Selon Moustapha Bakayoko, un témoin vivant dans le quartier de Yopougon, de violents combats ont commencé tôt lundi matin près de la résidence du chef d'état-major de l'armée ivoirienne, Philippe Mangou, un fidèle de Laurent Gbagbo. Ce chauffeur de taxi, âgé de 50 ans, a précisé que la fusillade, qui avait débuté vers 6h, l'avait empêché de quitter sa maison.
Un porte-parole de l'armée pro-Gbagbo,le colonel Hilaire Gohourou, a confirmé qu'il y avait des affrontements à Yopougon, mais il a refusé de donner des détails.
La résidence de Philippe Mangou était spécifiquement visée parce que des soldats l'ont utilisée comme base pour attaquer des gens considérés comme pro-Ouattara, a déclaré Sitafa Ouattara, un membre du parti d'Alassane Ouattara.
Un commando soutenant Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le nouveau président ivoirien, a revendiqué la responsabilité de l'attaque menée dans le quartier de Yopougon. Un des combattants du groupe a déclaré qu'ils avaient aussi pris auparavant le contrôle d'un quartier nord d'Abidjan, repoussant les partisans de Laurent Gbagbo d'un endroit peuplé essentiellement par des partisans d'Alassane Ouattara.
"Nous n'allons pas faire partir Gbagbo par la force, c'est à l'armée de le faire", a affirmé un combattant. "Nous combattons seulement pour protéger la population de la police, qui a tué sans distinction."
Cette nouvelle attaque est la première menée à l'intérieur d'un quartier d'Abidjan qui a voté pour Laurent Gbagbo. Cela montre que les combattants, qui se qualifient eux-mêmes de "commandos invisibles", avancent vers le sud de la ville en direction du palais présidentiel où se trouve Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir. On ignorait dans l'immédiat si les combats ont fait des morts ou des blessés.
Selon l'ONU, près de 400 personnes ont été tuées dans des violences provoquées par la contestation de la présidentielle de novembre. La communauté internationale a reconnu la victoire d'Alassane Ouattara, ce que conteste Laurent Gbagbo.
Ces dernières semaines, des partisans d'Alassane Ouattara ont lancé des opérations militaires dans l'ouest du pays, prenant le contrôle de quatre villes.
Un porte-parole de l'armée pro-Gbagbo,le colonel Hilaire Gohourou, a confirmé qu'il y avait des affrontements à Yopougon, mais il a refusé de donner des détails.
La résidence de Philippe Mangou était spécifiquement visée parce que des soldats l'ont utilisée comme base pour attaquer des gens considérés comme pro-Ouattara, a déclaré Sitafa Ouattara, un membre du parti d'Alassane Ouattara.
Un commando soutenant Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le nouveau président ivoirien, a revendiqué la responsabilité de l'attaque menée dans le quartier de Yopougon. Un des combattants du groupe a déclaré qu'ils avaient aussi pris auparavant le contrôle d'un quartier nord d'Abidjan, repoussant les partisans de Laurent Gbagbo d'un endroit peuplé essentiellement par des partisans d'Alassane Ouattara.
"Nous n'allons pas faire partir Gbagbo par la force, c'est à l'armée de le faire", a affirmé un combattant. "Nous combattons seulement pour protéger la population de la police, qui a tué sans distinction."
Cette nouvelle attaque est la première menée à l'intérieur d'un quartier d'Abidjan qui a voté pour Laurent Gbagbo. Cela montre que les combattants, qui se qualifient eux-mêmes de "commandos invisibles", avancent vers le sud de la ville en direction du palais présidentiel où se trouve Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir. On ignorait dans l'immédiat si les combats ont fait des morts ou des blessés.
Selon l'ONU, près de 400 personnes ont été tuées dans des violences provoquées par la contestation de la présidentielle de novembre. La communauté internationale a reconnu la victoire d'Alassane Ouattara, ce que conteste Laurent Gbagbo.
Ces dernières semaines, des partisans d'Alassane Ouattara ont lancé des opérations militaires dans l'ouest du pays, prenant le contrôle de quatre villes.
