La France condamne la « décision illégale » de Laurent Gbagbo « annonçant une spoliation des entreprises des filières cacao et café présentes en Côte d’Ivoire», a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.
«Cette décision n’a d’ailleurs aucun effet en droit puisqu’elle émane d’autorités qui ne sont pas légitimes pour prendre des décisions au nom de l’Etat ivoirien», a souligné au cours d’un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero, interrogé sur cette mesure du président sortant, non reconnu par la France. « C’est une spoliation d’opérateurs privés, qui va approfondir davantage la crise économique dans laquelle Laurent Gbagbo, qui a déjà attaqué la banque centrale, a plongé le pays », a remarqué M. Valero. « La France exhorte l’ensemble des opérateurs économiques internationaux à continuer à faire obstacle à toute exportation illégale de cacao ivoirien, comme l’ont demandé les autorités ivoiriennes légitimes » dirigées par Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, a-t-il ajouté.
Le Département d’Etat américain a assimilé mardi à “un vol” la décision de Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo a annoncé lundi la prise de contrôle par l’Etat de la filière cacao, en pleine bataille avec Alassane Ouattara et ses alliés, tandis qu’Abidjan a été en proie à de nouvelles violences et que les combats continuaient dans l’ouest.Le président sortant tente de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions de l’Union européenne, notamment l’embargo de fait sur les ports d’Abidjan et de San Pedro (ouest), premier port d’exportation de cacao au monde.
Avec l’Afp
«Cette décision n’a d’ailleurs aucun effet en droit puisqu’elle émane d’autorités qui ne sont pas légitimes pour prendre des décisions au nom de l’Etat ivoirien», a souligné au cours d’un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero, interrogé sur cette mesure du président sortant, non reconnu par la France. « C’est une spoliation d’opérateurs privés, qui va approfondir davantage la crise économique dans laquelle Laurent Gbagbo, qui a déjà attaqué la banque centrale, a plongé le pays », a remarqué M. Valero. « La France exhorte l’ensemble des opérateurs économiques internationaux à continuer à faire obstacle à toute exportation illégale de cacao ivoirien, comme l’ont demandé les autorités ivoiriennes légitimes » dirigées par Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, a-t-il ajouté.
Le Département d’Etat américain a assimilé mardi à “un vol” la décision de Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo a annoncé lundi la prise de contrôle par l’Etat de la filière cacao, en pleine bataille avec Alassane Ouattara et ses alliés, tandis qu’Abidjan a été en proie à de nouvelles violences et que les combats continuaient dans l’ouest.Le président sortant tente de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions de l’Union européenne, notamment l’embargo de fait sur les ports d’Abidjan et de San Pedro (ouest), premier port d’exportation de cacao au monde.
Avec l’Afp