On les voyait venir, les apprentis sorciers. Le journal du Franco-Camerounais Théophile Kouamouo porte bien ses couleurs. Ce canard, qui fait partie des porte-voix de la Refondation dans le lot des journaux qualifiés de ‘’journaux bleus’’ a, comme l’on s’y attendait, fait preuve de mauvaise foi dans son édition d’hier. Pour faire plaisir on ne sait trop à qui, le Nouveau Courrier, pour ne pas le citer, s’est torturé les méninges pour tenter de faire croire que «les sinistrés dénoncent une arnaque de Mme Ouattara». Selon ce journal, les dons de la Première dame ne seraient pas parvenus aux bénéficiaires de Duékoué. «Si des dons sont effectifs à Man et à Danané, ils sont alors destinés aux rebelles descendus de ces localités pour leur sale besogne à Danané» nargue le journal. Comment peut-on être méchant à ce point? Pourquoi faut-il forcément voir dans un geste de portée humanitaire, un acte politique? Pourtant, la Première dame Dominique Ouattara a bel et bien fait des dons d’une valeur de 15 millions F CFA remis au Préfet de région des 18 Montagnes. Et les populations sinistrées, les vraies, ont reçu le don en question.
Alors d’où vient le fait que Théophile Kouamouo soutienne le contraire? Que veut finalement cet individu de petit acabit qui est si prompt à jeter le discrédit sur d’honnêtes citoyens? Dans la crise que vit le pays depuis le 19 septembre 2002, ce jeune homme ne s’est illustré que de fort triste manière. A la tête d’un journal ultra-nationaliste Le Temps, il a contribué à distiller le venin de la division, de la haine entre les Ivoiriens. Et comme les Refondateurs savent très bien remercier leurs bienfaiteurs, ce dernier a été proprement viré de ce canard qui appartient à la seconde épouse de Laurent Gbagbo, Nady Bamba. Après une véritable traversée du désert, le Camerounais a enfin trouvé un point de chute. En créant ou du moins en ressuscitant le défunt Courrier d’Abidjan, rebaptisé Le Nouveau Courrier. Et depuis lors, il a repris le combat de la xénophobie là où il l’avait laissé. Voulant se montrer plus royaliste que le Roi, Kouamouo est de tous les combats mesquins de la Refondation. C’est ce personnage obscur qui a été choisi par le très sérieux hebdomadaire panafricain ‘’Jeune Afrique’’ pour être son correspondant dans la capitale ivoirienne. Dans l’exercice de ses doubles fonctions de créateur du Nouveau Courrier et de correspondant de JA, Kouamouo allie bien comédie et mauvaise foi. Dans son journal, il écrit, sous des sobriquets et fait écrire tout ce qu’il veut, tout ce qui lui passe par la tête. Et dans JA, il tente d’arrondir les angles. De son séjour sur les bords de la Lagune Ebrié, l’histoire de ce dernier pourrait bien avoir comme pour titre, ‘’L’aventure ambigüe de Kouamouo’’.
Yves-M. Abiet
Alors d’où vient le fait que Théophile Kouamouo soutienne le contraire? Que veut finalement cet individu de petit acabit qui est si prompt à jeter le discrédit sur d’honnêtes citoyens? Dans la crise que vit le pays depuis le 19 septembre 2002, ce jeune homme ne s’est illustré que de fort triste manière. A la tête d’un journal ultra-nationaliste Le Temps, il a contribué à distiller le venin de la division, de la haine entre les Ivoiriens. Et comme les Refondateurs savent très bien remercier leurs bienfaiteurs, ce dernier a été proprement viré de ce canard qui appartient à la seconde épouse de Laurent Gbagbo, Nady Bamba. Après une véritable traversée du désert, le Camerounais a enfin trouvé un point de chute. En créant ou du moins en ressuscitant le défunt Courrier d’Abidjan, rebaptisé Le Nouveau Courrier. Et depuis lors, il a repris le combat de la xénophobie là où il l’avait laissé. Voulant se montrer plus royaliste que le Roi, Kouamouo est de tous les combats mesquins de la Refondation. C’est ce personnage obscur qui a été choisi par le très sérieux hebdomadaire panafricain ‘’Jeune Afrique’’ pour être son correspondant dans la capitale ivoirienne. Dans l’exercice de ses doubles fonctions de créateur du Nouveau Courrier et de correspondant de JA, Kouamouo allie bien comédie et mauvaise foi. Dans son journal, il écrit, sous des sobriquets et fait écrire tout ce qu’il veut, tout ce qui lui passe par la tête. Et dans JA, il tente d’arrondir les angles. De son séjour sur les bords de la Lagune Ebrié, l’histoire de ce dernier pourrait bien avoir comme pour titre, ‘’L’aventure ambigüe de Kouamouo’’.
Yves-M. Abiet