Venus de quarante six (46) villages sur la cinquantaine que compte le canton Akouè, les chefs ainsi que leurs notables se sont retrouvés autour de leur chef Canton en la personne de nanan Augustin Boigny N'dri III, le dimanche 20 février dernier à sa résidence privée sise au quartier Millionnaire. Et ce, pour plancher sur la crise post électorale que traverse la Côte d'Ivoire. Mais surtout arrêter des décisions quant à la mauvaise gestion de cette crise au niveau local par le Préfet de région Nassa Dacoury. Après un peu plus de deux heures de réflexion, ceux-ci avec à leur tête le premier responsable du canton Akouè sont allés au domicile du préfet lui livrer la teneur de leur réflexion. Nanan Konan Kan, Chef du village de Kami, porte parole des chefs Akouè dans une franchise sans pareille a livré le message suivant :
Monsieur le préfet de Région, préfet du département de Yamoussoukro, au nom du Chef Canton des Akouè, et du peuple Akouè, j'ai été fait porte-parole afin de vous transmettre les réflexions qui ont été faites depuis la rencontre avec tout le peuple Akouè. Trente trois (33) villages à l'origine, nous nous retrouvons avec une cinquantaine de villages aujourd'hui. Parce que des campements, sont devenus de gros villages et sont considérés comme des villages Akouè. Et j'ai été chargé de vous porter le message de sorti issu réflexion des Chefs Akouè réunis ce matin. Comme Maurice, notre fils, le disait tout à l'heure, vous avez été accueilli, vous avez été baptisé au nom de Yablé Yao, nous en sommes heureux. Le peuple Akouè est un peuple très hospitalier. C'est d'ailleurs ce pour quoi feu Houphouët Boigny disait nous sommes un peuple hospitalier, la Côte d'Ivoire et nous restons hospitaliers. Et comme il a dit l'origine de son peuple, c'est Yamoussoukro, il l'a cité particulièrement, on reste toujours hospitalier à Yamoussoukro. De ce fait lorsque nous recevons, nous prenons le soin de donner la place qu'il faut à notre hôte. Vous êtes notre premier responsable administratif à Yamoussoukro et nous en sommes fiers et nous reconnaissons votre franchise dans votre travail, ça nous réjoui d'ailleurs. Aujourd'hui, le peuple Akouè est l'un des peuples qui, bien qu'hospitalier, bien que fraternel, mais comme on le dit, " qui aime bien châtie bien " et donc ne sait pas cacher la vérité et donc lorsqu'elle est là, il faut la sortir. J'ai été fait porte parole et je vais vous livrer ce qui a été dit. Nous avons depuis 5 ans 10 ans même et peut être un peu plus, été plongé dans une crise. Crise politique j'entends dire. Aujourd'hui, nous avons plusieurs partis en Côte d'Ivoire. Le chef est apolitique. Le Pdci dont le berceau est Yamoussoukro, je peux le dire sans regarder derrière, mais aujourd'hui que ce soit le Fpi, le Pit, le Rdr, le Mfa…, aujourd'hui, n'importe quel parti qui arrive à Yamoussoukro est notre parti, nous les chefs. Et nous sommes prêts, disposés et disponibles à recevoir tous les représentants de tous les partis. Pour preuve, dans nos villages, tous ces partis son représentés. Et c'est tout à fait normal. Parce que nous pensons aussi que le développement c'est aussi ça. Aujourd'hui, nous vivons le multipartisme et avec la crise que nous avons vécu, aidés par la communauté internationale, aujourd'hui, on est allé jusqu'aux élections. On a fait le premier tour, ils étaient plusieurs en lice. Au deuxième, tour ils étaient deux candidats. Les résultats ont été donnés et nous connaissons la suite à savoir la crise post-électorale. De ces élections, nous avons un Conseil constitutionnal en Côte d'Ivoire qui a proclamé son résultat en disant que c'est le président Laurent Gbagbo qui a été élu. Cependant, nous avons fait appel à la Communauté Internationale pour suivre nos élections et la Communauté Internationale nous a donné un résultat que nous à Yamoussoukro ayant voté à plus de 80% Alassane Dramane Ouattara, nous ne faisons pas de campagne, les élections sont finies, nous pensons que c'est lui qui a gagné les élections. Vous, Préfet de la région des Lacs, premier responsable administratif de la ville de Yamoussoukro, toute la population de Yamoussoukro avec leurs chefs devant, nous vous demandons d'être républicain entant que premier administrateur de Yamoussoukro parce que nous vous avons déjà accueilli et baptisé. Vous êtes notre parent et nous vous demandons d'être républicain. De ce fait, nous disons, républicain nous partageons la vie ensemble, nous mènerons toujours la vie ensemble mais si au-delà de ça vous êtes partie prenante, la population va lever son hospitalité pour dire monsieur, vous refusez de vivre avec nous. Et vous demander même au besoin, que vous nous libérez de notre ville, c'est-à-dire Yamoussoukro. Excusez moi, mais comme je le disais tout à l'heure, lorsque la vérité est là, le peuple Akouè se charge toujours de le dire. Et c'est en cela que nous sommes entrain de le dire mais restant toujours hospitalier parce que c'est le mot cher à feu Houphouët Boigny. C'est d'ailleurs en cela quand on parle de la Basilique c'est ici à Yamoussoukro, la Fondation de la paix, c'est ici à Yamoussoukro. La terre de paix de notre pays c'est Yamoussoukro. Nous faisons en sorte de maintenir cet équilibre de paix sur notre terroir de Yamoussoukro. Ça c'est le premier point sur lequel nous voulons vous interpeller. Le second point nous l'avons développé dans le premier point à savoir que pour nous le seul résultat que nous reconnaissons c'est le résultat donné par la Commission électorale indépendante et certifié par l'Onu à travers son représentant en Côte d'Ivoire.
