Tentative de confiscation du pouvoir d`Etat/Yamoussoukro : Gbagbo a fait de la cour d`Houphouët une véritable poudrière

Depuis le second tour du scrutin présidentiel qui a vu le président Laurent Gbagbo, candidat de Lmp être, battu à plate couture par son adversaire du Rhdp, Alassane Ouattara, et qui veut coûte que coûte s'accrocher au pouvoir, ne cesse de miser sur l'armée pour atteindre ses fins. Prêt donc à user de la violence et surtout à tuer les Ivoiriens, Laurent Gbagbo ne cesse de former les miliciens en plus de sa branche armée qui lui est restée fidèle jusqu'à ce jour. Ainsi l'on ne cesse de découvrir des caches d'armes un peu partout. A Yamoussoukro, en plus des camps militaires, de gendarmerie, et de police qui servent de lieu légal de dépôt d'armes, le président illégitime et sa bande armée sont allés troubler la quiétude des habitants du palais présidentiel en y convoyant jour et nuit des armes lourdes et légères. Transformant ainsi la résidence de l'apôtre de la paix en une poudrière. Une habitante de la cour que nous avons rencontrée crie sa colère devant cette grave atteinte à la mémoire de son grand-père, le président Félix Houphouët Boigny : " Laurent Gbagbo n'a jamais aimé Houphouët. Il l'a vilipendé en 90 en le faisant huer par les enfants. Il l'a toujours insulté jusqu'à sa mort. Celui qu'il traitait de voleur a construit ses maisons et Gbagbo, en plus de venir prendre du bon temps avec ses femmes, a fait aujourd'hui de la cour de cet grand homme de paix une véritable poudrière où toutes sortes d'armes s'y trouvent. Les avions de guerre Mi-24, les canons, les mercenaires libériens et angolais circulent au vu et au su de tout le monde. Nous qui vivons dans cette cour vivons dans la peur et dans l'insécurité. Pour Gbagbo, le Président Alassane va venir à Yamoussoukro, donc ses militaires sont prêts à en découdre avec l'escorte Onusienne qui viendra l'accompagner. C'est pourquoi, selon certains, ils convoient les armes ici. " a-t-elle signifié. Notons que suite à la danse " Adjanou qu'ont organisée les femmes du " V " baoulé et qui est dansé nuit et jour, le commandant Tapeco et ses hommes qui semblent avoir compris le message lancé par celles-ci ont dans la nuit de mardi à mercredi 9 février fait sortir le Mi-24 en pièces détachées dans un camion militaire couvert de bâches. "

Jean Paul LOUKOU