Depuis que le chef de l’Etat Laurent Gbagbo a instruit ses collaborateurs, avec à leur tête le ministre de l’Economie et des Finances, Désiré Dallo, de trouver d’autres partenaires pour la relance de l’économie ivoirienne, beaucoup d’opérateurs ont saisi la balle au bond. Notamment le directeur général de World Trading Company (WTC), Innocent N’Guessan, qui donne ici les clefs d’un éventuel succès de cette approche économique.
Notre Voie : Le président de la République, Laurent Gbagbo, a décidé de diversifier les partenaires économiques de la Côte d’Ivoire. Que pensez-vous de cette décision ?
Innocent N’Guessan : C’est une grande décision de la part de notre chef de l’Etat, et je crois que chaque Ivoirien devra, à son humble niveau, rechercher des partenaires dans son domaine d’activités. Bien entendu, cela devra passer par des structures d’intermédiation ou autres cabinets spécialisés. Le plus important, c’est de maintenir l’économie de notre pays debout. Pour ce
faire, il nous faut regarder premièrement entre nous Africains, deuxièmement vers l’Asie (la Chine, l’Inde) et, enfin, vers l’Amérique latine (Brésil).
N.V. : Le peuple chinois est un peuple méconnu des Ivoiriens. Pour vous qui le pratiquez depuis 5 ans, qu’estimez-vous que ce peuple peut apporter à la Côte d’Ivoire actuellement en crise ?
I.N. : J’ai beaucoup d’admiration pour le peuple chinois qui est un peuple travailleur et très respectueux de ses lois et traditions.
Le peuple chinois respecte les autres peuples. Quand, par exemple, les Chinois viennent chez vous, c’est pour des échanges économiques. Ils ne s’ingéreront jamais dans votre politique intérieure. Je pense que ce peuple peut communiquer aux Ivoiriens son grand sens du travail. Partis de peu, les Chinois sont arrivés au sommet par l’union, le travail et le respect de leurs traditions. Ces qualités manquent véritablement chez nous.
N.V. :Parlez-nous de la Chine sur le plan économique mondial et de vos missions de prospection économique en République populaire de Chine.
I.N. : La Chine a réussi à hisser son économie dans le tiercé mondial. Pendant que la crise économique battait son plein, elle a injecté de l’argent dans l’économie américaine par l’achat de bon de Trésor. Elle est devenue l’usine du monde entier et constitue le plus grand marché de consommation de notre monde. Nous avons remarqué, par ailleurs, au niveau de World Trading
Company, que tout le monde fabrique en Chine et ensuite ces produits atterrissent sur nos marchés en Afrique via des pays occidentaux, cela est injuste. Nous avons institué les missions de prospection économique pour créer des partenariats entre opérateurs économiques de notre pays et de la Chine. Aujourd’hui, si, par exemple, une Pme ivoirienne a pour partenaire une
usine chinoise, cette Pme-là va forcément avoir des coûts réduits et, par conséquent, être compétitive. La Pme ivoirienne pourra, de ce fait, bénéficier de transfert de technologies.
Pour la relance économique de notre pays, nous proposons déjà une mission de prospection de grande envergure en direction de la Chine du 6 au 17 mars prochain. Cette mission, contrairement aux autres que nous avons déjà organisées, se situe dans le cadre de la recherche de partenariats prônés par le chef de l’Etat. Nous avons ciblé des secteurs d’activités touchés
directement par la crise actuelle (vivrier, transports, bétail, bâtiments et travaux publics, industriels, etc.). Cette mission concerne tous les opérateurs économiques quel que soit leur bord politique, car il s’agit de la relance des affaires par la diversification des partenaires. Il faut souligner aussi que la Chine va être un grand consommateur de nos matières premières. Alors il sera question pour nous Ivoiriens de vendre directement nos produits agricoles et autres au vaste continent asiatique, en passant, bien entendu, par la Chine.
Interview réalisée par Marcellin Boguy
Notre Voie : Le président de la République, Laurent Gbagbo, a décidé de diversifier les partenaires économiques de la Côte d’Ivoire. Que pensez-vous de cette décision ?
Innocent N’Guessan : C’est une grande décision de la part de notre chef de l’Etat, et je crois que chaque Ivoirien devra, à son humble niveau, rechercher des partenaires dans son domaine d’activités. Bien entendu, cela devra passer par des structures d’intermédiation ou autres cabinets spécialisés. Le plus important, c’est de maintenir l’économie de notre pays debout. Pour ce
faire, il nous faut regarder premièrement entre nous Africains, deuxièmement vers l’Asie (la Chine, l’Inde) et, enfin, vers l’Amérique latine (Brésil).
N.V. : Le peuple chinois est un peuple méconnu des Ivoiriens. Pour vous qui le pratiquez depuis 5 ans, qu’estimez-vous que ce peuple peut apporter à la Côte d’Ivoire actuellement en crise ?
I.N. : J’ai beaucoup d’admiration pour le peuple chinois qui est un peuple travailleur et très respectueux de ses lois et traditions.
Le peuple chinois respecte les autres peuples. Quand, par exemple, les Chinois viennent chez vous, c’est pour des échanges économiques. Ils ne s’ingéreront jamais dans votre politique intérieure. Je pense que ce peuple peut communiquer aux Ivoiriens son grand sens du travail. Partis de peu, les Chinois sont arrivés au sommet par l’union, le travail et le respect de leurs traditions. Ces qualités manquent véritablement chez nous.
N.V. :Parlez-nous de la Chine sur le plan économique mondial et de vos missions de prospection économique en République populaire de Chine.
I.N. : La Chine a réussi à hisser son économie dans le tiercé mondial. Pendant que la crise économique battait son plein, elle a injecté de l’argent dans l’économie américaine par l’achat de bon de Trésor. Elle est devenue l’usine du monde entier et constitue le plus grand marché de consommation de notre monde. Nous avons remarqué, par ailleurs, au niveau de World Trading
Company, que tout le monde fabrique en Chine et ensuite ces produits atterrissent sur nos marchés en Afrique via des pays occidentaux, cela est injuste. Nous avons institué les missions de prospection économique pour créer des partenariats entre opérateurs économiques de notre pays et de la Chine. Aujourd’hui, si, par exemple, une Pme ivoirienne a pour partenaire une
usine chinoise, cette Pme-là va forcément avoir des coûts réduits et, par conséquent, être compétitive. La Pme ivoirienne pourra, de ce fait, bénéficier de transfert de technologies.
Pour la relance économique de notre pays, nous proposons déjà une mission de prospection de grande envergure en direction de la Chine du 6 au 17 mars prochain. Cette mission, contrairement aux autres que nous avons déjà organisées, se situe dans le cadre de la recherche de partenariats prônés par le chef de l’Etat. Nous avons ciblé des secteurs d’activités touchés
directement par la crise actuelle (vivrier, transports, bétail, bâtiments et travaux publics, industriels, etc.). Cette mission concerne tous les opérateurs économiques quel que soit leur bord politique, car il s’agit de la relance des affaires par la diversification des partenaires. Il faut souligner aussi que la Chine va être un grand consommateur de nos matières premières. Alors il sera question pour nous Ivoiriens de vendre directement nos produits agricoles et autres au vaste continent asiatique, en passant, bien entendu, par la Chine.
Interview réalisée par Marcellin Boguy