Le gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo a dénoncé lundi un "complot contre la Côte d`Ivoire", réfutant les informations sur une livraison présumée illégale d`armes au régime ivoirien, qui inquiète les Nations unies. A la demande du secrétaire général de l`Onu, Ban Ki-moon, le Conseil de sécurité de l`Onu discutait lundi de l`éventualité d`une réunion sur la Côte d`Ivoire pour examiner la situation, après des informations sur la livraison en cours de trois hélicoptères d`attaque du Bélarus et de matériel d`appui à Yamoussoukro (centre) destinés aux forces fidèles à M. Gbagbo.
"Je dénonce un complot contre la Côte d`Ivoire", a déclaré à l`AFP Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement Gbagbo. "Ban Ki-moon accuse le gouvernement ivoirien d`avoir des (hélicoptères) MI-24 à Yamoussoukro. C`est purement et simplement du mensonge pour justifier une attaque contre le gouvernement du président Laurent Gbagbo", a-t-il affirmé. "A l`instar de l`histoire des armes de destruction massive en Irak, ayant justifié l`attaque contre ce pays par le gouvernement (américain de George W.) Bush, la réalité sur le terrain c`est que (la mission onusienne) Onuci arme les rebelles qui ont changé de nom pour devenir des commandos invisibles depuis qu`ils sont arrivés à Abidjan", a-t-il dit. "Un MI-24 de l` Onuci est aujourd`hui positionné à Bouaké (centre, fief de l`ex-rébellion) pour appuyer les rebelles", a ajouté M. Don Mello. M. Gbagbo accuse l` Onuci, dont il réclame le départ, d`être complice des "rebelles" du nord alliés à M. Ouattara, qui sont selon lui infiltrés à Abidjan, où ils ont affronté la semaine dernière ses forces armées. Ce groupe armé non identifié a été baptisé par la presse ivoirienne "commando invisible".
Afp
"Je dénonce un complot contre la Côte d`Ivoire", a déclaré à l`AFP Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement Gbagbo. "Ban Ki-moon accuse le gouvernement ivoirien d`avoir des (hélicoptères) MI-24 à Yamoussoukro. C`est purement et simplement du mensonge pour justifier une attaque contre le gouvernement du président Laurent Gbagbo", a-t-il affirmé. "A l`instar de l`histoire des armes de destruction massive en Irak, ayant justifié l`attaque contre ce pays par le gouvernement (américain de George W.) Bush, la réalité sur le terrain c`est que (la mission onusienne) Onuci arme les rebelles qui ont changé de nom pour devenir des commandos invisibles depuis qu`ils sont arrivés à Abidjan", a-t-il dit. "Un MI-24 de l` Onuci est aujourd`hui positionné à Bouaké (centre, fief de l`ex-rébellion) pour appuyer les rebelles", a ajouté M. Don Mello. M. Gbagbo accuse l` Onuci, dont il réclame le départ, d`être complice des "rebelles" du nord alliés à M. Ouattara, qui sont selon lui infiltrés à Abidjan, où ils ont affronté la semaine dernière ses forces armées. Ce groupe armé non identifié a été baptisé par la presse ivoirienne "commando invisible".
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