Pour financer sa campagne à la présidentielle en France en 2007, Sarkozy a actionné son ami Bongo pour piller 20 milliards de Fcfa à la Beac.
Sale temps pour le donneur de leçons rattrapé rapidement par son passé très sombre. Le Président français, Nicolas Sarkozy est au centre de l’un des plus grands scandales de la mafia françafricaine. En tout cas, pour financer sa campagne pour la présidentielle en France en 2007, il ne s’est pas posé de question. Il avait quand même avec lui, feu Bongo qui a régné sur le Gabon comme un véritable propriétaire terrien. L’ex-vieux Président gabonais, bien aimé par la France pour le pillage des ressources de son pays, ne se gène pas à son tour. Il y a la Beac (la Banque des Etats de l’Afrique centrale), l’équivalent de la Bceao qui est quasiment sa propriété privée. N’est-ce pas le Gabon qui y nomme le Gouverneur, même si le siège est au Cameroun ! Il intime donc l’ordre au Gouverneur, Philip Andzembé qu’il a fait nommer, de mettre à sa disposition, la bagatelle de 30 millions d’euros. Soit un peu plus de 20 milliards de Fcfa. Une véritable fortune qui pouvait pourtant construire autant d’Universités dans plusieurs Etats de l’Afrique centrale. Après ce braquage bien huilé, tout le pactole est mis à la disposition de papa Bongo qui se sert bien, avant de faire la passe à ses amis parisiens. Une bonne partie du butin atterrit alors dans l’Hexagone. D’abord à l’Elysée, chez le vieux Chirac au crépuscule de sa carrière. Mais celui qui compte pour Bongo, c’est Sarkozy, le candidat le plus sérieux à la succession de Chirac. Il faut vite l’avoir dans sa poche. Pour financer sa campagne, Sarkozy reçoit une grande partie de cet argent pourtant volé dans une banque appartenant à des pauvres pays africains. Entre les discours et les actes, il y a un grand fossé chez Sarko. Du coup, ses rhétoriques sur la bonne gouvernance perdent toutes leurs valeurs. Car profondément entachées d’hypocrisie et de mensonges. On voit pourquoi, à son investiture comme candidat de l’Ump, il y avait la fille de Bongo, mais aussi le ministre gabonais de l’Economie. Outre Sarkozy, la gauche française qui se donne des dehors moralisateurs a empoché une bonne partie de cet argent. Lorsqu’il s’agit de l’Afrique, les clivages idéologiques s’estompent rapidement à Paris. Socialistes, droite et autres entonnent à l’unisson l’hymne du pillage du continent noir. Depuis, cette information livrée par le très sérieux site américain, Wikileaks est reprise par l’ensemble des grandes publications européennes. « L’information a été fournie quatre jours après la mort du Président gabonais, en juin 2009 par un haut fonctionnaire de la Beac à un diplomate de l’ambassade américaine au Cameroun. » Ecrit à cet effet, le confrère français L’Express.fr. On peut deviner aisément pourquoi Gbagbo donne des céphalées à Sarkozy. C’est un empêcheur de voler. Paris sait qu’avec lui, elle ne peut pas piller comme elle le veut, les ressources de la Côte d’Ivoire. Un voleur ne pouvant que s’associer à un autre voleur, le choix est vite fait pour Sarkozy. En Afrique centrale, la Beac semble être une propriété privée du clan Bongo. Après cet autre scandale, le Gouverneur Philip Andzembé a logé plus de 250 milliards de Fcfa dans un placement à haut risque à la banque française, Société générale, présente en Côte d’Ivoire avec la Sgbci. Evidemment, la banque a participé à ce pillage. Un peu plus tard, le clan Bongo remet le couvert. Ne dit-on pas que le criminel revient toujours sur le lieu du crime. Cette fois, c’est un peu plus de 17 milliards qui seront encore volés dans les caisses de la Beac. Et là, le fils Ali Bongo aura sa part du gâteau. Alors qu’il était en ce moment, ministre de la Défense de papa. Ainsi va l’Afrique telle que la veut l’Elysée, loin des discours officiels. Heureusement qu’il y a aujourd’hui, une nouvelle classe de dirigeants pour dire non à ces pratiques de Paris qui font des ravages sur le continent.