Laurent Gbagbo aurait voulu le chaos, mais le préfet s’est voulu républicain. L’ex-chef de l’Etat aurait voulu que les FDS tirent sur les populations civiles, celles-ci les ont protégées. Non content, l’ex-président décide d’affecter le préfet pour nommer, semble-t-il, un préfet militaire. Pour dire non à la militarisation du département, la population a organisé mardi un sit-in. Soutenus par le maire et plusieurs conseillers municipaux, des chefs traditionnels et plusieurs centaines de manifestants ont pris d'assaut les rues en direction de la préfecture. La population estime que Laurent Gbagbo n’étant plus président, il ne peut affecter un préfet qui n’a fait que son travail.
Dans une motion remise au préfet, la population a félicité le préfet pour sa gestion républicaine de la région. Elle dit ne pas se reconnaître dans la nomination d’une autre autorité administrative par «l’ancien président Laurent Gbagbo » et se réserve le droit d’empêcher par tous les moyens, la prise de fonction du tout nouveau préfet.
«Nous sommes dans la rue pour dire non à la destitution de notre préfet. Nous ne pouvons pas comprendre que Laurent Gbagbo, qui n’est plus président, puisse procéder à des nominations dans le corps préfectoral. Nous disons que notre préfet ne bougera pas. Si c’est le président de la République qui l’affecte, il n y aura pas de problème. Mais nous n’avons pas voté Gbagbo, il ne peut plus usurper le titre de président pour nommer des préfets », ont laissé entendre des manifestants. Un responsable des FDS a été convoqué pour s’expliquer sur la résistance de la population. Ses supérieurs à Abidjan l’accusent de manœuvrer pour le maintien du préfet. Comment un militaire peut-il s’opposer au départ d’un préfet ? Cette convocation dévoile clairement que l’ex-président n’a plus confiance aux FDS affectés à Dimbokro. De sources concordantes, la refondation veut affecter des officiers et un préfet militants à Dimbokro pour en découdre avec la population majoritairement RHDP.
Kouadio François à Dimbokro
Dans une motion remise au préfet, la population a félicité le préfet pour sa gestion républicaine de la région. Elle dit ne pas se reconnaître dans la nomination d’une autre autorité administrative par «l’ancien président Laurent Gbagbo » et se réserve le droit d’empêcher par tous les moyens, la prise de fonction du tout nouveau préfet.
«Nous sommes dans la rue pour dire non à la destitution de notre préfet. Nous ne pouvons pas comprendre que Laurent Gbagbo, qui n’est plus président, puisse procéder à des nominations dans le corps préfectoral. Nous disons que notre préfet ne bougera pas. Si c’est le président de la République qui l’affecte, il n y aura pas de problème. Mais nous n’avons pas voté Gbagbo, il ne peut plus usurper le titre de président pour nommer des préfets », ont laissé entendre des manifestants. Un responsable des FDS a été convoqué pour s’expliquer sur la résistance de la population. Ses supérieurs à Abidjan l’accusent de manœuvrer pour le maintien du préfet. Comment un militaire peut-il s’opposer au départ d’un préfet ? Cette convocation dévoile clairement que l’ex-président n’a plus confiance aux FDS affectés à Dimbokro. De sources concordantes, la refondation veut affecter des officiers et un préfet militants à Dimbokro pour en découdre avec la population majoritairement RHDP.
Kouadio François à Dimbokro