Divo - Un groupe de producteurs de café et de cacao de la région du Sud-Bandama a élevé, lundi, de vives protestations contre l’Union européenne (UE) qui a interdit les bateaux européens d’accoster dans les ports ivoiriens.
Ces producteurs qui se sont retrouvés à Divo, sur l’initiative du syndicat national des producteurs individuels de café et de cacao de Côte d’Ivoire (SNAPRICC-CI), ont dénoncé cette "décision criminelle" de l’UE dont le seul but, selon eux, est d’affamer les paysans ivoiriens qui tirent l’essentiel de leurs revenus du café et du cacao, faisant l’objet d’un embargo des 25 membres de cette organisation internationale.
Le président du SNAPRICC-CI, Christophe Douka, a interpellé les dirigeants des pays de l’UE à reconsidérer leur position vis-à-vis de la Côte d’Ivoire.
"La politique n’a rien avoir avec l’économie. Mettez fin à cet embargo, car ses conséquences sont incalculables pour le pays et pour ses habitants", a-t-il déclaré.
M. Douka a, par ailleurs, exhorté ces collègues producteurs à l’union et à la solidarité pour faire aboutir leur combat contre cette tentative d’asservissement de la population paysanne, "pilotée par la France".
Depuis le 24 janvier, un embargo de l’UE frappe les ports d’Abidjan et de San Pedro, rendant impossible l’exportation du café et du cacao, deux produits de base de l’économie ivoirienne.
Cette décision a des conséquences désastreuses pour le pays en proie à une grave crise postélectorale depuis le second tour de la présidentielle du 28 novembre.
(AIP)
Ces producteurs qui se sont retrouvés à Divo, sur l’initiative du syndicat national des producteurs individuels de café et de cacao de Côte d’Ivoire (SNAPRICC-CI), ont dénoncé cette "décision criminelle" de l’UE dont le seul but, selon eux, est d’affamer les paysans ivoiriens qui tirent l’essentiel de leurs revenus du café et du cacao, faisant l’objet d’un embargo des 25 membres de cette organisation internationale.
Le président du SNAPRICC-CI, Christophe Douka, a interpellé les dirigeants des pays de l’UE à reconsidérer leur position vis-à-vis de la Côte d’Ivoire.
"La politique n’a rien avoir avec l’économie. Mettez fin à cet embargo, car ses conséquences sont incalculables pour le pays et pour ses habitants", a-t-il déclaré.
M. Douka a, par ailleurs, exhorté ces collègues producteurs à l’union et à la solidarité pour faire aboutir leur combat contre cette tentative d’asservissement de la population paysanne, "pilotée par la France".
Depuis le 24 janvier, un embargo de l’UE frappe les ports d’Abidjan et de San Pedro, rendant impossible l’exportation du café et du cacao, deux produits de base de l’économie ivoirienne.
Cette décision a des conséquences désastreuses pour le pays en proie à une grave crise postélectorale depuis le second tour de la présidentielle du 28 novembre.
(AIP)