Un concert d’unanimité se fait autour de la victoire du candidat du RHDP, Alassane Ouattara, depuis la proclamation des résultats certifiés par l’ONU. La tendance s’est poursuivie au 16e sommet de l’Union africaine et continue malgré la campagne d’intoxication du clan du candidat malheureux qui veut confisquer le pouvoir.
Raila Odinga (Premier ministre du Kenya, 28 janvier)
« La Côte d’Ivoire symbolise cette tragédie qui semble s’abattre sur l’Afrique, où des Présidents en fonction refusent de quitter le pouvoir s’ils perdent. Ce refus est singulier dans le cas ivoirien, puisqu’il n’y a jamais eu une aussi grande unanimité au sein des institutions indépendantes au plan interne, régional et international, sur les résultats d’une élection contestée en Afrique. Si le choix du peuple ne compte plus dans le processus de désignation de celui qui va diriger la nation, la chose la plus élémentaire en démocratie, les élections deviendront insignifiantes, la démocratie perdra son lustre et le futur sera émaillé d’agitations et d’instabilités»
Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (28 janvier)
“Le Conseil réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier le communiqué de presse publié à l’issue de sa 251ème réunion tenue le 4 décembre 2010 et le communiqué de sa 252ème réunion tenue le 9 décembre 2010, ainsi que les communiqués de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO des 7 et 24 décembre 2010, respectivement, reconnaissant M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007 et aux différents Accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations unies.»
Ban Ki-Moon (SG de L’ONU, 29 janvier)
« Je rappelle tout d'abord, l'impératif de se concentrer sur l'avenir, pas sur le passé. La réouverture des résultats de l'élection serait une grave injustice et un précédent fâcheux. Deuxièmement, une issue pacifique et honorable de M. Gbagbo et nous exhortons le président Ouattara à former un gouvernement d'unité nationale ».
Jean Ping (Président de la Commission de l’UA, 30 janvier)
« Chacun sait comment l’Union africaine a soutenu le processus électoral en Côte d’Ivoire. Les résultats de la consultation électorale de novembre 2010, n’ont malheureusement pas débouché sur la célébration de la démocratie et la paix. Et la sortie de crise tant attendue n’est pas arrivée. Bien que Monsieur Alassane Ouattara ait été reconnu vainqueur par la communauté internationale, ces résultats n’ont pas été acceptés par toutes les parties. D’où la situation bloquée que nous vivons et que nous déplorons tous aujourd’hui. Cette situation a fait l’objet d’un compte-rendu détaillé dans mon rapport d’activités, ainsi que d’un sommet spécial du Conseil de paix et de sécurité tenu ici même il y a deux jours. Ce sommet a été d’une importance essentielle pour les perspectives d’une solution pacifique à la crise. Ce sommet a, en effet, consolidé l’unité de l’Afrique quant à l’objectif, aux voies et moyens d’une telle solution. Un Groupe de haut niveau comprenant des chefs d’Etat de nos différentes régions ainsi que les présidents des Commissions de l’UA et de la CEDEAO, assisté d’une équipe d’experts, a été constitué pour ramener les parties ivoiriennes à se hisser au diapason de leur responsabilité historique et pour faire prévaloir dans leur pays, la démocratie en même temps que la paix ».
Nicolas Sarkozy (Président du G20, 30 janvier)
« Tout un peuple voit bafoué le choix qu’il a librement exprimé, lors d’une élection qui devait sceller le retour à la paix. La France apporte un soutien résolu aux efforts de l’Union africaine, de la CEDEAO et du Secrétaire général des Nations Unies»
Bingu Wa Mutharika (Président sortant de l’UA, 30 janvier)
«Le refus de Gbagbo de respecter les résultats des élections de novembre 2010, constitue une menace sérieuse pour la démocratie en Afrique. Je lance, encore une fois, un appel à M. Laurent Gbagbo, pour qu’il se plie à la volonté du peuple ivoirien en respectant les résultats des élections. Je félicité Blaise Compaoré pour la conduite de sa mission de facilitation du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire pendant très longtemps ».
Jean Ping (Président de la Commission de l’UA 31 janvier)
« l’UA reconnaît Monsieur Alassane Dramane Ouattara comme Président élu, sur la base des résultats certifiés par le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la Résolution 1765 du 16 juillet 2007 et conformément aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations Unies. L’UA ne reviendra pas en arrière. Il y a des gens qui demandent de recompter les voix. Les opinions sont libres. Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Mais, nous, notre position est claire ».
