Avec le dispositif mis en place par le ministère de l’Economie et des Finances, à travers le réseau de banques d’Etat, la Côte d’Ivoire est en train de faire face aux dépenses incompressibles de l’Etat.
Depuis le lundi dernier, les 130 mille fonctionnaires et agents de l’Etat passent aux guichets des banques d’Etat pour percevoir leurs salaires du mois de février. Ce, après la fermeture des banques commerciales, notamment françaises comme la Banque pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire, (Bicici), filiale du Groupe français Bnp Paribas et la Société générale de banque en Côte d’Ivoire, (Sgbci) filiale de la Générale. Ces deux banques, faut –il le préciser recevaient les 3/4 du virement mensuel des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces grandes banques ayant fermé sauvagement, le ministère de l’Economie et des Finances via le Trésor public, a de facto, ouvert des comptes pour eux à la Banque nationale d’investissement (Bni), à la Versus Bank, à la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa), à la Banque pour l’habitat de Côte d’Ivoire, (Bhci) et la Caisse nationale d’épargne et des chèques, (Cnce). Ainsi, le dispositif mis en place permet aux fonctionnaires d’avoir depuis quelques jours, le sourire dans cette période difficile que traverse le pays. Jusqu’à jeudi dernier, 62% de la masse salariale avait été payée soit 62105 fonctionnaires y compris ceux des Zones Centre Nord Ouest (Cno). Aussi, avec la délocalisation de leurs comptes, ils sont des milliers à échapper aux griffes des usuriers ou magouillards qui gèrent leurs fins de mois. Malheureusement pour ces usuriers, cette nouvelle donne ne fait pas leur affaire et ils ont du mal à mettre la main sur leurs clients qu’ils arrivaient à intercepter à l’entrée des banques qui ont fermé. Pour en repérer quelques uns des fonctionnaires abonnés aux pratiques usurières, les magouillards ont décidé de faire la sentinelle, devant l’auditorium de la Caisstab, mais hélas !
Elysé Koffi
Depuis le lundi dernier, les 130 mille fonctionnaires et agents de l’Etat passent aux guichets des banques d’Etat pour percevoir leurs salaires du mois de février. Ce, après la fermeture des banques commerciales, notamment françaises comme la Banque pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire, (Bicici), filiale du Groupe français Bnp Paribas et la Société générale de banque en Côte d’Ivoire, (Sgbci) filiale de la Générale. Ces deux banques, faut –il le préciser recevaient les 3/4 du virement mensuel des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces grandes banques ayant fermé sauvagement, le ministère de l’Economie et des Finances via le Trésor public, a de facto, ouvert des comptes pour eux à la Banque nationale d’investissement (Bni), à la Versus Bank, à la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa), à la Banque pour l’habitat de Côte d’Ivoire, (Bhci) et la Caisse nationale d’épargne et des chèques, (Cnce). Ainsi, le dispositif mis en place permet aux fonctionnaires d’avoir depuis quelques jours, le sourire dans cette période difficile que traverse le pays. Jusqu’à jeudi dernier, 62% de la masse salariale avait été payée soit 62105 fonctionnaires y compris ceux des Zones Centre Nord Ouest (Cno). Aussi, avec la délocalisation de leurs comptes, ils sont des milliers à échapper aux griffes des usuriers ou magouillards qui gèrent leurs fins de mois. Malheureusement pour ces usuriers, cette nouvelle donne ne fait pas leur affaire et ils ont du mal à mettre la main sur leurs clients qu’ils arrivaient à intercepter à l’entrée des banques qui ont fermé. Pour en repérer quelques uns des fonctionnaires abonnés aux pratiques usurières, les magouillards ont décidé de faire la sentinelle, devant l’auditorium de la Caisstab, mais hélas !
Elysé Koffi