Embrassades, accolades, cris de joie, salutations chaleureuses...C`est cette atmosphère de retrouvailles qui a prévalu le mardi 26 avril 2011 dans les banques commerciales qui ont rouvert le mardi 26 avril 2011. Chaque agent s`empressait de demander les nouvelles de ses collègues. On lisait sur de nombreux visages, le plaisir de se retrouver. En tout cas, les agents des structures bancaires qui avaient fermé du fait de la crise étaient heureux de retrouver leurs collèges, leurs bureaux et leurs responsables. Car, ils ne manquaient pas, comme cela s`est passé au siège de la Société générale de banque en Côte d`Ivoire (Sgbci) sis au Plateau, de rentrer de bureau en bureau pour saluer ou visiter les collègues qu`ils n`avaient pas revu depuis longtemps. « Ça, c`est l`esprit de la Sgbci », a dit un agent qui jouait le rôle de guide pour les agents qui ont émis la volonté de faire des retraits avant de commencer le travail. Toute chose qui
a provoqué un attroupement devant le guichet de Western Union implanté au sein même de la Sgbci siège. En effet, de nombreux agents en rupture d`argent du fait de la crise post-électorale qu`a connue la Côte d`Ivoire ont décidé de faire des retraits sur leur compte courant ou d`épargne avant d`entamer le travail. Ils étaient donc nombreux à se retrouver avec des chèques en main devant un guichet pour se faire servir de la liquidité. Selon Ba Karamoko, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée que nous avons rencontré dans son bureau logé au premier étage du siège de la Sgbci, il était important pour les responsables de la banque de permettre à leurs agents de travailler de façon sereine quand il s`agira d`ouvrir la banque au grand public. Il était donc impérieux de leur permettre de disposer d`argent. Car, a-t-il poursuivi, le travail s`annonce rude dans les jours à venir avec le paiement à partir du jeudi
28 avril 2011 du solde des fonctionnaires ivoiriens. A ce propos, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée de la Sgbci a indiqué que sa banque est prête pour le service.
3 agences pillées et saccagées
En effet, contrairement à ce qui a été rapporté, le siège de la Sgbci où est centralisé de nombreuses données n`a pas été trop endommagé. Seulement, de nouvelles installations faites au niveau du système informatique par le camp Laurent Gbagbo après la « nationalisation » de cette institution, filiale de la société générale, a plombé un peu le système. Mais cela a été rapidement corrigé par les informaticiens chevronnés de l`institution, a indiqué le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée. Il a été aussi question de changer quelques serrures qui ont été remplacées par le camp Laurent Gbagbo et réparer des caisses légèrement défoncées. A part ces « petits dommages », les locaux du siège n`ont pas subi trop de dégâts. Aucun fonds, a précisé le directeur adjoint, n`a été emporté. « Tous les fonds ont été sécurisés et rien n`a été emporté », a-t-il dit, avant de préciser que tout a
été mis en place pour que la banque ne subisse pas trop de dommages. Une stratégie qui a permis aux responsables de cette banque commerciale de remettre leur système informatique et de paiement en place après dix (10) jours de travaux. Les fonctionnaires pourront aisément, à partir du jeudi 28 avril 2011, a affirmé Ba Karamoko, percevoir leur solde à travers les guichets automatiques sans problème, à l`exception des agences de Bel Air, de Siporex et de Niangon. Elles ont été pillées et saccagées. Pour éviter que les clients de ces agences soient confrontés encore à des désagréments, le directeur adjoint a laissé entendre qu`il a été mis en place un processus afin que ceux-ci puissent opérer des retraits dans les autres agences. Le personnel de ces trois agences a été délocalisé au siège pour prêter mains fortes à leurs collègues. Quant aux préjudices subis par la Sgbci du fait de sa « nationalisation » et de la casse
des agences de Yopougon, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée a minimisé le préjudice subi au niveau des fonds contenus dans ces agences. Car, a-t-il fait savoir, les structures bancaires de la Sgbci ont fermé à un moment où les établissements bancaires ne disposaient pas trop de liquidités. Ce qui importe donc pour Ba Karamoko, c`est la vie humaine. Il a donc remercié le Seigneur pour avoir protégé les agents de la Sgbci au cours des violences qui ont secoué la Côte d`IQvoire ces derniers mois. A l`en croire, la Sgbci n`a enregistré aucune perte en vie humaine au cours de la tragédie ivoirienne. Certes trois employés ont rendu l`âme mais ils sont décédés de mort naturelle. Outre ces précisions, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée a présenté ses excuses aux clients pour tous les désagréments subis avant le dénouement de la crise post-électorale. Pour lui, la responsabilité
doit être partagée. Il est bien de noter que le personnel de la Sib, de la Biao et de nombreuses banques implantées au Plateau ont repris effectivement le travail, sous la surveillance des éléments de la Police et de la Gendarmerie. Devant certaines banques, les cars de ramassage étaient stationnés attendant d`embarquer à la fin du service ceux des agents qui y ont droit.