Raila Odinga (Premier ministre du Kenya, 28 janvier)
« La Côte d’Ivoire symbolise cette tragédie qui semble s’abattre sur l’Afrique, où des Présidents en fonction refusent de quitter le pouvoir s’ils perdent. Ce refus est singulier dans le cas ivoirien, puisqu’il n’y a jamais eu une aussi grande unanimité au sein des institutions indépendantes au plan interne, régional et international, sur les résultats d’une élection contestée en Afrique. Si le choix du peuple ne compte plus dans le processus de désignation de celui qui va diriger la nation, la chose la plus élémentaire en démocratie, les élections deviendront insignifiantes, la démocratie perdra son lustre et le futur sera émaillé d’agitations et d’instabilités»
Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (28 janvier)
“Le Conseil réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier le communiqué de presse publié à l’issue de sa 251ème réunion tenue le 4 décembre 2010 et le communiqué de sa 252ème réunion tenue le 9 décembre 2010, ainsi que les communiqués de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO des 7 et 24 décembre 2010, respectivement, reconnaissant M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007 et aux différents Accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations unies.»
Ban Ki-Moon (SG de L’ONU, 29 janvier)
« Je rappelle tout d'abord, l'impératif de se concentrer sur l'avenir, pas sur le passé. La réouverture des résultats de l'élection serait une grave injustice et un précédent fâcheux. Deuxièmement, une issue pacifique et honorable de M. Gbagbo et nous exhortons le président Ouattara à former un gouvernement d'unité nationale ».
Jean Ping (Président de la Commission de l’UA, 30 janvier)
« Chacun sait comment l’Union africaine a soutenu le processus électoral en Côte d’Ivoire. Les résultats de la consultation électorale de novembre 2010, n’ont malheureusement pas débouché sur la célébration de la démocratie et la paix. Et la sortie de crise tant attendue n’est pas arrivée. Bien que Monsieur Alassane Ouattara ait été reconnu vainqueur par la communauté internationale, ces résultats n’ont pas été acceptés par toutes les parties. D’où la situation bloquée que nous vivons et que nous déplorons tous aujourd’hui. Cette situation a fait l’objet d’un compte-rendu détaillé dans mon rapport d’activités, ainsi que d’un sommet spécial du Conseil de paix et de sécurité tenu ici même il y a deux jours. Ce sommet a été d’une importance essentielle pour les perspectives d’une solution pacifique à la crise. Ce sommet a, en effet, consolidé l’unité de l’Afrique quant à l’objectif, aux voies et moyens d’une telle solution. Un Groupe de haut niveau comprenant des chefs d’Etat de nos différentes régions ainsi que les présidents des Commissions de l’UA et de la CEDEAO, assisté d’une équipe d’experts, a été constitué pour ramener les parties ivoiriennes à se hisser au diapason de leur responsabilité historique et pour faire prévaloir dans leur pays, la démocratie en même temps que la paix ».
Nicolas Sarkozy (Président du G20, 30 janvier)
« Tout un peuple voit bafoué le choix qu’il a librement exprimé, lors d’une élection qui devait sceller le retour à la paix. La France apporte un soutien résolu aux efforts de l’Union africaine, de la CEDEAO et du Secrétaire général des Nations Unies»
Bingu Wa Mutharika (Président sortant de l’UA, 30 janvier)
«Le refus de Gbagbo de respecter les résultats des élections de novembre 2010, constitue une menace sérieuse pour la démocratie en Afrique. Je lance, encore une fois, un appel à M. Laurent Gbagbo, pour qu’il se plie à la volonté du peuple ivoirien en respectant les résultats des élections. Je félicité Blaise Compaoré pour la conduite de sa mission de facilitation du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire pendant très longtemps ».
Jean Ping (Président de la Commission de l’UA 31 janvier)
« l’UA reconnaît Monsieur Alassane Dramane Ouattara comme Président élu, sur la base des résultats certifiés par le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, conformément à la Résolution 1765 du 16 juillet 2007 et conformément aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinés par la CEDEAO, l’UA et les Nations Unies. L’UA ne reviendra pas en arrière. Il y a des gens qui demandent de recompter les voix. Les opinions sont libres. Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Mais, nous, notre position est claire ».