ABIDJAN - Le gouvernement d'Alassane Ouattara, reconnu
président ivoirien par la communauté internationale, a rejeté vendredi la
réquisition de deux filiales de banques françaises annoncée par son rival, le
chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo.
Les réquisitions de la SGBCI et de la Bicici, respectivement filiales de la
Société Générale et de BNP Paribas, décidées jeudi "en toute illégitimité et
en toute illégalité, sont nulles et de nul effet", affirme dans un communiqué
le porte-parole Patrick Achi.
Selon lui, la fermeture cette semaine de la plupart des grandes banques
commerciales a été engendrée par les "agissements" du gouvernement Gbagbo
"tendant à saper les bases même de notre système bancaire et financier, à
compromettre la sécurité de l'épargne des populations aussi bien que des
opérateurs économiques".
Le gouvernement Ouattara "tient Laurent Gbagbo et son gouvernement
illégitime pour personnellement responsables des conséquences de cette
fermeture, en particulier des souffrances grandissantes qu'elle inflige" aux
Ivoiriens.
Laurent Gbagbo a annoncé jeudi soir son intention de "prendre le contrôle"
de banques qui ont fermé provisoirement cette semaine, notamment la SGBCI et
la Bicici, afin d'"assurer l'accès des Ivoiriens et des opérateurs économiques
à leurs avoirs" dans "les plus brefs délais".
La déstabilisation du secteur bancaire qui a mené à ces fermetures est une
conséquence de la crise post-électorale opposant M. Gbagbo et M. Ouattara.
La France, ex-puissance coloniale, a "condamné" vendredi l'annonce de "la
nationalisation" de banques étrangères, tout en la jugeant sans "effet en
droit puisqu'elle émane d'autorités qui ne sont pas légitimes".
Vendredi, des éléments des forces de sécurité fidèles au sortant avaient
pris position à Abidjan devant les sièges de la SGBCI et de la Bicici.
président ivoirien par la communauté internationale, a rejeté vendredi la
réquisition de deux filiales de banques françaises annoncée par son rival, le
chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo.
Les réquisitions de la SGBCI et de la Bicici, respectivement filiales de la
Société Générale et de BNP Paribas, décidées jeudi "en toute illégitimité et
en toute illégalité, sont nulles et de nul effet", affirme dans un communiqué
le porte-parole Patrick Achi.
Selon lui, la fermeture cette semaine de la plupart des grandes banques
commerciales a été engendrée par les "agissements" du gouvernement Gbagbo
"tendant à saper les bases même de notre système bancaire et financier, à
compromettre la sécurité de l'épargne des populations aussi bien que des
opérateurs économiques".
Le gouvernement Ouattara "tient Laurent Gbagbo et son gouvernement
illégitime pour personnellement responsables des conséquences de cette
fermeture, en particulier des souffrances grandissantes qu'elle inflige" aux
Ivoiriens.
Laurent Gbagbo a annoncé jeudi soir son intention de "prendre le contrôle"
de banques qui ont fermé provisoirement cette semaine, notamment la SGBCI et
la Bicici, afin d'"assurer l'accès des Ivoiriens et des opérateurs économiques
à leurs avoirs" dans "les plus brefs délais".
La déstabilisation du secteur bancaire qui a mené à ces fermetures est une
conséquence de la crise post-électorale opposant M. Gbagbo et M. Ouattara.
La France, ex-puissance coloniale, a "condamné" vendredi l'annonce de "la
nationalisation" de banques étrangères, tout en la jugeant sans "effet en
droit puisqu'elle émane d'autorités qui ne sont pas légitimes".
Vendredi, des éléments des forces de sécurité fidèles au sortant avaient
pris position à Abidjan devant les sièges de la SGBCI et de la Bicici.