N`DJAMENA - La Côte d`Ivoire fera en sorte que le soutien financier exceptionnel de 400 millions d`euros qui doit être apporté par la France dans les prochains jours connaisse une "bonne orientation", a assuré mardi à N`Djamena le ministre des Finances ivoirien Charles Koffi Diby.
"Nous allons faire en sorte qu`il y ait une très bonne orientation de cette
ressource qui nous vient immédiatement", a indiqué M. Diby après l`annonce de
cette aide par son homologue française, Christine Lagarde.
Les deux ministres se sont rencontrés au Tchad à l`occasion d`une réunion
bi-annuelle des ministres des Finances de la zone franc, au lendemain de
l`arrestation du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo par les forces du
chef de l`Etat reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara,
avec le soutien de l`ONU et de l`armée française.
"La ville d`Abidjan est dans une situation cauchemardesque, il faut faire
en sorte également de rassurer les opérateurs économiques, remettre en place
tous les circuits de distribution, en clair commencer à appuyer sur les
différents leviers pour que nous puissions connaître une renaissance de notre
activité économique", a poursuivi le ministre ivoirien.
L`aide de la France est "destinée, dans un premier temps, à financer les
dépenses d`urgence pour les populations, la ville d`Abidjan et le redémarrage
des services publics essentiels", selon le communiqué de Mme Lagarde. Elle
"doit également servir, dans une second temps, à relancer l`activité
économique et à permettre l`apurement des arriérés vis-à-vis des institutions
internationales".
M. Diby a souligné que dans "un point de croissance que nous crééons en
Côte d`Ivoire (...) une partie est transférée dans la sous-région, donc la
Côte d`Ivoire ne travaille pas pour elle seule".
A l`issue de la réunion de N`Djamena les ministres des Finances de la zone
franc (quatorze pays d`Afrique subsaharienne, les Comores et la France) ont
exprimé "leur solidarité et leur soutien" aux ivoiriens et réaffirmé "leur
engagement unanime à appuyer les autorités ivoiriennes dans leur effort de
réconciliation et de reconstruction".
"Nous allons faire en sorte qu`il y ait une très bonne orientation de cette
ressource qui nous vient immédiatement", a indiqué M. Diby après l`annonce de
cette aide par son homologue française, Christine Lagarde.
Les deux ministres se sont rencontrés au Tchad à l`occasion d`une réunion
bi-annuelle des ministres des Finances de la zone franc, au lendemain de
l`arrestation du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo par les forces du
chef de l`Etat reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara,
avec le soutien de l`ONU et de l`armée française.
"La ville d`Abidjan est dans une situation cauchemardesque, il faut faire
en sorte également de rassurer les opérateurs économiques, remettre en place
tous les circuits de distribution, en clair commencer à appuyer sur les
différents leviers pour que nous puissions connaître une renaissance de notre
activité économique", a poursuivi le ministre ivoirien.
L`aide de la France est "destinée, dans un premier temps, à financer les
dépenses d`urgence pour les populations, la ville d`Abidjan et le redémarrage
des services publics essentiels", selon le communiqué de Mme Lagarde. Elle
"doit également servir, dans une second temps, à relancer l`activité
économique et à permettre l`apurement des arriérés vis-à-vis des institutions
internationales".
M. Diby a souligné que dans "un point de croissance que nous crééons en
Côte d`Ivoire (...) une partie est transférée dans la sous-région, donc la
Côte d`Ivoire ne travaille pas pour elle seule".
A l`issue de la réunion de N`Djamena les ministres des Finances de la zone
franc (quatorze pays d`Afrique subsaharienne, les Comores et la France) ont
exprimé "leur solidarité et leur soutien" aux ivoiriens et réaffirmé "leur
engagement unanime à appuyer les autorités ivoiriennes dans leur effort de
réconciliation et de reconstruction".