A Agboville, une musulmane a vu les mains de la statue de la Vierge Marie, placée devant la paroisse Cathédrale de ladite ville, changer de position. Précédemment en position de prières, ses mains se sont posées sur son cœur. Ce signe vient de Dieu, parce qu'une interprétation objective, à la lumière des Saintes Écritures, montre que le message transmis à Agboville n'est pas contraire à la sainte doctrine du Christ, à la prédication des apôtres, de Mahomet (béni soit son nom). Rendons d'abord aux musulmans l'honneur qui leur revient, puisque c'est à eux qu'il fut donné de voir ce miracle. Le prophète de l'Islam, au sujet de la multiplicité des religions, du schisme au sein de la communauté musulmane, attira l'attention de ses disciples sur le fait que Dieu, s'il l'avait voulu, aurait pu faire de nous une seule communauté, mais il a voulu nous éprouver en ce qu'il nous a accordé (révélé) dans les Livres saints. Dieu demande simplement aux croyants de se surpasser les uns les autres dans l'accomplissement des bonnes actions. A la fin, nous serons tous ramenés à Dieu, et il nous informera au sujet de nos différends (cf. Sourate 5, v. 48). La Vierge Marie (ou Myriam) qui se manifeste à une musulmane nous fait penser à Jésus qui parlait avec la Samaritaine. Ses apôtres (des Juifs) furent choqués de le voir s'entretenir avec cette femme, parce qu'ils n'accordaient aucun crédit à la spiritualité des Samaritains. Aujourd'hui, nous avons pratiquement une même réaction dans le monde chrétien, parce que ces derniers se demandent, en effet, pourquoi une musulmane est témoin d'un si grand miracle? Jésus, à ce sujet, tint, avant le prophète de l'Islam, ce discours sur la bonne foi, car les vrais adorateurs de Dieu, l'adorent en esprit, et en vérité (cf. Jn 4, 21-24). Ces adorateurs de Dieu ne sont plus prisonniers de leur religion. Un bon croyant accomplit de bonnes actions, il fait
la volonté de Dieu, et cela suffit pour être témoin de miracles qui viennent du ciel. Un bon musulman est un bon chrétien, puisqu'il accomplit la Loi, s'évertue à l'écrire dans son cœur. Une musulmane témoin du miracle d'Agboville est, avant tout, une invitation à un véritable œcuménisme. La statue, un objet de pierre qui bouge nous rappelle, de prime abord, le miracle de la Création; c'est Dieu qui a créé l'homme en le tirant de la terre. L'homme ne vient pas du singe mais du Dieu unique. Le Christ et Jean- Baptiste firent des révélations au sujet de la pierre (des choses inanimées). Lorsque Jésus fit son entrée glorieuse à Jérusalem, ses apôtres se mirent à l'acclamer, exacerbés par leur attitude, les pharisiens s'approchèrent de lui pour lui demander de les inviter à se taire. Il leur répondit: “Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront” (Lc 19, 39). Jean-Baptiste, avant le Christ, dit aux foules qui venaient se faire baptiser par lui qu'elles ne devaient pas se contenter de dire qu'elles avaient pour père Abraham. Il les invitait à se convertir réellement, à être des témoins de la vérité, car Dieu peut, des pierres, faire surgir des enfants à Abraham (cf. Lc 3, 8-9). Le miracle des pierres qui pleurent, qui bougent, comme à Agboville signifie, au-delà du miracle de la création, que les croyants (musulmans ou chrétiens), appelés à être des témoins de la vérité, se sont tus. Leur silence coupable, face à toutes les atrocités que connaît la Côte d'Ivoire, face à la politique de désinformation qui veut pousser les Ivoiriens à se haïr, à s'entretuer, transperce le cœur de la Vierge Marie (l'incarnation de l'esprit de soumission de Dieu) qui pose, justement, ses mains sur son cœur, en signe de douleur, pour inviter, entre autres choses, les Ivoiriens à une véritable conversion, afin qu'ils soient le sel et la lumière du monde. Les croyants, et surtout les ministres de Dieu se sont tus, ils n'ont pas joué une part active dans la résolution de la crise ivoirienne. Ils se sont, au contraire, divisés. Pourquoi ce miracle est opéré précisément dans une paroisse d'Agboville ? Ce miracle s'adresse simplement à cette Paroisse, à son guide spirituel. L'Évêque Barthélémy Djabla (Paix à son âme) fut un homme pieux qui vénéra profondément la Vierge Marie. La tradition catholique croit à la communion des saints qui continuent d'invoquer Dieu pour nous (cf Ap 7, 9-17). Dans la parabole du