J.P.L
Monsieur le préfet de Région, préfet du département de Yamoussoukro, au nom du Chef Canton des Akouè, et du peuple Akouè, j'ai été fait porte-parole afin de vous transmettre les réflexions qui ont été faites depuis la rencontre avec tout le peuple Akouè. Trente trois (33) villages à l'origine, nous nous retrouvons avec une cinquantaine de villages aujourd'hui. Parce que des campements, sont devenus de gros villages et sont considérés comme des villages Akouè. Et j'ai été chargé de vous porter le message de sorti issu réflexion des Chefs Akouè réunis ce matin. Comme Maurice, notre fils, le disait tout à l'heure, vous avez été accueilli, vous avez été baptisé au nom de Yablé Yao, nous en sommes heureux. Le peuple Akouè est un peuple très hospitalier. C'est d'ailleurs ce pour quoi feu Houphouët Boigny disait nous sommes un peuple hospitalier, la Côte d'Ivoire et nous restons hospitaliers. Et comme il a dit l'origine de son peuple, c'est Yamoussoukro, il l'a cité particulièrement, on reste toujours hospitalier à Yamoussoukro. De ce fait lorsque nous recevons, nous prenons le soin de donner la place qu'il faut à notre hôte. Vous êtes notre premier responsable administratif à Yamoussoukro et nous en sommes fiers et nous reconnaissons votre franchise dans votre travail, ça nous réjoui d'ailleurs. Aujourd'hui, le peuple Akouè est l'un des peuples qui, bien qu'hospitalier, bien que fraternel, mais comme on le dit, " qui aime bien châtie bien " et donc ne sait pas cacher la vérité et donc lorsqu'elle est là, il faut la sortir. J'ai été fait porte parole et je vais vous livrer ce qui a été dit. Nous avons depuis 5 ans 10 ans même et peut être un peu plus, été plongé dans une crise. Crise politique j'entends dire. Aujourd'hui, nous avons plusieurs partis en Côte d'Ivoire. Le chef est apolitique. Le Pdci dont le berceau est Yamoussoukro, je peux le dire sans regarder derrière, mais aujourd'hui que ce soit le Fpi, le Pit, le Rdr, le Mfa…, aujourd'hui, n'importe quel parti qui arrive à Yamoussoukro est notre parti, nous les chefs. Et nous sommes prêts, disposés et disponibles à recevoir tous les représentants de tous les partis. Pour preuve, dans nos villages, tous ces partis son représentés. Et c'est tout à fait normal. Parce que nous pensons aussi que le développement c'est aussi ça. Aujourd'hui, nous vivons le multipartisme et avec la crise que nous avons vécu, aidés par la communauté internationale, aujourd'hui, on est allé jusqu'aux élections. On a fait le premier tour, ils étaient plusieurs en lice. Au deuxième, tour ils étaient deux candidats. Les résultats ont été donnés et nous connaissons la suite à savoir la crise post-électorale. De ces élections, nous avons un Conseil constitutionnal en Côte d'Ivoire qui a proclamé son résultat en disant que c'est le président Laurent Gbagbo qui a été élu. Cependant, nous avons fait appel à la Communauté Internationale pour suivre nos élections et la Communauté Internationale nous a donné un résultat que nous à Yamoussoukro ayant voté à plus de 80% Alassane Dramane Ouattara, nous ne faisons pas de campagne, les élections sont finies, nous pensons que c'est lui qui a gagné les élections. Vous, Préfet de la région des Lacs, premier responsable administratif de la ville de Yamoussoukro, toute la population de Yamoussoukro avec leurs chefs devant, nous vous demandons d'être républicain entant que premier administrateur de Yamoussoukro parce que nous vous avons déjà accueilli et baptisé. Vous êtes notre parent et nous vous demandons d'être républicain. De ce fait, nous disons, républicain nous partageons la vie ensemble, nous mènerons toujours la vie ensemble mais si au-delà de ça vous êtes partie prenante, la population va lever son hospitalité pour dire monsieur, vous refusez de vivre avec nous. Et vous demander même au besoin, que vous nous libérez de notre ville, c'est-à-dire Yamoussoukro. Excusez moi, mais comme je le disais tout à l'heure, lorsque la vérité est là, le peuple Akouè se charge toujours de le dire. Et c'est en cela que nous sommes entrain de le dire mais restant toujours hospitalier parce que c'est le mot cher à feu Houphouët Boigny. C'est d'ailleurs en cela quand on parle de la Basilique c'est ici à Yamoussoukro, la Fondation de la paix, c'est ici à Yamoussoukro. La terre de paix de notre pays c'est Yamoussoukro. Nous faisons en sorte de maintenir cet équilibre de paix sur notre terroir de Yamoussoukro. Ça c'est le premier point sur lequel nous voulons vous interpeller. Le second point nous l'avons développé dans le premier point à savoir que pour nous le seul résultat que nous reconnaissons c'est le résultat donné par la Commission électorale indépendante et certifié par l'Onu à travers son représentant en Côte d'Ivoire.
J.P.L
