole
Me Affoussy BAMBA