Les syndicats de la Sodeci et Cie ont battu le rappel de leur troupe le vendredi 4 février 2011 au siège desdites entreprises à Treichville, suite à la rentrée en vigueur du dispatching. Il s’agissait pour eux de dresser le bilan d’un tel acte tout en dissipant les velléités de nationalisation de leurs différentes sociétés.
Pour rappel, c’est par lettre en date du mercredi 19 janvier 2011, que l’autorité concédante a informé la Direction Générale de la CIE de la réquisition immédiate du dispatching. Répondant à ce courrier, la Direction générale de la CIE s’est prononcée sur trois points à savoir : les conditions juridiques de la réquisition qui ne lui semblaient pas réunies, l’infaillibilité de la mission de la CIE, les conditions de sécurité des travailleurs et celles des populations quant à la mise à exécution de cette réquisition. Mais à son grand dam, le 21 janvier 2011, la réquisition du dispatching est rentrée dans sa phase active. Selon, Sié Lambert, Secrétaire général du SYNACIE, cela a causé la psychose au sein de l’entreprise tout en semant le doute et la confusion dans les esprits. Pis encore, poursuit-il, cette psychose a été amplifiée par des rumeurs de nationalisation de l’entreprise. Mais rassure t-il, il n’en est rien. « Camarades travailleurs, il était indispensable d’organiser cette rencontre pour vous informer et vous recommander la cohésion, la sérénité et la détermination pour assurer la pérennité de nos entreprises et la sécurité de nos emplois », a rassuré le Secrétaire général du SYNACIE. Fidèle à son crédo, « pas de politique dans nos entreprises, pas de tribalisme dans nos entreprises, un engagement ferme et constant pour assurer notre mission de service public », les syndicats, unions et associations du binôme Sodeci-Cie qui regrettent d’être devenus des acteurs de la crise malgré eux, ont dit décliné toute responsabilité dans le contentieux du dispatching, tout en se félicitant de la décision du ministère de tutelle de ne pas remettre en cause son contrat. « Si les choses se tassent, nous nous tassons avec vous. Si les choses se relèvent, nous nous relèverons avec vous », a soutenu Bervel Kodjo, Secrétaire général du SYNASOD. Pour cet agent de la SODECI, lorsque la maison de ton voisin brûle, il faut venir éteindre l’incendie avec lui. C’est ce qui expliquerait la présence de la SODECI aux côtés de ceux de la CIE mais surtout s’enquérir auprès d’eux, des dispositions à prendre au cas où la SODECI venait elle aussi à être réquisitionnée.
A.Dedi
Pour rappel, c’est par lettre en date du mercredi 19 janvier 2011, que l’autorité concédante a informé la Direction Générale de la CIE de la réquisition immédiate du dispatching. Répondant à ce courrier, la Direction générale de la CIE s’est prononcée sur trois points à savoir : les conditions juridiques de la réquisition qui ne lui semblaient pas réunies, l’infaillibilité de la mission de la CIE, les conditions de sécurité des travailleurs et celles des populations quant à la mise à exécution de cette réquisition. Mais à son grand dam, le 21 janvier 2011, la réquisition du dispatching est rentrée dans sa phase active. Selon, Sié Lambert, Secrétaire général du SYNACIE, cela a causé la psychose au sein de l’entreprise tout en semant le doute et la confusion dans les esprits. Pis encore, poursuit-il, cette psychose a été amplifiée par des rumeurs de nationalisation de l’entreprise. Mais rassure t-il, il n’en est rien. « Camarades travailleurs, il était indispensable d’organiser cette rencontre pour vous informer et vous recommander la cohésion, la sérénité et la détermination pour assurer la pérennité de nos entreprises et la sécurité de nos emplois », a rassuré le Secrétaire général du SYNACIE. Fidèle à son crédo, « pas de politique dans nos entreprises, pas de tribalisme dans nos entreprises, un engagement ferme et constant pour assurer notre mission de service public », les syndicats, unions et associations du binôme Sodeci-Cie qui regrettent d’être devenus des acteurs de la crise malgré eux, ont dit décliné toute responsabilité dans le contentieux du dispatching, tout en se félicitant de la décision du ministère de tutelle de ne pas remettre en cause son contrat. « Si les choses se tassent, nous nous tassons avec vous. Si les choses se relèvent, nous nous relèverons avec vous », a soutenu Bervel Kodjo, Secrétaire général du SYNASOD. Pour cet agent de la SODECI, lorsque la maison de ton voisin brûle, il faut venir éteindre l’incendie avec lui. C’est ce qui expliquerait la présence de la SODECI aux côtés de ceux de la CIE mais surtout s’enquérir auprès d’eux, des dispositions à prendre au cas où la SODECI venait elle aussi à être réquisitionnée.
A.Dedi