La logique est la même. Diffuser de fausses informations et faire passer le bourreau pour la victime. Depuis qu’ils ont décidé d’accompagner Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et "les journaux bleus" du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’obstinent à demeurer dans cet exercice périlleux. La dernière action en date est la barbarie meurtrière de la machine à tuer de Laurent Gbagbo sur des femmes, aux mains nues, à Abobo jeudi dernier. Ce sont, au total, sept braves dames, militantes du RHDP, qui sont tombées sous les canons assassins d’un "BTR- 80"; un engin de guerre.
Défendant l’indéfendable, la RTI, désormais baptisée "LMP TV", du fait de sa propension à diffuser de fausses informations et à faire la propagande haineuse de Gbagbo y va de la manière la plus exécrable qui soit. A l’occasion, d’indécrottables militants du FPI que sont, entre autres, Victor Kpan Debass, Yo Claude, Herman Aboa, Awa Ehoura… qui font, désormais, la pluie et le beau temps dans "la Maison bleue de Cocody", coutumiers des commentaires enflammés, qui choquent la morale et le bon sens se distinguent. Ces journalistes( ?) d’une autre époque, nient carrément l’acte barbare commis par les mercenaires, miliciens et membres de l’armée tribale de Gbagbo. Mais, plus, ils tentent de faire porter le chapeau, comme toujours, au RHDP. Dans l’élément filmé, se rapportant à cette folie meurtrière, Yo Claude, par exemple, embouche tout simplement les thèses de Gohourou Bari, porte – parole de l’Etat major des armées: « Les FDS ne sauraient être accusées d’une telle atrocité… » Le tout appuyé d’un pot pourri dosé d’images d’archives qui n’ont rien à avoir avec « la boucherie » des hommes de Dogbo Blé. Alors que les images en temps réels, captées par des sources sur place, montrent bien le "BTR-80" et bien d’autres engins faisant partie de la dotation des FDS. Le Général Michel Gueu et le Capitaine Léon Kouakou Alla, respectivement Directeur de cabinet militaire du Premier ministre, Guillaume Soro et porte- parole militaire du ministre de la Défense sont unanimes. « Ce sont des engins appartiennent aux FDS».
Quand aux "journaux bleus" du FPI, le raccourci, comme à l’accoutumée, est tout trouvé. « Le commando invisible tue sept femmes à Abobo », barre à sa grande Une, Notre voie dans sa parution de vendredi dernier. Pour le journal de Gbagbo, « c’est un certain Commandant Fongnon, tête de file du commando mystique qui commet de nombreux actes terroristes qui est à la base de ces tueries… » Cette thèse, comme s’ils se passaient le mot, est divulguée dans les autres parutions de "la race bleue".
A l’évidence, le négationnisme à la limite de l’amnésie des journalistes de la RTI, payés par le contribuable ivoirien et le souci permanent de tronquer l’information entretenu par "les journaux bleus" est considéré comme « un crime contre l’humanité » passible de poursuites devant les juridictions. C’est aussi un acte, tout simplement, qui va contre l’éthique et la déontologie du noble métier de journaliste. Car, refuser de donner la réalité des faits aux quelques téléspectateurs et lecteurs qui croient en ces organes n’est rien d’autre qu’un « embrigadement ».
Quelle que soit la beauté du mensonge, la vérité finit toujours par triompher. Et ce n’est plus qu’une question de jours. De quelques jours seulement.
Jean- Antoine Doudou
Défendant l’indéfendable, la RTI, désormais baptisée "LMP TV", du fait de sa propension à diffuser de fausses informations et à faire la propagande haineuse de Gbagbo y va de la manière la plus exécrable qui soit. A l’occasion, d’indécrottables militants du FPI que sont, entre autres, Victor Kpan Debass, Yo Claude, Herman Aboa, Awa Ehoura… qui font, désormais, la pluie et le beau temps dans "la Maison bleue de Cocody", coutumiers des commentaires enflammés, qui choquent la morale et le bon sens se distinguent. Ces journalistes( ?) d’une autre époque, nient carrément l’acte barbare commis par les mercenaires, miliciens et membres de l’armée tribale de Gbagbo. Mais, plus, ils tentent de faire porter le chapeau, comme toujours, au RHDP. Dans l’élément filmé, se rapportant à cette folie meurtrière, Yo Claude, par exemple, embouche tout simplement les thèses de Gohourou Bari, porte – parole de l’Etat major des armées: « Les FDS ne sauraient être accusées d’une telle atrocité… » Le tout appuyé d’un pot pourri dosé d’images d’archives qui n’ont rien à avoir avec « la boucherie » des hommes de Dogbo Blé. Alors que les images en temps réels, captées par des sources sur place, montrent bien le "BTR-80" et bien d’autres engins faisant partie de la dotation des FDS. Le Général Michel Gueu et le Capitaine Léon Kouakou Alla, respectivement Directeur de cabinet militaire du Premier ministre, Guillaume Soro et porte- parole militaire du ministre de la Défense sont unanimes. « Ce sont des engins appartiennent aux FDS».
Quand aux "journaux bleus" du FPI, le raccourci, comme à l’accoutumée, est tout trouvé. « Le commando invisible tue sept femmes à Abobo », barre à sa grande Une, Notre voie dans sa parution de vendredi dernier. Pour le journal de Gbagbo, « c’est un certain Commandant Fongnon, tête de file du commando mystique qui commet de nombreux actes terroristes qui est à la base de ces tueries… » Cette thèse, comme s’ils se passaient le mot, est divulguée dans les autres parutions de "la race bleue".
A l’évidence, le négationnisme à la limite de l’amnésie des journalistes de la RTI, payés par le contribuable ivoirien et le souci permanent de tronquer l’information entretenu par "les journaux bleus" est considéré comme « un crime contre l’humanité » passible de poursuites devant les juridictions. C’est aussi un acte, tout simplement, qui va contre l’éthique et la déontologie du noble métier de journaliste. Car, refuser de donner la réalité des faits aux quelques téléspectateurs et lecteurs qui croient en ces organes n’est rien d’autre qu’un « embrigadement ».
Quelle que soit la beauté du mensonge, la vérité finit toujours par triompher. Et ce n’est plus qu’une question de jours. De quelques jours seulement.
Jean- Antoine Doudou