A un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, la côte de popularité du chef de l'État est au plus bas. Plus inquiétant pour le probable futur candidat de l'Ump en 2012: ses soutiens traditionnels ont tendance à moins l'appuyer. Question : Que fait un mouvement politique lorsque les sondages ne semblent guère favorables à son camp ou à celui qui sera selon toute vraisemblance son porte-drapeau lors de la prochaine échéance électorale ? Réponse : Il met en doute la pertinence de ces enquêtes d'opinion. Les sondages ne passionnent, il est vrai, personne : ni les politiques, ni les Français, et encore moins les médias. Et ils ont tous raison. Difficile, en effet, de changer en promesse de vote ces perpétuelles côtes de popularité. N'empêche, de temps à autres, celles-ci ont de quoi interpeller. D'après un sondage LH2 pour le site Internet du Nouvel Observateur, la Côte de popularité du chef de l'État a progressé de 2 points. Cela serait dû, selon Lh2, à l'actualité nationale relativement calme. En revanche, selon une enquête Csa, seulement 31% des Français font aujourd'hui, confiance au président de la République pour «affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays». C'est 3 points de moins qu'en janvier. Rien qui ne permette de prédire le score de Nicolas Sarkozy lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2012, si celui-ci se présente, bien évidemment. Néanmoins, l'Ump a quelques raisons de s'inquiéter. L'électorat traditionnel du chef de l'État, à savoir les retraités et les cadres supérieurs, sont de plus en plus enclins à douter de lui. C'est donc bien la politique elle-même du président qui est responsable de cette chute, et notamment ses «échecs» en matière de sécurité.
Fance soir
Fance soir