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Sale temps pour le donneur de leçons rattrapé rapidement par son passé très sombre. Le Président français, Nicolas Sarkozy est au centre de l’un des plus grands scandales de la mafia françafricaine. En tout cas, pour financer sa campagne pour la présidentielle en France en 2007, il ne s’est pas posé de question. Il avait quand même avec lui, feu Bongo qui a régné sur le Gabon comme un véritable propriétaire terrien. L’ex-vieux Président gabonais, bien aimé par la France pour le pillage des ressources de son pays, ne se gène pas à son tour. Il y a la Beac (la Banque des Etats de l’Afrique centrale), l’équivalent de la Bceao qui est quasiment sa propriété privée. N’est-ce pas le Gabon qui y nomme le Gouverneur, même si le siège est au Cameroun ! Il intime donc l’ordre au Gouverneur, Philip Andzembé qu’il a fait nommer, de mettre à sa disposition, la bagatelle de 30 millions d’euros. Soit un peu plus de 20 milliards de Fcfa. Une véritable fortune qui pouvait pourtant construire autant d’Universités dans plusieurs Etats de l’Afrique centrale. Après ce braquage bien huilé, tout le pactole est mis à la disposition de papa Bongo qui se sert bien, avant de faire la passe à ses amis parisiens. Une bonne partie du butin atterrit alors dans l’Hexagone. D’abord à l’Elysée, chez le vieux Chirac au crépuscule de sa carrière. Mais celui qui compte pour Bongo, c’est Sarkozy, le candidat le plus sérieux à la succession de Chirac. Il faut vite l’avoir dans sa poche. Pour financer sa campagne, Sarkozy reçoit une grande partie de cet argent pourtant volé dans une banque appartenant à des pauvres pays africains. Entre les discours et les actes, il y a un grand fossé chez Sarko. Du coup, ses rhétoriques sur la bonne gouvernance perdent toutes leurs valeurs. Car profondément entachées d’hypocrisie et de mensonges. On voit pourquoi, à son investiture comme candidat de l’Ump, il y avait la fille de Bongo, mais aussi le ministre gabonais de l’Economie. Outre Sarkozy, la gauche française qui se donne des dehors moralisateurs a empoché une bonne partie de cet argent. Lorsqu’il s’agit de l’Afrique, les clivages idéologiques s’estompent rapidement à Paris. Socialistes, droite et autres entonnent à l’unisson l’hymne du pillage du continent noir. Depuis, cette information livrée par le très sérieux site américain, Wikileaks est reprise par l’ensemble des grandes publications européennes. « L’information a été fournie quatre jours après la mort du Président gabonais, en juin 2009 par un haut fonctionnaire de la Beac à un diplomate de l’ambassade américaine au Cameroun. » Ecrit à cet effet, le confrère français L’Express.fr. On peut deviner aisément pourquoi Gbagbo donne des céphalées à Sarkozy. C’est un empêcheur de voler. Paris sait qu’avec lui, elle ne peut pas piller comme elle le veut, les ressources de la Côte d’Ivoire. Un voleur ne pouvant que s’associer à un autre voleur, le choix est vite fait pour Sarkozy. En Afrique centrale, la Beac semble être une propriété privée du clan Bongo. Après cet autre scandale, le Gouverneur Philip Andzembé a logé plus de 250 milliards de Fcfa dans un placement à haut risque à la banque française, Société générale, présente en Côte d’Ivoire avec la Sgbci. Evidemment, la banque a participé à ce pillage. Un peu plus tard, le clan Bongo remet le couvert. Ne dit-on pas que le criminel revient toujours sur le lieu du crime. Cette fois, c’est un peu plus de 17 milliards qui seront encore volés dans les caisses de la Beac. Et là, le fils Ali Bongo aura sa part du gâteau. Alors qu’il était en ce moment, ministre de la Défense de papa. Ainsi va l’Afrique telle que la veut l’Elysée, loin des discours officiels. Heureusement qu’il y a aujourd’hui, une nouvelle classe de dirigeants pour dire non à ces pratiques de Paris qui font des ravages sur le continent.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr