Les cantonnements des Eaux et Forêts de Gagnoa et Issia ont reçu la semaine passée la visite de leur ministre de tutelle. Cette a permis au ministre Koffi Koffi Lazare de toucher du doigt les réalités du terrain. Et surtout d’envisager des mesures urgentes à prendre pour la protection des forêts.
A Gagnoa, le Colonel Gueu Félix, Directeur régional des Eaux et Forêts de Daloa, a regretté la mauvaise santé du secteur forestier dû à la situation de crise que traverse la Côte d’Ivoire. Mais aussi à l’appauvrissement et au démantèlement des périmètres d’exploitation forestière dont la production globale de bois est passée de 416788 m3 en 2002 à 108076 m3 en 2010, soit une baisse relative de 74% en l’espace d’une décennie. Avant d’expliquer les freins dans leurs missions d’encadrement et de contrôle des activités forestières qui se résument en manque généralisé de moyen de mobilité. Et d’insuffisance chronique des allocations budgétaires. Il a toutefois rappelé que le dernier équipement des services en moyens de mobilité date de 1988, année de la forêt. A Issia, le Commandant Kouassi Attiégoua, Chef de Cantonnement des Eaux et Forêts a insisté hormis les difficultés déjà susmentionnées, sur le problème du bail administratif qui se pose actuellement aux agents forestiers qui sont menacés d’expulsion par leurs propriétaires.
Ainsi que sur le paiement des primes alimentaires que leur reste devoir le gouvernement de Côte d’Ivoire. Le ministre Koffi Koffi Lazare s’est étonné du manque de matériels roulant pour mener à bien la tâche difficile qui incombe aux agents des eaux et forêts. Pour ce faire, il a promis que ses services feront tout pour que cette situation soit réglée pour le bien de tous. Et en ce qui concerne la prime alimentaire, il a rassuré les forestiers pour dire qu’en accord avec leurs premiers responsables, cette disposition est déjà acquise par le Cema. Seule reste la disponibilité des ressources financières pour les satisfaire. S’agissant de ce que les agents qualifient de frustration perpétuelle du gouvernement par les décisions à l’endroit des agents des Eaux et Forêts, le ministre Koffi Koffi leur a demandé de réfléchir pour définir leur catégorisation. Car ajoute-t-il : « Vous ne pouvez pas être tantôt fonctionnaire, tantôt militaire, selon que la situation vous arrange. Ce qui vous vaut l’appellation de Para- militaires. Mais si vous décidez d’être considérés comme des forces de défense et de sécurité à part entière, alors nous nous battrons pour qu’une école soit mise à votre disposition selon les règles en vigueur. Et vous aurez une formation type ».
Y.Gbané
(Source service de communication du Minef)
A Gagnoa, le Colonel Gueu Félix, Directeur régional des Eaux et Forêts de Daloa, a regretté la mauvaise santé du secteur forestier dû à la situation de crise que traverse la Côte d’Ivoire. Mais aussi à l’appauvrissement et au démantèlement des périmètres d’exploitation forestière dont la production globale de bois est passée de 416788 m3 en 2002 à 108076 m3 en 2010, soit une baisse relative de 74% en l’espace d’une décennie. Avant d’expliquer les freins dans leurs missions d’encadrement et de contrôle des activités forestières qui se résument en manque généralisé de moyen de mobilité. Et d’insuffisance chronique des allocations budgétaires. Il a toutefois rappelé que le dernier équipement des services en moyens de mobilité date de 1988, année de la forêt. A Issia, le Commandant Kouassi Attiégoua, Chef de Cantonnement des Eaux et Forêts a insisté hormis les difficultés déjà susmentionnées, sur le problème du bail administratif qui se pose actuellement aux agents forestiers qui sont menacés d’expulsion par leurs propriétaires.
Ainsi que sur le paiement des primes alimentaires que leur reste devoir le gouvernement de Côte d’Ivoire. Le ministre Koffi Koffi Lazare s’est étonné du manque de matériels roulant pour mener à bien la tâche difficile qui incombe aux agents des eaux et forêts. Pour ce faire, il a promis que ses services feront tout pour que cette situation soit réglée pour le bien de tous. Et en ce qui concerne la prime alimentaire, il a rassuré les forestiers pour dire qu’en accord avec leurs premiers responsables, cette disposition est déjà acquise par le Cema. Seule reste la disponibilité des ressources financières pour les satisfaire. S’agissant de ce que les agents qualifient de frustration perpétuelle du gouvernement par les décisions à l’endroit des agents des Eaux et Forêts, le ministre Koffi Koffi leur a demandé de réfléchir pour définir leur catégorisation. Car ajoute-t-il : « Vous ne pouvez pas être tantôt fonctionnaire, tantôt militaire, selon que la situation vous arrange. Ce qui vous vaut l’appellation de Para- militaires. Mais si vous décidez d’être considérés comme des forces de défense et de sécurité à part entière, alors nous nous battrons pour qu’une école soit mise à votre disposition selon les règles en vigueur. Et vous aurez une formation type ».
Y.Gbané
(Source service de communication du Minef)