pauvre Lazare et du riche, nous voyons ce riche demander à Abraham d'envoyer des prophètes dire à ses frères que l'enfer et le paradis existent véritablement. Ceux qui nous ont quitté peuvent donc intercéder pour nous. C'est ce que fait cet Évêque pieux, Barthélémy Djabla qui, durant sa vie, a œuvré inlassablement à la sanctification du monde politique. Personne n'ignore comment il a soutenu le président Gbagbo dans sa lutte en vue de la souveraineté de son pays. Cette souveraineté ne se limite pas à une indépendance économique, elle s'étend aussi au monde religieux, spirituel, où le racisme fait penser qu'il est impossible d'avoir un Pape noir, malgré les qualités de grands hommes, comme le cardinal béninois Ghantin, ou de nos prêtres qui, sur le plan intellectuel, n'ont rien à envier aux professeurs agrégés, aux intellectuels occidentaux. Grâce aux prières de cet Évêque, le ciel lui permet de s'adresser, particulièrement, à un de ses fils spirituels, l'Évêque Touably, pour lui demander pourquoi se taisent t-ils face au mensonge, à de telles atrocités, en Côte d'Ivoire. Si un pécheur, le riche qui ignorait la présence du pauvre Lazare, peut demander à Abraham (à Dieu) d'envoyer des prophètes à ses frères, que dire de l'intercession d'un Évêque qui a dédié sa vie à Dieu et aux hommes ? Il est en droit demander à ses fils spirituels, à qui il a dispensé une formation aussi bien religieuse que politique, en vue de la sanctification de leur pays, ce qu'ils ont fait des dons reçus de Dieu. Si ses fils spirituels disséminés en Côte d'Ivoire, et tous les ministres de Dieu mettent leurs pas dans ses pas, s'ils portent leur croix à la suite de Jésus, alors la Paix viendra certainement d'Agboville, et de toutes les paroisses, de toutes les mosquées de notre pays. Pour confirmer le silence coupable des ministres de Dieu en Côte d'Ivoire, le ciel a accordé des signes à des personnes qui sont semblables à des pierres, parce qu'ils ne sont pas consacrés comme les pasteurs de Dieu; d'eux l'on ne pouvait pas s'attendre à de tels signes. Dieu répondit à la prière d'une femme (une laïque), en formant le coeur sacré dans sa sauce, pour signifier à tous ceux qui l'invoqueront en esprit et en vérité, qu'il leur donnera force, et courage, pour lutter contre l'adversité. Grâce à leurs prières pleines de foi, leur nourriture deviendra semblable au pain eucharistique, afin de faire d'eux des hommes spirituels, de véritables croyants. En faisant descendre le nuage sur les soldats (ces anges qui gardent nos Institutions et nos vies), il fait surgir des pierres, des fils à Abraham, car l'Ange de Dieu, l'Archange Michel qui a, pour manteau, la nuée, descend sur eux, pour les protéger contre les Djinns, les esprits maléfiques qui adorent satan en égorgeant nos fils et nos filles. C'est l'esprit du Dieu unique qui a poussé tous ces jeunes Ivoiriens à répondre à l'appel pour la défense de la Patrie lancée par le “pécheur” Blé Goudé, car Dieu suscite des pierres des témoins de la vérité. Il ne s'agit pas dans cette lutte pour la survie du peuple ivoirien de dire qui de Gbagbo ou d'Alassane ira au Paradis, car le jugement appartient à Dieu seul. Il s'agit de dénoncer la tournure que prend un simple contentieux électoral. On tue les Ivoiriens, on nous traite de xénophobes, alors qu'aucun pays d'Afrique voire du monde ne peut prétendre être plus hospitalière que la Côte d'Ivoire. L'Ue parle de Droits de l'Homme, d'épuration ethnique pour trouver des arguments, en vue de nous bombarder comme la LIbye, au grand dam d'Alassane et de ses alliés. Ces derniers devraient, au contraire, lutter, en tant qu'Africains, Ivoiriens, hommes noirs, contre le racisme, en vue de la souveraineté de leur pays. La Vierge Marie, en s'adressant à une musulmane, invite les croyants à être de véritables musulmans, des personnes soumises à Dieu, et non au diktat des hommes, aussi puissants soient-ils, car nous ne devons pas avoir peur de ceux qui peuvent tuer le corps mais plutôt de Dieu qui peut tuer aussi bien le corps que l'âme, en nous jetant dans les feux de l'enfer. Si nous la vénérons en esprit et en vérité, elle fera reposer sur nous son esprit pour nous soumettre à Dieu qui écrira en nous sa Parole, en faisant ainsi de nous de petits christs (des chrétiens, des croyants qui adorent Dieu en esprit et en vérité).
