Ayant pris la présidence tournante de l’Union africaine depuis janvier dernier, le chef de l’Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo s’engage à travailler pour accroître le développement socio-économique de l’Afrique, l’unité, la paix, et la solidarité entre les nations ainsi que la consolidation de l’indépendance politique et économique.
Guy Essomba
C`est la première fois dans l`histoire de l`Union africaine (Ua) que le seul pays d`expression espagnole et hispanophone du continent assume la présidence de cette assemblée. Une reconnaissance internationale à la diplomatie équato-guinéenne qui se veut de plus en plus offensive et ambitieuse. L’élection de Teodoro Obiang Nguema à la tête de l’Union africaine est un franc succès du lobbying diplomatique de la Guinée Equatoriale et de la qualité de l’action publique et régionale du président Obiang Nguema. Pour cette ancienne colonie espagnole qui fait désormais partie de l`Organisation internationale de la francophonie (Oif) et qui a demandé à adhérer à la Communauté des pays de langue portugaise (Cplp), il ne manque plus que le Commonwealth pour témoigner de la visibilité grandissante de la Guinée sur la scène africaine et internationale. Le président Obiang Nguema a toujours montré sa détermination à contribuer à l’unification de l’Afrique. Dans sa première déclaration de président en exercice de l’UA, Obiang Nguema a mis l’accent sur les crises de valeurs dans la culture africaine qui ont conduit et continuent à réduire l`unité et la solidarité entre les peuple africains. En grand artisan de l’intégration, Obiang Nguema Mbasogo a dénoncé les signes d`instabilité constatés dans plusieurs pays africains qui constituent une menace pour la paix, la stabilité et la promotion des valeurs essentielles pour la cohésion au sein des pays membres de l`UA.
Pour le président de l’UA, « ces valeurs partagées de l’Afrique, considérées comme l’ensemble des idéaux d’intérêt collectif, résument l’idéologie africaine dans le sens de la promotion de l’intégration et de la consolidation de l’indépendance politique et économique du continent ». Parce que la crise des valeurs de la culture africaine a réduit l’unité et la solidarité de ses peuples, Obiang Nguema propose que « l’Afrique privilégie le dialogue pour une solution pacifique et négociée de ses conflits, afin d’éviter les énormes souffrances que ces conflits causent à ses peuples ». L’homme fort de Malabo a été « désigné surtout pour son esprit humanitaire. Chaque jour, il parle de paix », témoigne Teresa Avoro Nguema, doyenne de la Faculté des lettres et sciences sociales de l`Université nationale de Guinée Equatoriale.
Cet attachement à la paix, le chef d’Etat équato-guinéen a eu l’occasion de le prouver plusieurs fois à l’intérieur de son pays et sur la scène sous-régionale. Récemment encore au seizième sommet de l’UA à Addis-Abeba en janvier dernier, il fait partie des principaux initiateurs du panel de chefs d’Etats chargés de gérer la crise ivoirienne, avec pour mission d’y trouver une solution pacifique. Ce panel devra proposer ses mesures qui seront « contraignantes » pour toutes les parties, et a un mois pour rendre ses propositions.
Au-delà de la nécessité d’une unité et d’une véritable intégration continentale, Obiang Nguema insistera, pendant son mandat, sur le besoin d’asseoir une réelle indépendance politico-économique du continent. Un discours et un engagement d’actualité à un moment où « les thèses d’un complot néocolonialiste contre l’Afrique » sont nourries par les différentes prises de position de la communauté internationale sur les divergences du continent.
Avec un président équato-guinéen qui « ne s`est jamais plié aux intérêts occidentaux » et qui n’a eu de cesse de dénoncer l’attitude « d`arrogance » et « d`ignorance » de l`Occident, le discours et l’engagement de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo pour une Afrique digne vont sans doute trouver un écho favorable chez tous les panafricanistes épris de dignité.
Au vu des ambitieux programmes de développement des infrastructures et des chantiers de modernité qu’Obiang Nguema a ouverts pour le rayonnement de la Guinée Equatoriale, rien d’étonnant que ce petit pays se positionne chaque année davantage comme une grande nation ayant une visibilité à la hauteur de son poids financier ou de son statut d’eldorado pétrolier. Avec de tels résultats extraordinaires obtenus à l’interne, point de doute que Teodoro Obiang Nguema Mbasogo relèvera de grands défis pour que rayonne une Afrique unie, pacifiée et économiquement forte. Une mission qu’il prend très au sérieux tout en avouant l’assumer avec « humilité ».
