Laurent Gbagbo, dont la victoire électorale du 28 novembre est contestée par la quasi-totalité de la communauté internationale, fait l`objet de sanctions de la part des pays occidentaux. Il ne dispose plus notamment de la signature à la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO) pour débloquer les fonds ivoiriens.
Par ailleurs, Abidjan a connu deux jours de calme relatif après les violents affrontements dans le quartier nord d`Abobo où, selon des estimations des Nations unies, 200.000 habitants ont fui les combats.
Abobo est un bastion d`Alassane Ouattara, le rival de Laurent Gbagbo bloqué depuis le 28 novembre dans l`hôtel du Golfe sous la protection des casques bleus de l`Onuci. Sept femmes qui manifestaient pacifiquement en sa faveur ont été abattues jeudi dans ce quartier tentaculaire par les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo).
Dans le nord du pays, aux mains des ex-rebelles depuis la guerre civile de 2002-2003, la situation se dégrade depuis la suspension, le 28 février, de l`approvisionnement en eau et en électricité.
"La situation est désespérée", a témoigné Thierry Konan, un étudiant vivant à Bouaké, ville située au coeur géographique du pays et qui fait office de "capitale" des ex-rebelles.
Selon une source de l`Onu, l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a été informée de la coupure par les forces favorables à Laurent Gbagbo de l`électricité produite au barrage hydro-électrique de Kossou, non loin de la capitale administrative ivoirienne, Yamoussoukro, et destinée au Nord.
"L`entière zone Centre-Nord-Ouest est aujourd`hui dans un état de crise humanitaire aigüe", a déclaré Michel Zorro, conseil spécial auprès de l`administration rebelle pour les affaires humanitaires. "Tous les hôpitaux et tous les dispensaires sont en état de dysfonctionnement. Les femmes et les enfants sont en train de mourir".
Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo n`a pas pu être joint pour obtenir une réaction mais jeudi, il avait expliqué que les autorités avaient du réduire la consommation d`électricité en raison des sanctions.
Autre signe de l`inquiétude du camp Gbagbo sur l`approvisionnement en carburant - la télévision nationale RTI a annoncé cette semaine qu`il était désormais interdit de faire le plein à l`aide de jerrycans.
Au plan diplomatique, les dirigeants de quatre pays mandatés par l`Union africaine pour tenter de régler la crise politique ivoirienne (Afrique du Sud, Tchad, Burkina Faso, Tanzanie) se sont réunis vendredi à Nouakchott.
Les sages africains ont finalement renoncé à se rendre (demain) samedi à Abidjan, préférant soumettre leurs conclusions lors d`une réunion courant mars au Nigeria du Conseil de paix et de sécurité de l`UA.
"Le comité invite Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, de même que le président du Conseil constitutionnel (ivoirien), à participer à cette réunion", ont précisé les dirigeants africains réunis dans la capitale mauritanienne.
Par ailleurs, Abidjan a connu deux jours de calme relatif après les violents affrontements dans le quartier nord d`Abobo où, selon des estimations des Nations unies, 200.000 habitants ont fui les combats.
Abobo est un bastion d`Alassane Ouattara, le rival de Laurent Gbagbo bloqué depuis le 28 novembre dans l`hôtel du Golfe sous la protection des casques bleus de l`Onuci. Sept femmes qui manifestaient pacifiquement en sa faveur ont été abattues jeudi dans ce quartier tentaculaire par les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo).
Dans le nord du pays, aux mains des ex-rebelles depuis la guerre civile de 2002-2003, la situation se dégrade depuis la suspension, le 28 février, de l`approvisionnement en eau et en électricité.
"La situation est désespérée", a témoigné Thierry Konan, un étudiant vivant à Bouaké, ville située au coeur géographique du pays et qui fait office de "capitale" des ex-rebelles.
Selon une source de l`Onu, l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a été informée de la coupure par les forces favorables à Laurent Gbagbo de l`électricité produite au barrage hydro-électrique de Kossou, non loin de la capitale administrative ivoirienne, Yamoussoukro, et destinée au Nord.
"L`entière zone Centre-Nord-Ouest est aujourd`hui dans un état de crise humanitaire aigüe", a déclaré Michel Zorro, conseil spécial auprès de l`administration rebelle pour les affaires humanitaires. "Tous les hôpitaux et tous les dispensaires sont en état de dysfonctionnement. Les femmes et les enfants sont en train de mourir".
Le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo n`a pas pu être joint pour obtenir une réaction mais jeudi, il avait expliqué que les autorités avaient du réduire la consommation d`électricité en raison des sanctions.
Autre signe de l`inquiétude du camp Gbagbo sur l`approvisionnement en carburant - la télévision nationale RTI a annoncé cette semaine qu`il était désormais interdit de faire le plein à l`aide de jerrycans.
Au plan diplomatique, les dirigeants de quatre pays mandatés par l`Union africaine pour tenter de régler la crise politique ivoirienne (Afrique du Sud, Tchad, Burkina Faso, Tanzanie) se sont réunis vendredi à Nouakchott.
Les sages africains ont finalement renoncé à se rendre (demain) samedi à Abidjan, préférant soumettre leurs conclusions lors d`une réunion courant mars au Nigeria du Conseil de paix et de sécurité de l`UA.
"Le comité invite Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, de même que le président du Conseil constitutionnel (ivoirien), à participer à cette réunion", ont précisé les dirigeants africains réunis dans la capitale mauritanienne.