Faits marquants Inexplicable !!!

J’ai ouï dire une chose absolument difficile à admettre. Si le panel des cinq chefs d’Etat arrive sur les bords de la lagune Ebrié et qu’il demande au perdant de la présidentielle du 28 novembre, de céder le fauteuil, il ne va pas l’accepter. De ces missionnaires, dit-on, le vaincu du 28 novembre attend une et unique chose : lui président et le vainqueur du scrutin, vice-président. Comment cela est-il possible ? Même la Constitution que le camp des perdants présente comme un livre infaillible et inviolable ne prévoit, nulle part, pareil attelage. Pourquoi ne devrait-on pas confirmer la défaite du champion de la refondation ? Combien de temps ou de morts lui faut-il pour qu’il comprenne que le bon peuple de Côte d’Ivoire ne lui a pas accordé la faveur de ses suffrages ? Au moins comme le dit le certificateur agréé par toutes les parties, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, l’écart des voix prêtait à confusion, s’il était maigre, le débat était possible. Mais là, la différence de voix est-elle qu’aucun n’ arrangement qui accorderait le moindre partage de pouvoir n’est possible. L’opposant historique a été littéralement balayé par son adversaire. En réalité, le score est de 60% contre 40%. Ce qui a permis au certificateur d’insister sur le fait que même si l’on prend en compte les revendications du camp du président sortant, Alassane Ouattara reste toujours en tête des votes. C’est d’ailleurs pour cela que nous nous retrouvons aujourd’hui à 54,10% pour le candidat du RHDP et 45,90% pour celui qui disait être le seul candidat des Ivoiriens. Le bon peuple de Côte d’Ivoire veut simplement que sa volonté soit respectée. Il a choisi l’ancien directeur général adjoint du FMI, l’houphouétiste Alassane Ouattara, pour présider à sa destinée, pour les cinq ans à venir. Le message est clair, sans ambiguïté. Et le bon peuple de Côte d’Ivoire compte sur la sagesse et l’esprit de justice du panel de l’UA pour traduire dans les faits, son choix librement exprimé. La personnalité et le programme des candidats ont été passés au crible fin. Le passage aux affaires des prétendants a été interrogé. C’est fort des résultats de toutes ces investigations, que les deux-tiers des électeurs ivoiriens ont élu Alassane Ouattara. Ils peuvent jurer n’avoir pas subi des influences malfaisantes de quelque puissance impérialiste occidentale. Bienvenue au panel des chefs d’Etat !