C'est avec stupéfaction et indignation que nous avons appris arrestation et la détention, depuis le 28 janvier 2011, des journalistes Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charles, deux confrères avec qui les membres de l'AHFMK ont partagé les terrains de reportage. Comme un trophée de guerre, nos confrères ont été présentés, à la surprise générale, à la télévision d'Etat comme de vulgaires bandits et enroulés sous le manteau de rebelles, venus à Abidjan pour une opération militaire : Nos confrères de la télévision de Bouaké ont été emprisonnés sans avoir été inculpés. Nous ne saurons accepter cette grave atteinte à la liberté de presse à laquelle nous tenons comme à la prunelle de nos yeux et à la liberté tout court.
C'est pourquoi, l'AHFMK exprime sa profonde indignation devant ce triste sort réservé à nos confrères, condamne avec la dernière énergie l'accusation grossière et mensongère portée contre eux, exige instamment leur libération immédiate et sans condition. L'AHFMK tient à préciser que malgré la crise postélectorale, les journalistes de toutes les tendances dans la région des Savanes travaillent en toute quiétude et sérénité, contrairement aux allégations de M. César Etou, qui a déclaré à « Reporters sans frontières » que SKB (Silué Kanigui Brahima), correspondant de «Notre Voie» à Korhogo aurait quitté la ville pour des raisons de sécurité.
L'AHFMK souligne que les Forces Nouvelles depuis la crise de 2002 ont toujours associé tous les journalistes à leurs différentes activités, sans distinction.
L'AHFMK n'aurait accepté pour quelques raisons que ce soit, sans réagir, qu'un de ses membres soit traité de façon inhumaine, comme le sont les confrères de Bouaké à Abidjan. L'AHFMK qui revendique la liberté d'activité de la presse sur toute l'étendue du territoire national, espère que le changement opéré à la tête du CNP ne sera pas une entrave à la presse libre comme a tenté de faire le CNCA concernant les radios et télévisions nées pendant la crise.
Par ailleurs, l'AHFMK exprime son indéfectible soutient aux confrères Abou Sanogo et Gnahoré Charles et apporte par la même occasion un réconfort moral à leurs différentes familles.
L'AHFMK demande à la communauté nationale et internationale de continuer de mettre la pression pour que les deux journalistes recouvrent la liberté et rentrent dans leurs familles respectives.
Pour marquer notre mécontentement et notre solidarité à nos confrères l'AHFMK décrète la journée du mardi 15 février, “journée presse morte” à Korhogo. Elle sera marquée par la cessation de toute activité de presse (radio télévision et vente de journaux).
Fait à Korhogo,
le 11 février 20 février 2011.
Ont signé :
Niangoran Martial “Fraternité Matin”
N'Fobi Brou Faustin "AIP Korhogo"
Ben Kassamba "FNCI INFO"
Mack Dakota "Le Patriote"
Ali Ouattara “Soir Info”
Mazola “L'Expression”
Cheick Timité "Nord Sud Quotidien"
Mian Kidjo “Notre Heure”
Diarra Zoumana "Radio Tropic 1"
Tommy Korona "Radio Nord Sud"
Fané Mamadou « SRTV (Savane Radio Télévision)
Frick Max Eugène « Radio Péléforo Gon»
Amontchi Jean Claude «Radio Satellite"
Silué Mêlêhê « Radio Sinaï»
C'est pourquoi, l'AHFMK exprime sa profonde indignation devant ce triste sort réservé à nos confrères, condamne avec la dernière énergie l'accusation grossière et mensongère portée contre eux, exige instamment leur libération immédiate et sans condition. L'AHFMK tient à préciser que malgré la crise postélectorale, les journalistes de toutes les tendances dans la région des Savanes travaillent en toute quiétude et sérénité, contrairement aux allégations de M. César Etou, qui a déclaré à « Reporters sans frontières » que SKB (Silué Kanigui Brahima), correspondant de «Notre Voie» à Korhogo aurait quitté la ville pour des raisons de sécurité.
L'AHFMK souligne que les Forces Nouvelles depuis la crise de 2002 ont toujours associé tous les journalistes à leurs différentes activités, sans distinction.
L'AHFMK n'aurait accepté pour quelques raisons que ce soit, sans réagir, qu'un de ses membres soit traité de façon inhumaine, comme le sont les confrères de Bouaké à Abidjan. L'AHFMK qui revendique la liberté d'activité de la presse sur toute l'étendue du territoire national, espère que le changement opéré à la tête du CNP ne sera pas une entrave à la presse libre comme a tenté de faire le CNCA concernant les radios et télévisions nées pendant la crise.
Par ailleurs, l'AHFMK exprime son indéfectible soutient aux confrères Abou Sanogo et Gnahoré Charles et apporte par la même occasion un réconfort moral à leurs différentes familles.
L'AHFMK demande à la communauté nationale et internationale de continuer de mettre la pression pour que les deux journalistes recouvrent la liberté et rentrent dans leurs familles respectives.
Pour marquer notre mécontentement et notre solidarité à nos confrères l'AHFMK décrète la journée du mardi 15 février, “journée presse morte” à Korhogo. Elle sera marquée par la cessation de toute activité de presse (radio télévision et vente de journaux).
Fait à Korhogo,
le 11 février 20 février 2011.
Ont signé :
Niangoran Martial “Fraternité Matin”
N'Fobi Brou Faustin "AIP Korhogo"
Ben Kassamba "FNCI INFO"
Mack Dakota "Le Patriote"
Ali Ouattara “Soir Info”
Mazola “L'Expression”
Cheick Timité "Nord Sud Quotidien"
Mian Kidjo “Notre Heure”
Diarra Zoumana "Radio Tropic 1"
Tommy Korona "Radio Nord Sud"
Fané Mamadou « SRTV (Savane Radio Télévision)
Frick Max Eugène « Radio Péléforo Gon»
Amontchi Jean Claude «Radio Satellite"
Silué Mêlêhê « Radio Sinaï»