Le concours des inspecteurs de l'enseignement primaire et préscolaire organisé en Mai 2010 est désormais une pomme de discorde. Le 1er mars, il risque même de devenir un conflit ouvert pouvant occasionner des affrontements. Mais au lieu de désamorcer la bombe Mme Lohouès Oble, désignée ministre de l'enseignement dans le régime illégitime de Laurent Gbagbo a préféré mettre à la porte les plaignants. C'était hier à son bureau au Plateau. Mais de quoi retourne cette affaire ? En mai 2010, 1160 candidats postulent au concours des inspecteurs de l'enseignement primaire et préscolaire. Seulement 41 personnes sont déclarées admissibles après 8 mois d'attente des résultats proclamés le 31 décembre 2010. Des candidats au concours crient leur indignation. Car disent-ils, des personnes qui n'ont pas composé et qui certainement ont versé des pots-de-vin sont déclarées admises. Même l'Ens (Ecole normale Supérieure qui organise des cours préparatoires au concours trouve la liste des admis douteuse, puisqu'aucun candidat ayant pris part aux cours préparatoires n'est admis. Les candidats plaignants portent l'affaire devant le ministère. Embarrassée, Lohouès Oble décide de régler le problème. Mais quelle ne fut la surprise des plaignants d'entendre dire que la liste des 41 admis est confirmée et que d'ailleurs le concours oral pour l'admission définitive est prévu pour le 1er mars prochain. Les plaignants ne sont pas au bout de leur peine. Car, hier, Lohouès Oble a refusé de les recevoir. "Nous avons obtenu une audience mais, elle refuse de nous recevoir. Si le ministère ne revient pas sur sa décision, l'oral du 1er mars n'aura pas lieu. Nous serons tous présents à l'oral pour dire non à l'injustice et à la fraude", nous a confié au téléphone un membre de la délégation partie rencontrer Lohouès Oble.
M.K
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