Guy Essomba
C`est la première fois dans l`histoire de l`Union africaine (Ua) que le seul pays d`expression espagnole et hispanophone du continent assume la présidence de cette assemblée. Une reconnaissance internationale à la diplomatie équato-guinéenne qui se veut de plus en plus offensive et ambitieuse. L’élection de Teodoro Obiang Nguema à la tête de l’Union africaine est un franc succès du lobbying diplomatique de la Guinée Equatoriale et de la qualité de l’action publique et régionale du président Obiang Nguema. Pour cette ancienne colonie espagnole qui fait désormais partie de l`Organisation internationale de la francophonie (Oif) et qui a demandé à adhérer à la Communauté des pays de langue portugaise (Cplp), il ne manque plus que le Commonwealth pour témoigner de la visibilité grandissante de la Guinée sur la scène africaine et internationale. Le président Obiang Nguema a toujours montré sa détermination à contribuer à l’unification de l’Afrique. Dans sa première déclaration de président en exercice de l’UA, Obiang Nguema a mis l’accent sur les crises de valeurs dans la culture africaine qui ont conduit et continuent à réduire l`unité et la solidarité entre les peuple africains. En grand artisan de l’intégration, Obiang Nguema Mbasogo a dénoncé les signes d`instabilité constatés dans plusieurs pays africains qui constituent une menace pour la paix, la stabilité et la promotion des valeurs essentielles pour la cohésion au sein des pays membres de l`UA.
Pour le président de l’UA, « ces valeurs partagées de l’Afrique, considérées comme l’ensemble des idéaux d’intérêt collectif, résument l’idéologie africaine dans le sens de la promotion de l’intégration et de la consolidation de l’indépendance politique et économique du continent ». Parce que la crise des valeurs de la culture africaine a réduit l’unité et la solidarité de ses peuples, Obiang Nguema propose que « l’Afrique privilégie le dialogue pour une solution pacifique et négociée de ses conflits, afin d’éviter les énormes souffrances que ces conflits causent à ses peuples ». L’homme fort de Malabo a été « désigné surtout pour son esprit humanitaire. Chaque jour, il parle de paix », témoigne Teresa Avoro Nguema, doyenne de la Faculté des lettres et sciences sociales de l`Université nationale de Guinée Equatoriale.
Cet attachement à la paix, le chef d’Etat équato-guinéen a eu l’occasion de le prouver plusieurs fois à l’intérieur de son pays et sur la scène sous-régionale. Récemment encore au seizième sommet de l’UA à Addis-Abeba en janvier dernier, il fait partie des principaux initiateurs du panel de chefs d’Etats chargés de gérer la crise ivoirienne, avec pour mission d’y trouver une solution pacifique. Ce panel devra proposer ses mesures qui seront « contraignantes » pour toutes les parties, et a un mois pour rendre ses propositions.
Au-delà de la nécessité d’une unité et d’une véritable intégration continentale, Obiang Nguema insistera, pendant son mandat, sur le besoin d’asseoir une réelle indépendance politico-économique du continent. Un discours et un engagement d’actualité à un moment où « les thèses d’un complot néocolonialiste contre l’Afrique » sont nourries par les différentes prises de position de la communauté internationale sur les divergences du continent.
Avec un président équato-guinéen qui « ne s`est jamais plié aux intérêts occidentaux » et qui n’a eu de cesse de dénoncer l’attitude « d`arrogance » et « d`ignorance » de l`Occident, le discours et l’engagement de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo pour une Afrique digne vont sans doute trouver un écho favorable chez tous les panafricanistes épris de dignité.
Au vu des ambitieux programmes de développement des infrastructures et des chantiers de modernité qu’Obiang Nguema a ouverts pour le rayonnement de la Guinée Equatoriale, rien d’étonnant que ce petit pays se positionne chaque année davantage comme une grande nation ayant une visibilité à la hauteur de son poids financier ou de son statut d’eldorado pétrolier. Avec de tels résultats extraordinaires obtenus à l’interne, point de doute que Teodoro Obiang Nguema Mbasogo relèvera de grands défis pour que rayonne une Afrique unie, pacifiée et économiquement forte. Une mission qu’il prend très au sérieux tout en avouant l’assumer avec « humilité ».