Alépé – Des membres de la Coopérative agricole du département d’Alépé (COOPAGDA) ont exprimé leur indignation face à l’embargo sur le cacao ivoirien décrété par l’Union européenne au cours d’une rencontre, samedi, dans ladite localité.
"Cet embargo est un crime", a martelé le président de la coopérative, M. Yapo Kouassi, au nom de ces agriculteurs, lors de cette réunion qui a porté essentiellement sur la question.
"Nous trouvons cet embargo qui frappe le cacao de Côte d’Ivoire anormal", a-t-il ajouté, soulignant que le cacao n’a pas de coloration politique.
"Le cacao est le fruit de notre travail, c’est donc de ce produit que nous vivons, scolarisons nos enfants et soyons nos familles", a conclu le responsable du groupement d’agriculteurs d’Alépé, ville située à une cinquantaine de km d’Abidjan.
Un autre groupe de producteurs de café-cacao du Sud-Bandama s’est également retrouvé, lundi, à Divo, pour protester contre cette décision de l’UE, a-t-on appris.
Depuis le 24 janvier, un embargo de l’UE frappe les ports d’Abidjan et de San Pedro, rendant impossible l’exportation du café et du cacao, deux produits de base de l’économie ivoirienne.
Cette décision a des conséquences désastreuses pour le pays en proie à une grave crise postélectorale depuis le second tour de la présidentielle du 28 novembre, note-t-on.
(AIP)
"Cet embargo est un crime", a martelé le président de la coopérative, M. Yapo Kouassi, au nom de ces agriculteurs, lors de cette réunion qui a porté essentiellement sur la question.
"Nous trouvons cet embargo qui frappe le cacao de Côte d’Ivoire anormal", a-t-il ajouté, soulignant que le cacao n’a pas de coloration politique.
"Le cacao est le fruit de notre travail, c’est donc de ce produit que nous vivons, scolarisons nos enfants et soyons nos familles", a conclu le responsable du groupement d’agriculteurs d’Alépé, ville située à une cinquantaine de km d’Abidjan.
Un autre groupe de producteurs de café-cacao du Sud-Bandama s’est également retrouvé, lundi, à Divo, pour protester contre cette décision de l’UE, a-t-on appris.
Depuis le 24 janvier, un embargo de l’UE frappe les ports d’Abidjan et de San Pedro, rendant impossible l’exportation du café et du cacao, deux produits de base de l’économie ivoirienne.
Cette décision a des conséquences désastreuses pour le pays en proie à une grave crise postélectorale depuis le second tour de la présidentielle du 28 novembre, note-t-on.
(AIP)