La crise post-électorale avec son lot de violence armée qui a connu son épilogue avec l’arrestation (le 11 avril) du président déchu Laurent Gbagbo n’a pas empêché l’Etat de Côte d’Ivoire d’être présent à certains grands rendez-vous internationaux. Il s’agit notamment des assemblées de printemps organisées conjointement par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (Fmi) à Washington du 15 au 17 avril dernier et auxquelles a pris part, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Charles Koffi Diby à la tête d’une forte délégation. En effet, les négociations en vue de l’obtention du point d’achèvement de l’initiative Ppte ont été principalement au centre des discussions que les autorités ivoiriennes ont eues avec les institutions de Bretton Woods. D’ailleurs, faut-il le préciser, le président de la République Alassane Ouattara s’est personnellement investi dans ce dossier afin que la Côte d’Ivoire puisse bénéficier de la réduction de sa dette publique qui avoisine les 6500 milliards de Fcfa. En réalité, une fois le point d’achèvement acquis, le gouvernement ivoirien pourra bénéficier d’une économie de 500 milliards de Fcfa par an pour la mise en œuvre de son programme de développement qui passera par la reconstruction. Cette présence des autorités ivoiriennes aux réunions de printemps marque justement la volonté des bailleurs de fonds à renouer très rapidement avec le gouvernement légal et légitime de Côte d’Ivoire. Puisqu’ils avaient suspendu leur coopération avec le pays du fait de l’entêtement aveugle du régime factice de l’ex-chef de l’Etat. Déjà, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (Bad) ont publié conjointement le 14 avril dernier, une la déclaration suite à l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire.
«La Banque mondiale et la Bad, partenaires historiques de la Côte d’Ivoire, saluent la fin des hostilités en Côte d’Ivoire, après ces quatre derniers mois de crise qui ont suivi les élections de novembre 2010.
La paix, la stabilité, le droit, l’ordre et la réconciliation seront déterminants pour une reprise économique rapide et durable dans le pays. Ces facteurs offrent une base nécessaire à l’avènement de la bonne gouvernance et à une croissance inclusive traduisant la participation de tous les Ivoiriens», précise cette déclaration. Les deux institutions se disent prêtes à apporter une assistance importante financière, en politique économique et en assistance technique. Le président de la Bm, Robert Zoellick, a indiqué : « nous allons fournir un appui rapide, en tirant les leçons pratiques du Rapport sur le développement dans le monde, qui vient tout juste d’être publié, pour aider à remettre les populations au travail, et pour intégrer l’amélioration de la sécurité aux avancées en matière de justice et de gouvernance. La Côte d’Ivoire a besoin de sécurité, d’emplois et de justice».
C.C.E
«La Banque mondiale et la Bad, partenaires historiques de la Côte d’Ivoire, saluent la fin des hostilités en Côte d’Ivoire, après ces quatre derniers mois de crise qui ont suivi les élections de novembre 2010.
La paix, la stabilité, le droit, l’ordre et la réconciliation seront déterminants pour une reprise économique rapide et durable dans le pays. Ces facteurs offrent une base nécessaire à l’avènement de la bonne gouvernance et à une croissance inclusive traduisant la participation de tous les Ivoiriens», précise cette déclaration. Les deux institutions se disent prêtes à apporter une assistance importante financière, en politique économique et en assistance technique. Le président de la Bm, Robert Zoellick, a indiqué : « nous allons fournir un appui rapide, en tirant les leçons pratiques du Rapport sur le développement dans le monde, qui vient tout juste d’être publié, pour aider à remettre les populations au travail, et pour intégrer l’amélioration de la sécurité aux avancées en matière de justice et de gouvernance. La Côte d’Ivoire a besoin de sécurité, d’emplois et de justice».
C.C.E