La photocopie diffère toujours de l'original. En début de semaine, Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire a annoncé qu'il mettait à la disposition des populations ivoiriennes et rurales, la somme de 45 milliards de Fcfa dans le cadre d'un Programme présidentiel d'urgence. Cela, au profit de cinq secteurs prioritaires que sont l'Eau potable, la Santé, l'Education, l'Electricité et la salubrité urbaine. Alassane Ouattara qui sait que le temps presse et que ses compatriotes ont besoin de lui, a décidé de joindre l'acte à la parole. Dans son discours-programme de campagne, l'homme avait promis qu'il ne lésinerait pas sur les moyens pour mettre en exergue des projets visant à aider la population à mieux lutter contre la pauvreté et à bénéficier du service minimum dans les secteurs d'activités susmentionnés. Chose promise chose due. Le Président démocratiquement élu de la Côte d'Ivoire, vient de démontrer qu'il est un homme de parole et non un homme à paroles. Fort de son carnet d'adresse et de sa crédibilité, Alassane Ouattara va lancer pour une durée de 06 mois, à compter d'avril 2011, ce Programme présidentiel d'urgence dans les cinq secteurs prioritaires. L'avantage, c'est que ce programme n'est fait que pour 06 mois. Et l'on annonce qu'il sera reconduit et l'enveloppe revue à la hausse en cas de besoin. Une assurance qu'il tire de sa stature, véritable sésame. Les bailleurs de fonds et partenaires au développement n'attendant que Ouattara leur fasse appel pour qu'ils s'exécutent. Ce qui n'est pas le cas pour Laurent Gbagbo et son clan.
Le ministère de l'Assainissement et de l'Equipement du fantoche gouvernement Aké N'Gbo, dirigé par Ahoua Don Mello, veut quant à lui donner l'impression qu'il travaille aussi. Voulant faire plaisir aux militants Lmp (La majorité présidentielle), le prétendu ministère de l'Assainissement et de l'Equipement de Gbagbo annonce au titre de l'année, une enveloppe de 65 milliards de Fcfa dans le cadre du programme d'urgence 2011 au titre des investissements contenus dans leur budget de cette année. Là où Alassane Ouattara annonce 45 milliards de Fcfa pour une période de 06 mois, Gbagbo promet 65 milliards de Fcfa pour 12 mois. Quoi de plus normal si l'on ne sait pas véritablement où l'on va obtenir ces 65 milliards de Fcfa. Les bailleurs de fonds et partenaires au développement ont tous lâché Gbagbo qui ne sait plus à quel saint se vouer. D'où, les effets d'annonce pour donner l'impression que tout va bien avec lui. Le clan Gbagbo a même décidé d'accaparer le projet Puiur (Programme d'urgence d'infrastructure en milieu urbain), financé quasiment par la Banque mondiale. Le clan Gbagbo veut faire comme l'équipe d'Alassane Ouattara, mais cela n'est pas possible. De quels moyens financiers dispose Gbagbo pour faire de telles promesses ? A la vérité, aucun. Les Ivoiriens ne sont pas dupes et savent bien que Gbagbo veut encore ruser avec eux. Selon des indiscrétions, Laurent Gbagbo éprouve même mille et une difficultés à honorer chaque fois le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat. Les caisses de l'Etat sont vides et les différents forcings n'ont pas donné l'effet escompté. A preuve, le passage des fonctionnaires aux différents guichets a accusé du retard pour le mois de mars contrairement à ce qui se faisait les mois passés. Régler les salaires et réaliser des investissements dans le cadre de projets sont désormais comme des hiéroglyphes pour Gbagbo. Mais l'homme veut faire croire qu'il tient la barre alors que ce n'est pas le cas. Ces projets sont de véritables mirages pour les Ivoiriens, car dénués de tout fondement. Quant à Alassane Ouattara, il a toujours eu une longueur d'avance sur Gbagbo car en vrai économiste, il anticipe, planifie et exécute. C'est son métier et il sait de quoi il parle quand il annonce l'enveloppe de 45 milliards de Fcfa dans le cadre du Programme présidentiel d'urgence.
Jean Eric ADINGRA
Le ministère de l'Assainissement et de l'Equipement du fantoche gouvernement Aké N'Gbo, dirigé par Ahoua Don Mello, veut quant à lui donner l'impression qu'il travaille aussi. Voulant faire plaisir aux militants Lmp (La majorité présidentielle), le prétendu ministère de l'Assainissement et de l'Equipement de Gbagbo annonce au titre de l'année, une enveloppe de 65 milliards de Fcfa dans le cadre du programme d'urgence 2011 au titre des investissements contenus dans leur budget de cette année. Là où Alassane Ouattara annonce 45 milliards de Fcfa pour une période de 06 mois, Gbagbo promet 65 milliards de Fcfa pour 12 mois. Quoi de plus normal si l'on ne sait pas véritablement où l'on va obtenir ces 65 milliards de Fcfa. Les bailleurs de fonds et partenaires au développement ont tous lâché Gbagbo qui ne sait plus à quel saint se vouer. D'où, les effets d'annonce pour donner l'impression que tout va bien avec lui. Le clan Gbagbo a même décidé d'accaparer le projet Puiur (Programme d'urgence d'infrastructure en milieu urbain), financé quasiment par la Banque mondiale. Le clan Gbagbo veut faire comme l'équipe d'Alassane Ouattara, mais cela n'est pas possible. De quels moyens financiers dispose Gbagbo pour faire de telles promesses ? A la vérité, aucun. Les Ivoiriens ne sont pas dupes et savent bien que Gbagbo veut encore ruser avec eux. Selon des indiscrétions, Laurent Gbagbo éprouve même mille et une difficultés à honorer chaque fois le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat. Les caisses de l'Etat sont vides et les différents forcings n'ont pas donné l'effet escompté. A preuve, le passage des fonctionnaires aux différents guichets a accusé du retard pour le mois de mars contrairement à ce qui se faisait les mois passés. Régler les salaires et réaliser des investissements dans le cadre de projets sont désormais comme des hiéroglyphes pour Gbagbo. Mais l'homme veut faire croire qu'il tient la barre alors que ce n'est pas le cas. Ces projets sont de véritables mirages pour les Ivoiriens, car dénués de tout fondement. Quant à Alassane Ouattara, il a toujours eu une longueur d'avance sur Gbagbo car en vrai économiste, il anticipe, planifie et exécute. C'est son métier et il sait de quoi il parle quand il annonce l'enveloppe de 45 milliards de Fcfa dans le cadre du Programme présidentiel d'urgence.
Jean Eric ADINGRA