Dans l'entretien que nous vous proposons, Tanoh Guillaume, président des jeunes du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), livre son sentiment sur le changement intervenu à la tête de la nation et indique par ailleurs, le rôle que les jeunes de son parti comptent jouer dans le nouveau paysage politique national.
Comment les jeunes du Pit ont-ils accueilli le changement intervenu à la tête du pays ?
La Côte d'Ivoire revient de loin. Nous nous félicitons de ce que la situation soit réglée, et que le président Alassane Ouattara soit installé au pouvoir qu'il a acquis dans les urnes. Vous savez qu'au second tour, le Pit du Pr Francis Wodié a appelé à voter le président Alassane Ouattara, candidat du Rhdp. Malheureusement, notre vote a été usurpé par Laurent Gbagbo. Par des forces conjuguées avec la détermination du peuple, nous sommes arrivés à bout de la dictature qui était à notre nez. Nous sommes donc heureux de ce dénouement de la crise. Nous avons vécu des moments de difficultés, de stress, d'angoisse, les balles sifflaient partout, les miliciens de Gbagbo rôdaient à nos portes, nous étions en danger permanent. Mais parce que nous croyons en notre combat, nous avons tenu le coup. Nous sommes très heureux.
La crise post-électorale a aussi traversé votre parti. Quel est l'état de santé du Pit aujourd'hui ?
Le Pit va bien. Le parti que dirige le président Francis Wodié vit bien. Au Pit certains veulent revenir à la maison, ils commencent à nous appeler. Nous allons les accueillir s'ils font acte de repentance sincère. Mais ceux qui continueront de suivre les refondateurs dans leur belligérance, le parti prendra des dispositions contre eux. Il faut d'ores et déjà dire que Angèle Gnonsoa, Andoh Jacques et la présidente des femmes du Pit ont été suspendus de toutes leurs fonctions au sein du parti. Le congrès disposera de leur sort. Le Pit est bel et bien en place. C'est vrai qu'avec la crise, il y a eu des dispersions, mais très bientôt, le parti va reprendre sa marche. Nous qui étions dans la clandestinité, brimés, nous sommes aujourd'hui au grand jour. Les tendances se sont inversées. Nous pouvons tenir plus facilement nos réunions maintenant. Nous allons bientôt convoquer nos camarades jeunes pour mener des réflexions. Nous sommes les champions de la concertation nationale. La réconciliation se profile à l'horizon. Il faut ouvrir un cadre qui va permettre aux Ivoiriens de se parler et de se pardonner. Le président Alassane Ouattara s'inscrit dans ce sens. Nous sommes heureux nous au Pit que cette voie soit enfin prospectée. Nous allons nous jeunes du Pit nous réunir très bientôt pour faire des propositions dans le sens d'une vraie réconciliation. Nous encourageons le président de la République qui veut amener les Ivoiriens à la réconciliation. C'est le premier pas de la normalisation, pour le développement du pays. Le plus urgent aujourd'hui, c'est la sécurité. Et il faut par la suite pouvoir donner du travail aux jeunes désœuvrés depuis des années. C'est la raison pour laquelle certains détiennent des armes. D'ailleurs, nous les appelons à déposer ces armes. Il n'y a plus d'issue pour eux.
Où se trouve le Pr Francis Wodié ?
Le président Francis Wodié est bel et bien en place en Côte d'Ivoire. Vous savez que cela fait maintenant 50 ans que le président Francis Wodié lutte pour une Côte d'Ivoire meilleure. Nous avons pensé que nos amis du Fpi au pouvoir allaient travailler pour apporter un mieux être à la population. C'est pour le changement en vue d'apporter un mieux-être à la population que nous nous sommes battus. Nous ne nous sommes pas battus pour que des individus s'enrichissent illicitement et installer une dictature. On a distribué aux jeunes des armes qui coûtent en moyenne 500 000f l'unité, alors que cette somme pouvait servir à leur créer une petite activité. Malheureusement, nous ne savions pas que les refondateurs étaient de cet acabit. Nous allons reprendre au Pit notre marche pour être la sentinelle qui éclaire. Nous allons participer à l'action gouvernementale, mais vous savez que le Pit garde toujours jalousement sa besace de parti d'avant-garde, parti critique. Parce que nous voulons que les choses avancent. Tout cela se mènera dans le cadre des discussions au sein du parti.
