Alassane Dramane Ouattara était visiblement très heureux à Addis-Abeba, à la suite de la réunion du panel des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine (U.A) pour le règlement pacifique de la crise postélectorale. Il était tellement heureux qu’il a indiqué qu’il ne nommera pas quelqu’un ministre si celui-ci n’a pas la même vision que lui. En clair, il veut dire qu’il ne partagera pas son pouvoir. Un pouvoir qu’il n’a pourtant pas et qu’il n’aura jamais. Car à l’analyse de la déclaration des chefs d’Etat du panel, on se rend compte qu’Alassane Ouattara a été piégé.
En effet, les chefs d’Etat ont indiqué à Ouattara qu’il doit se faire investir par le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire. Ils veulent ainsi lui dire que la voie qui conduit à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, c’est celle qui est conforme aux lois de ce pays. C`est-à-dire que pour prétendre être président de la République de Côte d’Ivoire, il faut avoir été élu par les Ivoiriens, être reconnu comme tel par le Conseil constitutionnel et être investi par lui.
En d’autres termes les chefs d’Etat veulent dire à Ouattara qu’ils ne pourront le reconnaître comme président élu de la Côte d’Ivoire comme nous le demande Nicolas Sarkozy, que s’il est reconnu par les institutions ivoiriennes notamment le conseil cons-
titutionnel.
Or ces chefs d’Etat savent très bien que ce Conseil constitutionnel a déjà investi quelqu’un, en la personne de Laurent Gbagbo. Ils savent également que le Conseil constitutionnel ne peut investir à la fois deux personnes dans la fonction de chef d’Etat. Car le fauteuil présidentiel, n’est pas un banc. On peut donc dire que, agacés par Sarkozy, les chefs d’Etat se sont débarrassés de Ouattara.
Boga Sivori
En effet, les chefs d’Etat ont indiqué à Ouattara qu’il doit se faire investir par le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire. Ils veulent ainsi lui dire que la voie qui conduit à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, c’est celle qui est conforme aux lois de ce pays. C`est-à-dire que pour prétendre être président de la République de Côte d’Ivoire, il faut avoir été élu par les Ivoiriens, être reconnu comme tel par le Conseil constitutionnel et être investi par lui.
En d’autres termes les chefs d’Etat veulent dire à Ouattara qu’ils ne pourront le reconnaître comme président élu de la Côte d’Ivoire comme nous le demande Nicolas Sarkozy, que s’il est reconnu par les institutions ivoiriennes notamment le conseil cons-
titutionnel.
Or ces chefs d’Etat savent très bien que ce Conseil constitutionnel a déjà investi quelqu’un, en la personne de Laurent Gbagbo. Ils savent également que le Conseil constitutionnel ne peut investir à la fois deux personnes dans la fonction de chef d’Etat. Car le fauteuil présidentiel, n’est pas un banc. On peut donc dire que, agacés par Sarkozy, les chefs d’Etat se sont débarrassés de Ouattara.
Boga Sivori