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Région Publié le lundi 21 mars 2011 | Le Patriote

Sinfra : Assassinat du vice-président du conseil général - “Notre Voie” a encore menti à ses lecteurs

Le quotidien bleu proche du président sortant Laurent Gbagbo s'est spécialisé pendant cette période très sensible dans le mensonge en accusant ça et là, d'honnêtes citoyens. Or la déontologie qui régit la noble profession du journalisme précise bien que « les faits sont sacrés » et les « commentaires libres. » Mais cela n'empêche guère ce canard qui s'illustre de façon malhonnête et honteuse en tronquant les faits. C'est le cas, dans sa parution du vendredi 18 mars dernier où le journal pro-Gbagbo accuse le président Ouattara et son clan d'organiser un génocide et d’avoir exécuté dans la nuit de mercredi 16 mars à 23h à Kayéta, le 3ème vice-président du conseil général, Bakayoko Brahima, pour n'avoir pas milité dans son parti, le RDR.
A Kayéta, village maternel du vice- président du conseil général où nous avons interrogé la famille maternelle et les jeunes du village. Tous les témoignages sont concordants et soulignent bien qu'il s'agit « d'un règlement de compte portant sur la somme de 45.000.000 Fcfa représentants la prime des jeunes miliciens et mercenaires recrutés depuis les audiences foraines aux élections présidentielles.» Ce recrutement fait par le président du conseil général lui-même, Lia Bi Douaya, le fédéral FPI Obré et le vice-président du conseil résident, Bakayoko Brahima avait pour objet d'empêcher les militants et sympathisants du camp Ouattara, d'abord de participer aux audiences foraines pour ceux qui n'ont pas d'actes de naissance ou jugements supplétifs, et de voter leur candidat. Bakayoko Brahima et le fédéral FPI Obré, pendant les audiences foraines selon les jeunes du village ont crée un laboratoire fictif et engagé Bamba Franck et un certain Oscar tous deux informaticiens pour fabriquer de faux jugement avec la complicité de Mme le sous-préfet (décédée) d'alors et pro-Gbagbo. Ces derniers, à la fin du contrat, devait percevoir leurs primes dans les 45 millions. De nombreux jeunes « Gouro » ont été engagés et ravitaillés en arme pour s'attaquer aux militants du RHDP au cas où ils refusent de voter pour Gbagbo. Ceux-ci, au nombre de plus de 2000 jeunes, étaient répartis dans tous les villages «Gouro, » et campements des allogènes et dans les sous-préfectures. Le 3ème vice-président résident Bakayoko Brahima était chargé de la paie. De la période des audiences foraines jusqu'aux élections tout allait bien, ont déclaré les jeunes. Mais disent-ils, malgré tout ce qu'ils ont commis comme exaction, barbarie ayant conduit à de nombreux morts dans le camp RHDP, le président Alassane Ouattara, a remporté les élections à Sinfra. Dès lors, Bakayoko Brahima n'a plus jamais eu à verser un centime aux miliciens et mercenaires engagés. A chaque fois, qu'ils se rendaient à son domicile à Sinfra ville ou au bureau, il fait croire que l'argent n'est pas encore venu. Dès qu'il est joint au téléphone par eux, affirment-ils, il dit qu'il est en voyage. Or il est présent à Sinfra et se cache dans son village maternel, Kayéta, situé sur l'axe Kononfla-Sinfra, à 23 km du chef lieu du département. Tous ses mouvements étaient suivis de bout en bout depuis plusieurs mois. Les miliciens en colère, se sont organisés le mercredi 16 mars dernier, ils ont envoyé en mission 4 de leurs camarades à Kayéta. Où il est allé se cacher après de chaudes discussions au téléphone ce mercredi dans la matinée avec ses ravisseurs. Munis de fusils de chasse, calibre 12, ils se sont rendus dans la cour familiale après les tirs de sommation. Voulant fuir par la fenêtre, sachant bien qui le cherche et pourquoi il est recherché. Il a été abattu sur le champ par plusieurs coups de fusil. Les tueurs encagoulés selon un des parents de la victime ont tranquillement quitté les lieux à pied et ont pris la direction de Sinfra. A en croire les témoignages, il ne s'agit ni d'un groupe de commandos de Ouattara, ni des cadres RHDP comme l'a écrit « Notre Voie » dans sa parution de vendredi 18 mars dernier. Il ne s'agit pas non plus du fait que Bakayoko Brahima est originaire du Nord, plus précisément de Mankono, et milite au FPI au lieu du RDR comme l'a indiqué le journal.
Jacquelin Mintoh
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