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Économie Publié le jeudi 10 février 2011 | Le Patriote

Economie moribonde, tensions sociopolitiques : Gbagbo, seul responsable des malheurs des Ivoiriens

Ils sont champions dans l’art de la manipulation et de l’intoxication. Gbagbo et son clan ont cette fâcheuse réputation de transformer les victimes de leur politique mafieuse en bourreaux. C’est le cas de le dire lorsque face à l’asphyxie économique et à l’impasse politique que vit notre pays, l’ex-chef de l’Etat et sa coterie de courtisans, sans honte ni remord, pointent du doigt le chef de l’Etat, SEM. Alassane Ouattara. Ils font croire aux âmes encore naïves qu’Alassane Ouattara que le peuple ivoirien a, souverainement et dans une consultation démocratique et transparente, adoubé à plus de 54% de suffrages exprimés, est le bourreau du même peuple. Une absurdité bien cocasse qui ne manque pas de susciter une certaine indifférence chez les personnes de bon sens. Et pourtant, c’est à ce jeu insensé qui frise le ridicule que jouent les Refondateurs en pleine tourmente existentielle. Bien malin qui pourrait connaitre les réelles motivations de l’hippopotame qui quitte l’eau douce du fleuve pour venir lécher les rosées des berges, a dit un sage africain. Un acte tout aussi absurde. En vérité, Gbagbo et ses sbires sont aux abois et ne savent pas que faire pour retrouver leur équilibre, tous leurs sens. Nonobstant la prise en otage de la télévision nationale et sa transformation en une télé «mille collines», par la manipulation et l’intox, le régime illégal de Gbagbo n’a pas réussi à convaincre les Ivoiriens de sa forfaiture. Alors, la nouvelle trouvaille est de faire porter le chapeau de la situation d’asphyxie économique actuelle au chef de l’Etat élu auquel Gbagbo refuse de céder le pouvoir. Et les rodomontades ne manquent pas pour tenter pour justifier l’injustifiable et défendre l’indéfendable. Ainsi, dans les fameux «Agoras et Parlements» et autres cercles vicieux entretenus par la Refondation, on donne dans la propagande mensongère en distillant de fausses notes du genre: «C’est Alassane qui empêche qu’on achète le café et le cacao des planteurs. Alassane fait peser de réelles menaces sur le salaire des fonctionnaires» etc. Tout ceci pour en arriver à la conclusion aussi réductrice que dilatoire que voici: «Alassane est le bourreau des Ivoiriens qu’il veut gouverner». La manipulation est ainsi utilisée pour tenter de retourner l’opinion et entretenir l’illusion chez les partisans qu’on est tient toujours bon la barre.

Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils ne croient aucunement pas à cette couleuvre que l’ex-chef de l’Etat veut leur faire avaler. Ils sont convaincus que si au lendemain de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par la CEI, Gbagbo avait quitté pacifiquement le pouvoir, on ne parlerait pas aujourd’hui de sanctions économiques de l’Union européenne, des Etats-Unis, de l’ONU, etc. Le refus de Gbagbo de se pilier au verdict des urnes clairement exprimé le 28 novembre 2010, est à la base de toutes les difficultés que vivent les Ivoiriens. Laurent Gbagbo en est le seul responsable. L’homme a rusé avec le peuple qui s’est finalement rendu compte que l’avenir n’était pas rassurant avec lui. C’est pourquoi, en toute indépendance, il a fait le pari du changement qualitatif en choisissant sans ambages le Dr. Alassane Ouattara. Gbagbo ne peut que s’en prendre à lui-même. En effet, avant sa prise de pouvoir dans «des conditions calamiteuses», il a fait des promesses mirobolantes à chaque composante de la société ivoirienne. Aux paysans, il a promis de payer le café et le cacao à 3000 F CFA le kilogramme. Aux étudiants, c’était la somme de dix milliards prélevés sur le budget de souveraineté de la Présidence de la République pour résoudre tous les problèmes de l’Université. La liberté et la diversité des opinions dans les médias d’Etat devraient être une réalité incontestable. Tout cela s’est avéré comme de vaines promesses. Les Ivoiriens ont pris leur responsabilité le 28 novembre dernier. Leur volonté doit être respectée. Dix ans de déliquescence et de misère, ça suffit.

Ibrahima B. Kamagaté
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