Vice-présidente du directoire départemental du Rhdp à Yamoussoukro, la ministre Jeanne Peuhmond nous entretient sur le travail abattu par les femmes en cette période de crise.
l Vous êtes active à Yamoussoukro depuis le début de la crise post-électorale qui secoue la Côte d’Ivoire…
C’est un travail d’équipe et personnellement, je n’ai aucun mérite. Ma mission à Yamoussoukro devrait prendre fin avec l’élection du président, SEM Alassane Dramane Ouattara. L’entêtement de Laurent Gbagbo à se maintenir au pouvoir coûte que coûte m’oblige à poursuivre ce travail tant que le président élu par les Ivoiriens et dont la légitimité est reconnue par le monde entier n’est pas installé dans son fauteuil. Je travaille donc au sein du Directoire départemental du Rhdp en qualité d’adjointe, le Pdci-Rda ayant été majoritaire ici. En tant que femme, je travaille avec les responsables des sections féminines des partis membres du Rhdp que sont Mmes Touré Massaran (présidente Ufpdci et des femmes du Rhdp), Bamba Mariame (départementale Rfr), Anoma (Mfa) et Konan (Udpci). Ce sont ces dames qui œuvrent sur le terrain, non seulement pour la mobilisation de nos sœurs, mais aussi pour les activités sociales comme le soutien aux victimes des Fds lors des manifestations.
l En termes de mobilisation et de manifestation, quelle a été la part des femmes de Yamoussoukro ?
Avant de vous répondre, je souhaite féliciter mes sœurs et mes filles de Yamoussoukro. Si aucune d’elle n’a été physiquement touchée, ces femmes n’en sont pas moins des victimes de la crise que leur imposent Laurent Gbagbo et Lmp. Le chômage des hommes en fait les véritables chefs de famille qui nourrissent et pourvoient aux besoins de leurs foyers. Malgré cette tâche très noble, elles ont laissé leurs champs et leurs commerces pour voter massivement le candidat du Rhdp. Mieux, et je réponds maintenant à votre question, elles sont demeurées mobilisées. En témoigne leur participation massive à toutes les manifestations que nous organisons. Je peux citer, entre autres, la ‘’Journée ville morte’’, la ‘’Journée internationale de la femme’’ que la ministre Kandia Kamara a dédiée aux femmes victimes des Fds à Abobo. Une journée au cours de laquelle nous avons battu le pavé pour remettre des motions de protestation, tour à tour, à la Brigade de gendarmerie et au commandant de la Garde républicaine. Sans compter les nombreuses rencontres d’information. Rarement les femmes se sont ainsi profondément engagées dans le combat politique que ces derniers jours.
l A présent, que comptent faire les femmes pour le respect de leur vote ?
Je n’éventrerai pas un secret en disant que pour réclamer le respect de leur vote, les femmes de Yamoussoukro sont déterminées. D’ailleurs, nous sommes en plein dans l’organisation d’un grand rassemblement de femmes. Mme Touré Massaran et ses collaboratrices sont à pied d’œuvre et ont rencontré les femmes des groupements politiques du Rhdp. Elles s’attaqueront ensuite à celles de la société civile et aux structures de jeunesse pour que ce rassemblement soit une grande réussite. C’est pourquoi je demande à nos sœurs de ne jamais faillir. Ensuite, qu’en mères de famille, elles donnent des conseils à leurs enfants dont on veut faire de la chair à canon. C’est méchant, car les concepteurs de cette idée folle et destructrice ont mis leurs enfants à l’abri à l’extérieur du pays. C’est pourquoi je demande à Laurent Gbagbo, s’il aime ce pays, d’avoir pitié des Ivoiriens. Son entêtement a causé trop de dégâts, il y a eu trop de morts. La Côte d’Ivoire mérite mieux.
Propos recueillis par Ousmane Diallo
l Vous êtes active à Yamoussoukro depuis le début de la crise post-électorale qui secoue la Côte d’Ivoire…
C’est un travail d’équipe et personnellement, je n’ai aucun mérite. Ma mission à Yamoussoukro devrait prendre fin avec l’élection du président, SEM Alassane Dramane Ouattara. L’entêtement de Laurent Gbagbo à se maintenir au pouvoir coûte que coûte m’oblige à poursuivre ce travail tant que le président élu par les Ivoiriens et dont la légitimité est reconnue par le monde entier n’est pas installé dans son fauteuil. Je travaille donc au sein du Directoire départemental du Rhdp en qualité d’adjointe, le Pdci-Rda ayant été majoritaire ici. En tant que femme, je travaille avec les responsables des sections féminines des partis membres du Rhdp que sont Mmes Touré Massaran (présidente Ufpdci et des femmes du Rhdp), Bamba Mariame (départementale Rfr), Anoma (Mfa) et Konan (Udpci). Ce sont ces dames qui œuvrent sur le terrain, non seulement pour la mobilisation de nos sœurs, mais aussi pour les activités sociales comme le soutien aux victimes des Fds lors des manifestations.
l En termes de mobilisation et de manifestation, quelle a été la part des femmes de Yamoussoukro ?
Avant de vous répondre, je souhaite féliciter mes sœurs et mes filles de Yamoussoukro. Si aucune d’elle n’a été physiquement touchée, ces femmes n’en sont pas moins des victimes de la crise que leur imposent Laurent Gbagbo et Lmp. Le chômage des hommes en fait les véritables chefs de famille qui nourrissent et pourvoient aux besoins de leurs foyers. Malgré cette tâche très noble, elles ont laissé leurs champs et leurs commerces pour voter massivement le candidat du Rhdp. Mieux, et je réponds maintenant à votre question, elles sont demeurées mobilisées. En témoigne leur participation massive à toutes les manifestations que nous organisons. Je peux citer, entre autres, la ‘’Journée ville morte’’, la ‘’Journée internationale de la femme’’ que la ministre Kandia Kamara a dédiée aux femmes victimes des Fds à Abobo. Une journée au cours de laquelle nous avons battu le pavé pour remettre des motions de protestation, tour à tour, à la Brigade de gendarmerie et au commandant de la Garde républicaine. Sans compter les nombreuses rencontres d’information. Rarement les femmes se sont ainsi profondément engagées dans le combat politique que ces derniers jours.
l A présent, que comptent faire les femmes pour le respect de leur vote ?
Je n’éventrerai pas un secret en disant que pour réclamer le respect de leur vote, les femmes de Yamoussoukro sont déterminées. D’ailleurs, nous sommes en plein dans l’organisation d’un grand rassemblement de femmes. Mme Touré Massaran et ses collaboratrices sont à pied d’œuvre et ont rencontré les femmes des groupements politiques du Rhdp. Elles s’attaqueront ensuite à celles de la société civile et aux structures de jeunesse pour que ce rassemblement soit une grande réussite. C’est pourquoi je demande à nos sœurs de ne jamais faillir. Ensuite, qu’en mères de famille, elles donnent des conseils à leurs enfants dont on veut faire de la chair à canon. C’est méchant, car les concepteurs de cette idée folle et destructrice ont mis leurs enfants à l’abri à l’extérieur du pays. C’est pourquoi je demande à Laurent Gbagbo, s’il aime ce pays, d’avoir pitié des Ivoiriens. Son entêtement a causé trop de dégâts, il y a eu trop de morts. La Côte d’Ivoire mérite mieux.
Propos recueillis par Ousmane Diallo