PARIS,La France va apporter dans les prochains jours
"un soutien financier exceptionnel de 400 millions d`euros" à la Côte
d`Ivoire, pour aider notamment à satisfaire les besoins urgents des
populations et de la ville d`Abidjan, a annoncé mardi la ministre des Finances
Christine Lagarde.
La ministre a rencontré mardi son homologue ivoirien Charles Koffi Diby
lors d`une réunion de la zone franc à N`Djamena, au lendemain de l`arrestation
du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo par les forces du chef de l`Etat
reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, avec le soutien de
l`ONU et de l`armée française.
Christine Lagarde a assuré "la Côte d`Ivoire du plein soutien de la France
dans cette période de réconciliation et de reconstruction", selon un
communiqué de son ministère.
"Christine Lagarde a annoncé que la France apporterait dans les prochains
jours, dès que les circuits financiers et la sécurité seront rétablis, un
soutien financier exceptionnel de 400 millions d`euros", ajoute Bercy.
Dans l`entourage de la ministre, on a ensuite précisé à l`AFP que cette
aide prendrait la forme d`un "ensemble de prêts" pour un montant global
d`environ 400 millions d`euros.
Cette aide est "destinée, dans un premier temps, à financer les dépenses
d`urgence pour les populations, la ville d`Abidjan et le redémarrage des
services publics essentiels", précise la ministre. Elle "doit également
servir, dans une second temps, à relancer l`activité économique et à permettre
l`apurement des arriérés vis-à-vis des institutions internationales".
La ministre a également déploré "les atteintes graves qui ont été portées
aux institutions communautaires et à leurs personnels, avec l`occupation
militaire de la direction nationale de la Banque centrale, de la Commission
bancaire et de la Bourse régionale".
Elle a "salué l`action de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de
l`Ouest (BCEAO) qui a su préserver, avec toutes les autres institutions
régionales, la stabilité financière de la région".
La BCEAO avait fermé en janvier ses agences en Côte d`Ivoire à la suite de
la réquisition de celles-ci par le gouvernement Gbagbo. Cela signifiait dans
les faits une rupture totale entre la banque centrale, basée à Dakar, et le
camp du président sortant.
"un soutien financier exceptionnel de 400 millions d`euros" à la Côte
d`Ivoire, pour aider notamment à satisfaire les besoins urgents des
populations et de la ville d`Abidjan, a annoncé mardi la ministre des Finances
Christine Lagarde.
La ministre a rencontré mardi son homologue ivoirien Charles Koffi Diby
lors d`une réunion de la zone franc à N`Djamena, au lendemain de l`arrestation
du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo par les forces du chef de l`Etat
reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, avec le soutien de
l`ONU et de l`armée française.
Christine Lagarde a assuré "la Côte d`Ivoire du plein soutien de la France
dans cette période de réconciliation et de reconstruction", selon un
communiqué de son ministère.
"Christine Lagarde a annoncé que la France apporterait dans les prochains
jours, dès que les circuits financiers et la sécurité seront rétablis, un
soutien financier exceptionnel de 400 millions d`euros", ajoute Bercy.
Dans l`entourage de la ministre, on a ensuite précisé à l`AFP que cette
aide prendrait la forme d`un "ensemble de prêts" pour un montant global
d`environ 400 millions d`euros.
Cette aide est "destinée, dans un premier temps, à financer les dépenses
d`urgence pour les populations, la ville d`Abidjan et le redémarrage des
services publics essentiels", précise la ministre. Elle "doit également
servir, dans une second temps, à relancer l`activité économique et à permettre
l`apurement des arriérés vis-à-vis des institutions internationales".
La ministre a également déploré "les atteintes graves qui ont été portées
aux institutions communautaires et à leurs personnels, avec l`occupation
militaire de la direction nationale de la Banque centrale, de la Commission
bancaire et de la Bourse régionale".
Elle a "salué l`action de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de
l`Ouest (BCEAO) qui a su préserver, avec toutes les autres institutions
régionales, la stabilité financière de la région".
La BCEAO avait fermé en janvier ses agences en Côte d`Ivoire à la suite de
la réquisition de celles-ci par le gouvernement Gbagbo. Cela signifiait dans
les faits une rupture totale entre la banque centrale, basée à Dakar, et le
camp du président sortant.