Le président du Fpi, le parti de Laurent Gbagbo, sort de sa réserve. Pour lui, il est certain que l'Uemoa va se disloquer si la Côte d'Ivoire dirigée par le président sortant n'en fait plus partie. C'est-à-dire si elle bascule dans une économie de type autarcique. La Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo est-elle sur le point de basculer dans une économie de guerre ? On n'y est pas encore, mais presque.
Et cela pourrait être dramatique pour la cohésion de l'Uemoa : c'est le message qu'a voulu faire
passer en substance Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi). Si les pays membres de l'Uemoa, désormais dirigée par le Togo de Faure Gnassingbé, «continuent dans la logique qu'ils développent sur instigation de la France», accuse Affi N'Guessan, alors «l'Union va se casser parce que la Côte d'Ivoire représente l'épine dorsale de l'Uemoa». «Tous les autres pays membres ont une balance déficitaire vis-à-vis de la Côte d'Ivoire. Nous sommes le poumon de
l'économie de l'Union. Sans la Côte d'Ivoire, l'Union n'a plus d'importance», a-t-il ajouté, s'exprimant
lors d'une réunion publique récemment, à Abidjan. Puis le franc Cfa a été la cible de ses critiques,
cet «instrument d'asservissement, de domination, d'assujettissement de la France sur l'ensemble de son empire néocolonial. C'est la France qui maîtrise notre monnaie, qui instrumentalise les organes de cette Union, pour essayer d'abattre celui [Laurent Gbagbo] qu'elle considère comme rebelle à sa politique», a-t-il affirmé - contre toute vraisemblance, cependant, car le président Gbagbo a toujours soigneusement préservé les intérêts français en Côte d'Ivoire (en particulier ceux des groupes Bouygues et Bolloré, entre autres).
Afp
Et cela pourrait être dramatique pour la cohésion de l'Uemoa : c'est le message qu'a voulu faire
passer en substance Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi). Si les pays membres de l'Uemoa, désormais dirigée par le Togo de Faure Gnassingbé, «continuent dans la logique qu'ils développent sur instigation de la France», accuse Affi N'Guessan, alors «l'Union va se casser parce que la Côte d'Ivoire représente l'épine dorsale de l'Uemoa». «Tous les autres pays membres ont une balance déficitaire vis-à-vis de la Côte d'Ivoire. Nous sommes le poumon de
l'économie de l'Union. Sans la Côte d'Ivoire, l'Union n'a plus d'importance», a-t-il ajouté, s'exprimant
lors d'une réunion publique récemment, à Abidjan. Puis le franc Cfa a été la cible de ses critiques,
cet «instrument d'asservissement, de domination, d'assujettissement de la France sur l'ensemble de son empire néocolonial. C'est la France qui maîtrise notre monnaie, qui instrumentalise les organes de cette Union, pour essayer d'abattre celui [Laurent Gbagbo] qu'elle considère comme rebelle à sa politique», a-t-il affirmé - contre toute vraisemblance, cependant, car le président Gbagbo a toujours soigneusement préservé les intérêts français en Côte d'Ivoire (en particulier ceux des groupes Bouygues et Bolloré, entre autres).
Afp