Entretien réalisé par Paul Koffi
Ph : Olga Ottro
Comment les jeunes du Pit ont-ils accueilli le changement intervenu à la tête du pays ?
La Côte d'Ivoire revient de loin. Nous nous félicitons de ce que la situation soit réglée, et que le président Alassane Ouattara soit installé au pouvoir qu'il a acquis dans les urnes. Vous savez qu'au second tour, le Pit du Pr Francis Wodié a appelé à voter le président Alassane Ouattara, candidat du Rhdp. Malheureusement, notre vote a été usurpé par Laurent Gbagbo. Par des forces conjuguées avec la détermination du peuple, nous sommes arrivés à bout de la dictature qui était à notre nez. Nous sommes donc heureux de ce dénouement de la crise. Nous avons vécu des moments de difficultés, de stress, d'angoisse, les balles sifflaient partout, les miliciens de Gbagbo rôdaient à nos portes, nous étions en danger permanent. Mais parce que nous croyons en notre combat, nous avons tenu le coup. Nous sommes très heureux.
La crise post-électorale a aussi traversé votre parti. Quel est l'état de santé du Pit aujourd'hui ?
Le Pit va bien. Le parti que dirige le président Francis Wodié vit bien. Au Pit certains veulent revenir à la maison, ils commencent à nous appeler. Nous allons les accueillir s'ils font acte de repentance sincère. Mais ceux qui continueront de suivre les refondateurs dans leur belligérance, le parti prendra des dispositions contre eux. Il faut d'ores et déjà dire que Angèle Gnonsoa, Andoh Jacques et la présidente des femmes du Pit ont été suspendus de toutes leurs fonctions au sein du parti. Le congrès disposera de leur sort. Le Pit est bel et bien en place. C'est vrai qu'avec la crise, il y a eu des dispersions, mais très bientôt, le parti va reprendre sa marche. Nous qui étions dans la clandestinité, brimés, nous sommes aujourd'hui au grand jour. Les tendances se sont inversées. Nous pouvons tenir plus facilement nos réunions maintenant. Nous allons bientôt convoquer nos camarades jeunes pour mener des réflexions. Nous sommes les champions de la concertation nationale. La réconciliation se profile à l'horizon. Il faut ouvrir un cadre qui va permettre aux Ivoiriens de se parler et de se pardonner. Le président Alassane Ouattara s'inscrit dans ce sens. Nous sommes heureux nous au Pit que cette voie soit enfin prospectée. Nous allons nous jeunes du Pit nous réunir très bientôt pour faire des propositions dans le sens d'une vraie réconciliation. Nous encourageons le président de la République qui veut amener les Ivoiriens à la réconciliation. C'est le premier pas de la normalisation, pour le développement du pays. Le plus urgent aujourd'hui, c'est la sécurité. Et il faut par la suite pouvoir donner du travail aux jeunes désœuvrés depuis des années. C'est la raison pour laquelle certains détiennent des armes. D'ailleurs, nous les appelons à déposer ces armes. Il n'y a plus d'issue pour eux.
Où se trouve le Pr Francis Wodié ?
Le président Francis Wodié est bel et bien en place en Côte d'Ivoire. Vous savez que cela fait maintenant 50 ans que le président Francis Wodié lutte pour une Côte d'Ivoire meilleure. Nous avons pensé que nos amis du Fpi au pouvoir allaient travailler pour apporter un mieux être à la population. C'est pour le changement en vue d'apporter un mieux-être à la population que nous nous sommes battus. Nous ne nous sommes pas battus pour que des individus s'enrichissent illicitement et installer une dictature. On a distribué aux jeunes des armes qui coûtent en moyenne 500 000f l'unité, alors que cette somme pouvait servir à leur créer une petite activité. Malheureusement, nous ne savions pas que les refondateurs étaient de cet acabit. Nous allons reprendre au Pit notre marche pour être la sentinelle qui éclaire. Nous allons participer à l'action gouvernementale, mais vous savez que le Pit garde toujours jalousement sa besace de parti d'avant-garde, parti critique. Parce que nous voulons que les choses avancent. Tout cela se mènera dans le cadre des discussions au sein du parti.
Entretien réalisé par Paul Koffi
Ph : Olga Ottro
