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Politique Publié le mardi 8 février 2011 | Le Mandat

Bouaké :Les Enseignants Rhdp soutiennent le Préfet de région

Depuis sa suspension par le régime illégitime de Gbagbo, le corps préfectoral de la région de la vallée du Bandama ne cesse de recevoir le soutien des différentes couches socio-politiques de la ville de Bouaké. Hier lundi 07 février 2011, ce sont les enseignants du RHDP qui ont apporté leur soutien au premier responsable de l’administration de la Vallée du Bandama. Pour la circonstance, la délégation des enseignants du RHDP était conduite par les quatre présidents de leurs structures, à savoir le Rassemblement des Enseignants Républicain (RER), la structure des enseignants du PDCI, celle des enseignants du MFA et celle de l’UDPCI. Leur porte-parole, Oumar Sidibé du RER a salué l’honnêteté du Préfet de région Aka Konin dans son rapport sur le déroulement des élections dans sa circonscription administrative. « Si le fait d’avoir dit la vérité qui a occasionné votre suspension, vous pouvez compter sur les enseignants du RHDP, car vous leur avez donné une leçon de courage, vous qui avez mis en péril vos acquis matériels pour vous mettre au service de la vérité », a-t-il ajouté. Il a conclu son intervention en rassurant le Préfet que « l’histoire retiendra ce geste de grande moralité » et que cette même histoire sait toujours récompenser les hommes de valeur. Dans sa réponse, le Préfet Aka Konin qui était entouré des deux Secrétaires généraux de préfecture a remercié ses hôtes du jour pour leur soutien à son égard. « J’ai commencé ma carrière administrative depuis 1975. Ce n’est pas au moment où je termine ma carrière que je vais tremper dans la magouille », a-t-il soutenu avant de dire avec conviction que ; « En agissant ainsi, j’ai voulu apporter ma contribution à la résolution de la crise en Côte d’ivoire par l’édification d’une société honnête ». « La politique et l’honnêteté ne doivent pas être antinomiques », a-t-il fait savoir à son auditoire. Avant de dire au revoir à ses hôtes il les a exhortés à faire de Bouaké une ville de paix où il fait bon vivre.

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