La Côte d’Ivoire est vraiment une république bananière où tout est permis. La preuve, des étudiants résidant dans les trois cités 1,2 et 3 de Port-Bouët, sans être des éléments des FDS (Forces de défense et de sécurité) ont choisi d’exercer le métier des armes. Kalachnikovs en bandoulière, pistolets automatiques en main, le tout ponctué par des chansons guerrières, ils s’adonnent, tous les samedis, à des exercices physiques dans la cité du maire Hortense Aka Anghui. Un fait auquel les populations ont fini à s’accommoder. Pourtant, le samedi dernier, les populations et mêmes les voyageurs en partance pour Grand-Bassam ou Aboisso, pourtant habituées aux faits, ont vécu une scène inhabituelle. « Je suis en route pour Grand-Bassam, ce que je viens de voir n’est pas digne d’une république. Des étudiants en armes, c’est impensable. Ils sont plus nombreux que d’habitude », témoigne, A.B Camille, joint au téléphone. Comme lui, la plupart des témoins de cette scène étaient stupéfaits. Au vu et au su de tous, ces étudiants vêtus en treillis militaires ont paradé dans la commune, ce qu’ils font depuis plusieurs semaines, sans être inquiétés par qui que ce soit. La FESCI, dont sont issus ces étudiants, vient de donner une autre preuve irréfutable de la présence de miliciens et mercenaires dans les rangs des FDS à la solde du régime FPI. Certainement que ces éléments font partie d’un plan funeste que préparent Laurent Gbagbo et ses hommes.
TL
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