La décision de huit quotidiens ivoiriens proches d`Alassane Ouattara de suspendre leur parution relève de l`"autocensure", a estimé mercredi l`instance de régulation de la presse contrôlée par le président sortant Laurent Gbagbo.
Ces journaux ont annoncé mardi leur suspension "jusqu`à nouvel ordre",
invoquant "menaces" et "harcèlement" exercés selon eux par le camp Gbagbo.
Le Conseil national de la presse (CNP) "prend acte de la décision
d`autocensure librement prise par les huit journaux sans aucune pression
particulière et ciblée contre eux", selon un communiqué lu sur la télévision
publique RTI.
"La situation sécuritaire est difficile pour tous les professionnels", a
expliqué l`instance de régulation, soulignant qu`un agent de Nord-Sud
(pro-Ouattara) est "porté disparu" et qu`un de Notre voie (pro-Gbagbo) a été
"enlevé à son domicile et tué".
"Aucun groupe particulier de journaux n`est visé par des sanctions ou
attaques ciblées", a-t-il affirmé.
Le CNP, qui avait suspendu l`un des huit journaux pour une semaine, a été
entièrement remanié récemment et un proche de M. Gbagbo porté à sa tête, à la
suite de la crise née du scrutin de novembre opposant le sortant à M.
Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.
Ces journaux ont annoncé mardi leur suspension "jusqu`à nouvel ordre",
invoquant "menaces" et "harcèlement" exercés selon eux par le camp Gbagbo.
Le Conseil national de la presse (CNP) "prend acte de la décision
d`autocensure librement prise par les huit journaux sans aucune pression
particulière et ciblée contre eux", selon un communiqué lu sur la télévision
publique RTI.
"La situation sécuritaire est difficile pour tous les professionnels", a
expliqué l`instance de régulation, soulignant qu`un agent de Nord-Sud
(pro-Ouattara) est "porté disparu" et qu`un de Notre voie (pro-Gbagbo) a été
"enlevé à son domicile et tué".
"Aucun groupe particulier de journaux n`est visé par des sanctions ou
attaques ciblées", a-t-il affirmé.
Le CNP, qui avait suspendu l`un des huit journaux pour une semaine, a été
entièrement remanié récemment et un proche de M. Gbagbo porté à sa tête, à la
suite de la crise née du scrutin de novembre opposant le sortant à M.
Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.