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Editorial Publié le mardi 26 avril 2011 | Le Patriote

Motus : Rupture

Le Président Alassane Ouattara a inscrit sa gouvernance sous le sceau du pardon et de la réconciliation. A chaque occasion, il réitère cette donne essentielle pour lui dans les chantiers de renaissance et de reconstruction de la Côte d’Ivoire. Des esprits malins, notamment les dirigeants de l’ancien pouvoir, dans une mauvaise foi manifeste, continuent de narguer leurs compatriotes et se comportent comme s’ils ont soudainement oublié ce qui s’est passé dans notre pays. Ils feignent de ne pas savoir que c’est leur décennie de pouvoir qui a décimé les bases de l’unité nationale et plongé la nation dans une guerre inutile. Mamadou Koulibaly, Yao Paul N’dré et Pascal Affi N’guessan, pour ne citer que ces trois hiérarques, n’ont eu aucun remord devant les nombreux crimes commis par Laurent Gbagbo. Au lieu de garder le profil bas devant la forfaiture appelée refondation, ces activistes osent encore hausser la voix, comme s’ils ne savaient pas qu’ils ont été vaincus au cours de la guerre suscitée par le grand chef du FPI. Le Président Alassane Ouattara fait bien de le dire. Il mettra en place une commission « vérité et réconciliation » sur le modèle sud- africain qui a permis de vider le lourd contentieux de l’Apartheid. A dire vrai, pour ceux des refondateurs qui pensent que les Ivoiriens sont devenus amnésiques, la voie est toute indiquée que le pardon et la réconciliation ne peuvent s’opérer sans la vérité et la reconnaissance des crimes et fautes commises. Tant que cet exorcisme n’aura pas lieu, c’est la licence accordée à l’impunité. Pour la survie et l’avenir de la Côte d’Ivoire, il faut ouvrir des procès sur la décennie de la refondation, pour soulager, et les victimes et les bourreaux. Aussi, pour éviter une répétition générale de cette honteuse parenthèse. Pour sûr, avec la démarche de Ouattara, le signal est sans ambigüité. Il ne faut plus que dans notre pays, des dirigeants convaincus de détenir un pouvoir de type divin, se livrent à toutes sortes de massacres et de mauvaise gouvernance. C’est en cela que la rupture est totale entre Gbagbo et Ouattara. Le premier a consacré le règne de la dictature. Le second entend ouvrir grandement les vannes de la démocratie, de la liberté et de l’égalité entre les citoyens
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