Les Etats-Unis ont vivement condamné
vendredi la réquisition par le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo de
filiales ivoiriennes de banques étrangères, jugeant que cela pouvait avoir de
"graves conséquences sur la stabilité monétaire".
WASHINGTON - "Nous condamnons vivement cet acte", a dit à des journalistes le
porte-parole du département d`Etat Philip Crowley, ajoutant que "la
nationalisation de banques pouvait avoir de graves conséquences sur la
stabilité monétaire et la confiance des investisseurs" en Côte d`Ivoire.
Après la fermeture de plusieurs banques depuis lundi, Laurent Gbagbo a
annoncé jeudi son intention de "prendre le contrôle" des filiales ivoiriennes
des banques françaises BNP Paribas et Société Générale, alors que le système
bancaire du pays se bloque du fait de la crise post-électorale.
"Les banques ont fermé parce que l`ancien président Gbagbo a tenté de les
contraindre à participer à des transactions bancaires irrégulières afin de
contourner les mesures de la communauté internationale", a ajouté le
porte-parole américain.
"La communauté internationale a mis ces mesures en place parce que Gbagbo
refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, largement reconnu comme étant
le gagnant légitime de l`élection présidentielle de novembre", a-t-il souligné.
"Cette crise politique continue d`avoir un impact réel sur les citoyens
ivoiriens qui ont attendu pendant longtemps la paix et la prospérité après des
années d`instabilité et de guerre civile", a estimé le porte-parole.
"Les gouvernements protègent les banques, mais en Côte d`Ivoire Laurent
Gbagbo les vole, littéralement, discréditant encore plus sa prétention au
pouvoir", a-t-il ajouté plus tard sur le site de micro-messages Twitter.
vendredi la réquisition par le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo de
filiales ivoiriennes de banques étrangères, jugeant que cela pouvait avoir de
"graves conséquences sur la stabilité monétaire".
WASHINGTON - "Nous condamnons vivement cet acte", a dit à des journalistes le
porte-parole du département d`Etat Philip Crowley, ajoutant que "la
nationalisation de banques pouvait avoir de graves conséquences sur la
stabilité monétaire et la confiance des investisseurs" en Côte d`Ivoire.
Après la fermeture de plusieurs banques depuis lundi, Laurent Gbagbo a
annoncé jeudi son intention de "prendre le contrôle" des filiales ivoiriennes
des banques françaises BNP Paribas et Société Générale, alors que le système
bancaire du pays se bloque du fait de la crise post-électorale.
"Les banques ont fermé parce que l`ancien président Gbagbo a tenté de les
contraindre à participer à des transactions bancaires irrégulières afin de
contourner les mesures de la communauté internationale", a ajouté le
porte-parole américain.
"La communauté internationale a mis ces mesures en place parce que Gbagbo
refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, largement reconnu comme étant
le gagnant légitime de l`élection présidentielle de novembre", a-t-il souligné.
"Cette crise politique continue d`avoir un impact réel sur les citoyens
ivoiriens qui ont attendu pendant longtemps la paix et la prospérité après des
années d`instabilité et de guerre civile", a estimé le porte-parole.
"Les gouvernements protègent les banques, mais en Côte d`Ivoire Laurent
Gbagbo les vole, littéralement, discréditant encore plus sa prétention au
pouvoir", a-t-il ajouté plus tard sur le site de micro-messages Twitter.