La bataille entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara fait rage. Pour le contrôle effectif du pouvoir, les deux camps rivaux mènent le combat à tous les niveaux : politique, diplomatique, économique…
C’est comme dans un jeu de dame où chacun place ses pions… Dans la zone gouvernementale, l’ex-candidat de La majorité présidentielle (Lmp) à la dernière présidentielle continue de tenir les leviers du pouvoir. Malgré tout. A l’extérieur, l’ancien candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) marque des points. Il a réussi à faire partir des ambassadeurs de Laurent Gbagbo de certaines institutions importantes et grands pays. A la guerre comme à la guerre.
Comme s’ils voulaient montrer qu’ils demeurent les maîtres d’Abidjan, les hommes du locataire du Palais présidentiel ont refoulé des voyageurs détenteurs du « visa Coulibaly », a informé le journal français « Le Parisien » dans sa parution du lundi 24 janvier 2011. Pour ne pas pénaliser tous ceux qui quittent les pays qui ont accepté les ambassadeurs d’Alassane Ouattara pour Abidjan et pour ne pas faire perdre la Côte d’Ivoire, le camp Gbagbo ne manque pas d’ingéniosité. Selon des sources proches du ministère des Affaires étrangères dirigé par Alcide Djédjé, la décision a été prise de délivrer des visas à partir d’Abidjan. En clair, tous ceux qui voudront venir à Abidjan sans problème, à partir des pays ayant accepté les ambassadeurs d’Alassane Ouattara, pourront faire la demande de visa à l’administration de Laurent Gbagbo via un système informatique qu’elle compte mettre en place. Une fois la demande acceptée, le bénéficiaire recevra le visa par le biais du même système. Dès lors, il pourra fouler le sol Abidjanais sans difficulté.
A l’Onu, faut-il le rappeler, le président élu selon le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a nommé Youssouf Bamba comme représentant spécial de la Côte d’Ivoire. En France, c’est son collaborateur, Ally Coulibaly qui a été accrédité comme Ambassadeur. La Grande-Bretagne et le Canada ont retiré, fin décembre 2010, les accréditations des ambassadeurs nommés par M. Gbagbo. Ces pays ont dit qu`ils reconnaîtraient désormais les représentants désignés par M. Ouattara. Comme eux, les Etats-Unis ont accepté la nomination de Daouda Diabaté comme ambassadeur.
Pour le président élu selon le Conseil constitutionnel, il fallait réagir. C’est pourquoi, « en application du principe de réciprocité régissant les relations diplomatiques », le gouvernement Gbagbo a mis fin aux accréditations des ambassadeurs dont les pays ont reconnu l’ex-Premier ministre d’Houphouët Boigny comme vainqueur du second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Nicholas James Westcott (Grande Bretagne), Marie-Isabelle Massip (Canada), Jean Marc Simon (France), Philip Carter III (Usa) sont considérés dorénavant, à entendre Ahoua Don Mello, comme des « citoyens ordinaires ». Par conséquent, a-t-il précisé, ils ne sont plus les « interlocuteurs » du gouvernement Gbagbo. Vous avez dit bataille pour l’exercice effectif du pouvoir d’Etat ?
SYLLA A.
C’est comme dans un jeu de dame où chacun place ses pions… Dans la zone gouvernementale, l’ex-candidat de La majorité présidentielle (Lmp) à la dernière présidentielle continue de tenir les leviers du pouvoir. Malgré tout. A l’extérieur, l’ancien candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) marque des points. Il a réussi à faire partir des ambassadeurs de Laurent Gbagbo de certaines institutions importantes et grands pays. A la guerre comme à la guerre.
Comme s’ils voulaient montrer qu’ils demeurent les maîtres d’Abidjan, les hommes du locataire du Palais présidentiel ont refoulé des voyageurs détenteurs du « visa Coulibaly », a informé le journal français « Le Parisien » dans sa parution du lundi 24 janvier 2011. Pour ne pas pénaliser tous ceux qui quittent les pays qui ont accepté les ambassadeurs d’Alassane Ouattara pour Abidjan et pour ne pas faire perdre la Côte d’Ivoire, le camp Gbagbo ne manque pas d’ingéniosité. Selon des sources proches du ministère des Affaires étrangères dirigé par Alcide Djédjé, la décision a été prise de délivrer des visas à partir d’Abidjan. En clair, tous ceux qui voudront venir à Abidjan sans problème, à partir des pays ayant accepté les ambassadeurs d’Alassane Ouattara, pourront faire la demande de visa à l’administration de Laurent Gbagbo via un système informatique qu’elle compte mettre en place. Une fois la demande acceptée, le bénéficiaire recevra le visa par le biais du même système. Dès lors, il pourra fouler le sol Abidjanais sans difficulté.
A l’Onu, faut-il le rappeler, le président élu selon le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a nommé Youssouf Bamba comme représentant spécial de la Côte d’Ivoire. En France, c’est son collaborateur, Ally Coulibaly qui a été accrédité comme Ambassadeur. La Grande-Bretagne et le Canada ont retiré, fin décembre 2010, les accréditations des ambassadeurs nommés par M. Gbagbo. Ces pays ont dit qu`ils reconnaîtraient désormais les représentants désignés par M. Ouattara. Comme eux, les Etats-Unis ont accepté la nomination de Daouda Diabaté comme ambassadeur.
Pour le président élu selon le Conseil constitutionnel, il fallait réagir. C’est pourquoi, « en application du principe de réciprocité régissant les relations diplomatiques », le gouvernement Gbagbo a mis fin aux accréditations des ambassadeurs dont les pays ont reconnu l’ex-Premier ministre d’Houphouët Boigny comme vainqueur du second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Nicholas James Westcott (Grande Bretagne), Marie-Isabelle Massip (Canada), Jean Marc Simon (France), Philip Carter III (Usa) sont considérés dorénavant, à entendre Ahoua Don Mello, comme des « citoyens ordinaires ». Par conséquent, a-t-il précisé, ils ne sont plus les « interlocuteurs » du gouvernement Gbagbo. Vous avez dit bataille pour l’exercice effectif du pouvoir d’Etat ?
SYLLA A.