Elysée YAO
a provoqué un attroupement devant le guichet de Western Union implanté au sein même de la Sgbci siège. En effet, de nombreux agents en rupture d`argent du fait de la crise post-électorale qu`a connue la Côte d`Ivoire ont décidé de faire des retraits sur leur compte courant ou d`épargne avant d`entamer le travail. Ils étaient donc nombreux à se retrouver avec des chèques en main devant un guichet pour se faire servir de la liquidité. Selon Ba Karamoko, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée que nous avons rencontré dans son bureau logé au premier étage du siège de la Sgbci, il était important pour les responsables de la banque de permettre à leurs agents de travailler de façon sereine quand il s`agira d`ouvrir la banque au grand public. Il était donc impérieux de leur permettre de disposer d`argent. Car, a-t-il poursuivi, le travail s`annonce rude dans les jours à venir avec le paiement à partir du jeudi
28 avril 2011 du solde des fonctionnaires ivoiriens. A ce propos, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée de la Sgbci a indiqué que sa banque est prête pour le service.
3 agences pillées et saccagées
En effet, contrairement à ce qui a été rapporté, le siège de la Sgbci où est centralisé de nombreuses données n`a pas été trop endommagé. Seulement, de nouvelles installations faites au niveau du système informatique par le camp Laurent Gbagbo après la « nationalisation » de cette institution, filiale de la société générale, a plombé un peu le système. Mais cela a été rapidement corrigé par les informaticiens chevronnés de l`institution, a indiqué le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée. Il a été aussi question de changer quelques serrures qui ont été remplacées par le camp Laurent Gbagbo et réparer des caisses légèrement défoncées. A part ces « petits dommages », les locaux du siège n`ont pas subi trop de dégâts. Aucun fonds, a précisé le directeur adjoint, n`a été emporté. « Tous les fonds ont été sécurisés et rien n`a été emporté », a-t-il dit, avant de préciser que tout a
été mis en place pour que la banque ne subisse pas trop de dommages. Une stratégie qui a permis aux responsables de cette banque commerciale de remettre leur système informatique et de paiement en place après dix (10) jours de travaux. Les fonctionnaires pourront aisément, à partir du jeudi 28 avril 2011, a affirmé Ba Karamoko, percevoir leur solde à travers les guichets automatiques sans problème, à l`exception des agences de Bel Air, de Siporex et de Niangon. Elles ont été pillées et saccagées. Pour éviter que les clients de ces agences soient confrontés encore à des désagréments, le directeur adjoint a laissé entendre qu`il a été mis en place un processus afin que ceux-ci puissent opérer des retraits dans les autres agences. Le personnel de ces trois agences a été délocalisé au siège pour prêter mains fortes à leurs collègues. Quant aux préjudices subis par la Sgbci du fait de sa « nationalisation » et de la casse
des agences de Yopougon, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée a minimisé le préjudice subi au niveau des fonds contenus dans ces agences. Car, a-t-il fait savoir, les structures bancaires de la Sgbci ont fermé à un moment où les établissements bancaires ne disposaient pas trop de liquidités. Ce qui importe donc pour Ba Karamoko, c`est la vie humaine. Il a donc remercié le Seigneur pour avoir protégé les agents de la Sgbci au cours des violences qui ont secoué la Côte d`IQvoire ces derniers mois. A l`en croire, la Sgbci n`a enregistré aucune perte en vie humaine au cours de la tragédie ivoirienne. Certes trois employés ont rendu l`âme mais ils sont décédés de mort naturelle. Outre ces précisions, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée a présenté ses excuses aux clients pour tous les désagréments subis avant le dénouement de la crise post-électorale. Pour lui, la responsabilité
doit être partagée. Il est bien de noter que le personnel de la Sib, de la Biao et de nombreuses banques implantées au Plateau ont repris effectivement le travail, sous la surveillance des éléments de la Police et de la Gendarmerie. Devant certaines banques, les cars de ramassage étaient stationnés attendant d`embarquer à la fin du service ceux des agents qui y ont droit.
Elysée YAO