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Politique Publié le samedi 5 février 2011 | Le Patriote

Attaques du FPI contre le président Blaise Compaoré - Les assistés d’hier ont tout oublié

Ils ont perdu la mémoire. Du moins, ils feignent de ne pas tenir compte de ce qui s’est passé dans un passé récent. Dans leur vaine tentative de confiscation du pouvoir d’Etat, Gbagbo et le FPI tentent de mettre en péril la mission du panel des cinq chefs d’Etat qui viennent demander à l’ancien président de débarrasser le plancher et de laisser le Président élu, Alassane Ouattara s’installer dans cette fonction. Pour faire diversion, la refondation a entrepris de salir l’image et d’attenter à l’honorabilité du président du Faso, Blaise Compaoré. Pour espérer le récuser, les chiffonniers du FPI se donnent depuis quelques jours en spectacle. Que n’a-t-on pas entendu ces temps-ci ! Toutes sortes de balivernes et d’énormités sont servies aux Ivoiriens. De Laurent Gbagbo à Blé Goudé, en passant par les laquais et petites gens sans épaisseur de LMP télévision, on a entendu tant de jérémiades. Les esprits lucides et surtout dotés de bon sens, qui se rappellent les bienfaits de Blaise Compaoré et du Burkina Faso à l’ancien président ivoirien, ont dû tomber à la renverse devant tant d’ingratitude. De 1983 à 2000, que de gestes le Président du « Pays des Hommes Intègres » n’a-t-il pas fait pour donner une vie décente à Laurent Gbagbo et à ses proches collaborateurs, qui tiraient la queue du diable et qui bayaient aux corneilles ? L’or, l’argent, le gîte, le couvert, tout y est passé ! En 1983, en fuyant le régime de Félix Houphouët Boigny, c’est à Ouaga que Laurent Gbagbo, le chef des frontistes, a déposé ses valises, avant de gagner la France. A cette époque, Blaise Compaoré et ses amis de la révolution n’ont pas lésiné sur les moyens pour rendre le séjour de Gbagbo agréable. Durant tout le temps que le FPI a passé dans l’opposition, Blaise Compaoré a toujours été là, pour faciliter la vie aux tenants de la refondation. Mais diantre, pourquoi Gbagbo et le FPI ne disent-ils pas aux Ivoiriens que le Président du Faso leur a offert beaucoup d’argent pendant les années d’opposition, pour acheter des imprimeries, pour créer des journaux et pour payer les salaires des journalistes ? Ces derniers qui aujourd’hui, comme atteints d’amnésie jacassent et vitupèrent contre le bienfaiteur d’hier, ont bien évidemment la mémoire très courte et bien sélective. Pourquoi les Gbagbo, Odette Sauyet et autres principaux dirigeants de la refondation refusent-ils de dire à nos compatriotes que de 1989 à la veille de leur accession à la Magistrature Suprême, qu’ils appelaient régulièrement et souvent de façon excessive, le Dr Yé, pour avoir de quoi faire la politique et casser la croûte ? Ces faits sont plus que jamais consignés dans l’esprit des maitres à penser des insulteurs publics et des mandarins qui hurlent en ce moment contre le facilitateur de l’Accord politique de Ouaga. Qui plus est, pour aider à la résolution de notre palabre, c’est chez Blaise Compaoré est allé chercher soutien et conseils pour mettre un terme à la guerre. A cette période, Laurent Gbagbo et ses amis ne tarissaient pas d’éloges pour le numéro un burkinabé, présenté comme un homme de paix, un médiateur attentionné et courtois. Aujourd’hui, ils ont tout oublié, comme ils ont passé dix ans au pouvoir. De même que l’huile flotte toujours au dessus de l’eau, de même le mensonge ne peut pas se substituer à la vérité. Il faut arrêter d’amuser la galerie et de se mentir à soi-même. La refondation est assurément un condensé d’ingratitude et de mauvaise foi. Pitoyable tout ça !
Bakary Nimaga


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