Isaac Pierre Bangoret
la volonté de Dieu, et cela suffit pour être témoin de miracles qui viennent du ciel. Un bon musulman est un bon chrétien, puisqu'il accomplit la Loi, s'évertue à l'écrire dans son cœur. Une musulmane témoin du miracle d'Agboville est, avant tout, une invitation à un véritable œcuménisme. La statue, un objet de pierre qui bouge nous rappelle, de prime abord, le miracle de la Création; c'est Dieu qui a créé l'homme en le tirant de la terre. L'homme ne vient pas du singe mais du Dieu unique. Le Christ et Jean- Baptiste firent des révélations au sujet de la pierre (des choses inanimées). Lorsque Jésus fit son entrée glorieuse à Jérusalem, ses apôtres se mirent à l'acclamer, exacerbés par leur attitude, les pharisiens s'approchèrent de lui pour lui demander de les inviter à se taire. Il leur répondit: “Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront” (Lc 19, 39). Jean-Baptiste, avant le Christ, dit aux foules qui venaient se faire baptiser par lui qu'elles ne devaient pas se contenter de dire qu'elles avaient pour père Abraham. Il les invitait à se convertir réellement, à être des témoins de la vérité, car Dieu peut, des pierres, faire surgir des enfants à Abraham (cf. Lc 3, 8-9). Le miracle des pierres qui pleurent, qui bougent, comme à Agboville signifie, au-delà du miracle de la création, que les croyants (musulmans ou chrétiens), appelés à être des témoins de la vérité, se sont tus. Leur silence coupable, face à toutes les atrocités que connaît la Côte d'Ivoire, face à la politique de désinformation qui veut pousser les Ivoiriens à se haïr, à s'entretuer, transperce le cœur de la Vierge Marie (l'incarnation de l'esprit de soumission de Dieu) qui pose, justement, ses mains sur son cœur, en signe de douleur, pour inviter, entre autres choses, les Ivoiriens à une véritable conversion, afin qu'ils soient le sel et la lumière du monde. Les croyants, et surtout les ministres de Dieu se sont tus, ils n'ont pas joué une part active dans la résolution de la crise ivoirienne. Ils se sont, au contraire, divisés. Pourquoi ce miracle est opéré précisément dans une paroisse d'Agboville ? Ce miracle s'adresse simplement à cette Paroisse, à son guide spirituel. L'Évêque Barthélémy Djabla (Paix à son âme) fut un homme pieux qui vénéra profondément la Vierge Marie. La tradition catholique croit à la communion des saints qui continuent d'invoquer Dieu pour nous (cf Ap 7, 9-17). Dans la parabole du pauvre Lazare et du riche, nous voyons ce riche demander à Abraham d'envoyer des prophètes dire à ses frères que l'enfer et le paradis existent véritablement. Ceux qui nous ont quitté peuvent donc intercéder pour nous. C'est ce que fait cet Évêque pieux, Barthélémy Djabla qui, durant sa vie, a œuvré inlassablement à la sanctification du monde politique. Personne n'ignore comment il a soutenu le président Gbagbo dans sa lutte en vue de la souveraineté de son pays. Cette souveraineté ne se limite pas à une indépendance économique, elle s'étend aussi au monde religieux, spirituel, où le racisme fait penser qu'il est impossible d'avoir un Pape noir, malgré les qualités de grands hommes, comme le cardinal béninois Ghantin, ou de nos prêtres qui, sur le plan intellectuel, n'ont rien à envier aux professeurs agrégés, aux intellectuels occidentaux. Grâce aux prières de cet Évêque, le ciel lui permet de s'adresser, particulièrement, à un de ses fils