L'ancien président de la République lance sa machine à exterminer le peuple. Gbagbo a décidé de tuer les Ivoiriens qui contestent le pouvoir qu'il usurpe depuis le 28 novembre. Hier, les services de la présidence, commandés par son cousin et conseiller militaire, Kadet Bertin, ont recruté 5000 miliciens pour les incorporer dans l'armée. Ils ont été convoyés dans les différentes casernes d'Abidjan et de l'intérieur du pays. Dont le 1er bataillon d'infanterie d'Akouédo, le 1er Bcp, le 2ème bataillon à Daloa et le 3ème bataillon à Anyama. Pendant ce temps, Kadet Bertin a transporté certaines recrues à la marine nationale à Locodjoro(Attécoubé) et au Gatl. Il y a aussi les unités comme le bataillon d'artillerie sol-air(Basa), le bataillon blindé(B.B), l'école militaire préparatoire technique (Empt) à Bingerville, la garde républicaine(Gr), le ministère de la défense, le bataillon de commandement et de soutien(Bcs).
L'objectif, selon nos sources militaires qui refusent de soutenir « la forfaiture et l'usurpation », assigné à ces recrues est de massacrer les militants du Rhdp lors des marches de protestation déclenchées depuis la confiscation du pouvoir par l'ancien président de la République. Après un mois de formation, ils seront sur le terrain pour opprimer le peuple, indiquent nos sources. Mardi, les nouveaux pensionnaires du 1er bataillon d'Akouédo étaient déjà en jambes. Ils ont été scindés en deux groupes. Habillés au couleur du drapeau et crânes rasés, ces recrues se sont livrées à des séances d'entraînements physiques. L'homme fort du 1er bataillon d'infanterie d'Akouédo, le colonel Doumbia Lacina, a accueilli à coups de rafle les chiens à tuer du régime factice de Gbagbo. Ceux-ci scandaient : « On est prêts ». Faut-il rappeler que ces chiens à tuer étaient regroupés dans les camps d'Akakro, à Adiaké et à Zambakro(Yamoussoukro). Ils seront formés pour un mois. La formation consistait à saluer et à connaître la discipline militaire mais surtout à apprendre à monter et démonter les armes à feu.
Il convient de lire que le recrutement militaire se fait par le service national. C'est lui qui met les recrues à la disposition de l'état-major des armées. Lui, à son tour, se charge du dispatching des appelés au drapeau dans les différentes casernes du pays. Malheureusement, ce recrutement a été fait dans l'informel et sur des bases ethniques. Car les recrues sont en majorité des Dida, des Bété (ethnie du chef de file de la refondation, ndlr), des Gouro, des Attié, des Abbey, des Abouré. Nos contacts au sein de l'armée républicaine sont formels pour dire que ces 5000 miliciens et bien d'autres recrues sur la base de la complaisance ne sont pas reconnus dans les fichiers de l'état-major des armées et celui du ministère de la Défense, dirigé par le Premier ministre Guillaume Soro.
Bahi K.
L'objectif, selon nos sources militaires qui refusent de soutenir « la forfaiture et l'usurpation », assigné à ces recrues est de massacrer les militants du Rhdp lors des marches de protestation déclenchées depuis la confiscation du pouvoir par l'ancien président de la République. Après un mois de formation, ils seront sur le terrain pour opprimer le peuple, indiquent nos sources. Mardi, les nouveaux pensionnaires du 1er bataillon d'Akouédo étaient déjà en jambes. Ils ont été scindés en deux groupes. Habillés au couleur du drapeau et crânes rasés, ces recrues se sont livrées à des séances d'entraînements physiques. L'homme fort du 1er bataillon d'infanterie d'Akouédo, le colonel Doumbia Lacina, a accueilli à coups de rafle les chiens à tuer du régime factice de Gbagbo. Ceux-ci scandaient : « On est prêts ». Faut-il rappeler que ces chiens à tuer étaient regroupés dans les camps d'Akakro, à Adiaké et à Zambakro(Yamoussoukro). Ils seront formés pour un mois. La formation consistait à saluer et à connaître la discipline militaire mais surtout à apprendre à monter et démonter les armes à feu.
Il convient de lire que le recrutement militaire se fait par le service national. C'est lui qui met les recrues à la disposition de l'état-major des armées. Lui, à son tour, se charge du dispatching des appelés au drapeau dans les différentes casernes du pays. Malheureusement, ce recrutement a été fait dans l'informel et sur des bases ethniques. Car les recrues sont en majorité des Dida, des Bété (ethnie du chef de file de la refondation, ndlr), des Gouro, des Attié, des Abbey, des Abouré. Nos contacts au sein de l'armée républicaine sont formels pour dire que ces 5000 miliciens et bien d'autres recrues sur la base de la complaisance ne sont pas reconnus dans les fichiers de l'état-major des armées et celui du ministère de la Défense, dirigé par le Premier ministre Guillaume Soro.
Bahi K.