La crise post-électorale continue d’alimenter le débat politique ivoirien. La fédération des jeunesses du Nord a, à cet effet, organisé samedi dernier, à la place Inch’Allah de Koumassi, une manifestation. Afin que l’opinion soit suffisamment éclairée sur ce qui se passe réellement en Côte d’Ivoire. Le ministre Koné Katinan, parrain de la cérémonie, n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger la communauté dite internationale. Et de l’inviter à se rendre à l’évidence. C’est-à-dire qu’elle a perdu le combat qu’elle mène contre la Côte d’Ivoire. «Nous sommes vraiment déterminés. Et rien ne pourra nous arrêter. La guerre économique et les sanctions n’auront aucun effet sur nous. Parce que nous allons gagner ce combat. Alassane Ouattara n’est pas élu. En conséquence, il n’est pas le président de la Côte d’Ivoire. Parce que le Conseil constitutionnel a donné Laurent Gbagbo vainqueur.», fait-il remarquer. Et de s’élever contre l’attitude de la communauté internationale qui rejette les résultats donnés par l’instance suprême : «C’est une attitude raciste. En 2000, après le recomptage des voix aux Etats-Unis, la Cour suprême a donné Bush junior vainqueur. Personne n’a crié au scandale.
Pourquoi c’est en Côte d’Ivoire, on crie au loup. Nous n’allons pas céder». Avant d’indiquer : «Nous sommes dans la vérité. Il n’y a pas eu d’élection au Nord. Nos militants ont été violentés. Il y a eu bourrage d’urnes. Parce que le Rdr s’est rendu compte que les militants du Pdci ne sont pas sortis nombreux dans les autres régions. Raison pour laquelle, ce parti et ses rebelles se sont adonnés à de tels actes.» Par ailleurs, il promet que des cadres et des fils du Nord sont en train de s’organiser pour mettre fin à l’imposture d’Alassane Ouattara. «Nos parents sont pris en otage. Nous ne pouvons plus accepter que cette prise d’otage perdure. Parce qu’il n’a rien apporté à la région. Bien au contraire, c’est la désolation, la tristesse, la souffrance et la mort», déplore-t-il. Avant d’interpeller ses parents du Nord à ne pas se tromper de combat : «Alassane Ouattara ne mène pas le combat des populations du Nord. Mais celui de la France et de son ami Nicolas Sarkozy. La preuve, il n’a même pas une case au Nord. Encore moins entrepris des projets de développement quand il était Premier ministre». Dans son intervention, il n’a pas manqué de dénoncer les comportements de certains chefs d’Etat africains, notamment Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade et Goodluck Jonathan, dans la résolution de la crise post-électorale : «Ils font la honte de l’Afrique. Des chefs d’Etat qui se laissent manipuler par un chef d’Etat en l’occurrence Nicolas Sarkozy. Ils sont en mission commandée».
Yacouba Gbané
Pourquoi c’est en Côte d’Ivoire, on crie au loup. Nous n’allons pas céder». Avant d’indiquer : «Nous sommes dans la vérité. Il n’y a pas eu d’élection au Nord. Nos militants ont été violentés. Il y a eu bourrage d’urnes. Parce que le Rdr s’est rendu compte que les militants du Pdci ne sont pas sortis nombreux dans les autres régions. Raison pour laquelle, ce parti et ses rebelles se sont adonnés à de tels actes.» Par ailleurs, il promet que des cadres et des fils du Nord sont en train de s’organiser pour mettre fin à l’imposture d’Alassane Ouattara. «Nos parents sont pris en otage. Nous ne pouvons plus accepter que cette prise d’otage perdure. Parce qu’il n’a rien apporté à la région. Bien au contraire, c’est la désolation, la tristesse, la souffrance et la mort», déplore-t-il. Avant d’interpeller ses parents du Nord à ne pas se tromper de combat : «Alassane Ouattara ne mène pas le combat des populations du Nord. Mais celui de la France et de son ami Nicolas Sarkozy. La preuve, il n’a même pas une case au Nord. Encore moins entrepris des projets de développement quand il était Premier ministre». Dans son intervention, il n’a pas manqué de dénoncer les comportements de certains chefs d’Etat africains, notamment Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade et Goodluck Jonathan, dans la résolution de la crise post-électorale : «Ils font la honte de l’Afrique. Des chefs d’Etat qui se laissent manipuler par un chef d’Etat en l’occurrence Nicolas Sarkozy. Ils sont en mission commandée».
Yacouba Gbané