spirituels, l'Évêque Touably, pour lui demander pourquoi se taisent t-ils face au mensonge, à de telles atrocités, en Côte d'Ivoire. Si un pécheur, le riche qui ignorait la présence du pauvre Lazare, peut demander à Abraham (à Dieu) d'envoyer des prophètes à ses frères, que dire de l'intercession d'un Évêque qui a dédié sa vie à Dieu et aux hommes ? Il est en droit demander à ses fils spirituels, à qui il a dispensé une formation aussi bien religieuse que politique, en vue de la sanctification de leur pays, ce qu'ils ont fait des dons reçus de Dieu. Si ses fils spirituels disséminés en Côte d'Ivoire, et tous les ministres de Dieu mettent leurs pas dans ses pas, s'ils portent leur croix à la suite de Jésus, alors la Paix viendra certainement d'Agboville, et de toutes les paroisses, de toutes les mosquées de notre pays. Pour confirmer le silence coupable des ministres de Dieu en Côte d'Ivoire, le ciel a accordé des signes à des personnes qui sont semblables à des pierres, parce qu'ils ne sont pas consacrés comme les pasteurs de Dieu; d'eux l'on ne pouvait pas s'attendre à de tels signes. Dieu répondit à la prière d'une femme (une laïque), en formant le coeur sacré dans sa sauce, pour signifier à tous ceux qui l'invoqueront en esprit et en vérité, qu'il leur donnera force, et courage, pour lutter contre l'adversité. Grâce à leurs prières pleines de foi, leur nourriture deviendra semblable au pain eucharistique, afin de faire d'eux des hommes spirituels, de véritables croyants. En faisant descendre le nuage sur les soldats (ces anges qui gardent nos Institutions et nos vies), il fait surgir des pierres, des fils à Abraham, car l'Ange de Dieu, l'Archange Michel qui a, pour manteau, la nuée, descend sur eux, pour les protéger contre les Djinns, les esprits maléfiques qui adorent satan en égorgeant nos fils et nos filles. C'est l'esprit du Dieu unique qui a poussé tous ces jeunes Ivoiriens à répondre à l'appel pour la défense de la Patrie lancée par le “pécheur” Blé Goudé, car Dieu suscite des pierres des témoins de la vérité. Il ne s'agit pas dans cette lutte pour la survie du peuple ivoirien de dire qui de Gbagbo ou d'Alassane ira au Paradis, car le jugement appartient à Dieu seul. Il s'agit de dénoncer la tournure que prend un simple contentieux électoral. On tue les Ivoiriens, on nous traite de xénophobes, alors qu'aucun pays d'Afrique voire du monde ne peut prétendre être plus hospitalière que la Côte d'Ivoire. L'Ue parle de Droits de l'Homme, d'épuration ethnique pour trouver des arguments, en vue de nous bombarder comme la LIbye, au grand dam d'Alassane et de ses alliés. Ces derniers devraient, au contraire, lutter, en tant qu'Africains, Ivoiriens, hommes noirs, contre le racisme, en vue de la souveraineté de leur pays. La Vierge Marie, en s'adressant à une musulmane, invite les croyants à être de véritables musulmans, des personnes soumises à Dieu, et non au diktat des hommes, aussi puissants soient-ils, car nous ne devons pas avoir peur de ceux qui peuvent tuer le corps mais plutôt de Dieu qui peut tuer aussi bien le corps que l'âme, en nous jetant dans les feux de l'enfer. Si nous la vénérons en esprit et en vérité, elle fera reposer sur nous son esprit pour nous soumettre à Dieu qui écrira en nous sa Parole, en faisant ainsi de nous de petits christs (des chrétiens, des croyants qui adorent Dieu en esprit et en vérité).
Isaac Pierre Bangoret