La République, c’est le produit d’un tissage juridique et tous ses serviteurs, y compris le peuple, sont soumis à un respect scrupuleux des règles de son bon fonctionnement. Pour l’avoir méprisée, la République de Côte d’Ivoire va exiger à son ex-premier représentant, le Président Laurent Gbagbo et ses collaborateurs, et aussi tout le peuple des fauteurs de s’expliquer.
L’observateur ordinaire n’est pas surpris, car l’ordonnanceur, un genre Monsieur propre nommé Alassane Ouattara ne saurait faire moins, comme tout grand Monsieur des finances mondiales. Ainsi donc, conformément à la loi, les personnes capturés le 11 avril dernier dont l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, son épouse Simone et près d’une soixantaine de personnes de son clan vont faire l’objet d’une enquête préliminaire pour les crimes et délits qu’ils sont Censés avoir commis. Il faut rappeler que ce lundi du 11 avril 2011, 120 personnes avaient été arrêtées et conduites au Golf Hôtel. Après les avoir regroupées et soumises à des examens médicaux, près de 70 d’entre elles dont les membres de la famille du Président sortant et employés de maison ont été rapidement libérées. Respect de Droit de l’homme obligeant, car ceux et celles qui n’ont rien à voir avec le denier public doivent garder leur liberté. Etre au service domestique d’un Président fauteur n’est pas l’occasion pour être criminel. Sauf si l’on découvre au cours des enquêtes que certains sont impliquées dans des actes criminels.
Ainsi donc, après les turbulences, dues à la chaleur à l’Hôtel du Golf opposé à la fraîcheur du Palais Présidentiel, une turbulence physiquement mal contenue par centaines, le clan Gbagbo ne va devoir rendre compte à la République et au peuple que par le droit. Il y a ceux qui viendraient, de leur cachette ici dans le pays, ou de la lointaine ou voisine résidence qu’ils se sont achetées à prix d’or. Tous, sans exception, répondront de leurs actes. En écoutant la rue, on entend la colère du peuple qui aurait voulu recruter les Messieurs Gbagbo et Madame, les Affi, les Koulibaly les Yao N’Dré et autres pour leur demander en quoi ils partagent leurs nombreux agissements cyniques qui ont défiguré le pays avec le peuple ? J’étais de ce peuple quand mon gendre, Michel, Officier de la gendarmerie, m’a interloqué pour dire ‘’nul n’a le droit de se rendre justice’’. Ça c’est à la gendarmerie là-bas, ai-je rétorqué. Mais, le recul nourrit l’intelligence, et désarme la colère. Et sans surprise, le Président Alassane qui étale un peu chaque jour ses qualités d’homme d’Etat à la dimension des grands Président, commence sur mandat en signifiant ainsi aux Ivoiriens que le Droit va être le principal support de son action. Et s’il en est ainsi pour lui, il va forcement en être de même pour tout le peuple. C’est le lieu pour le grand peuple RHDP de comprendre que sa victoire est une délivrance pour la Côte d’Ivoire toute entière et que par conséquent, il ne saurait la célébrer et bâtir le pays dans l’exclusion des autres. Tous ceux que la loi ne condamne pas doivent avoir droit à leur part de la nouvelle Côte d’Ivoire et tous ceux que la loi condamne doivent en payer la sanction. Tous, désormais, devons-nous regarder que la logique du Droit dans nos agissements. Car plus rien ne sera comme avant, si nous voulons une République de droit que nous laisserons en héritage à nos enfants.
A.G
L’observateur ordinaire n’est pas surpris, car l’ordonnanceur, un genre Monsieur propre nommé Alassane Ouattara ne saurait faire moins, comme tout grand Monsieur des finances mondiales. Ainsi donc, conformément à la loi, les personnes capturés le 11 avril dernier dont l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, son épouse Simone et près d’une soixantaine de personnes de son clan vont faire l’objet d’une enquête préliminaire pour les crimes et délits qu’ils sont Censés avoir commis. Il faut rappeler que ce lundi du 11 avril 2011, 120 personnes avaient été arrêtées et conduites au Golf Hôtel. Après les avoir regroupées et soumises à des examens médicaux, près de 70 d’entre elles dont les membres de la famille du Président sortant et employés de maison ont été rapidement libérées. Respect de Droit de l’homme obligeant, car ceux et celles qui n’ont rien à voir avec le denier public doivent garder leur liberté. Etre au service domestique d’un Président fauteur n’est pas l’occasion pour être criminel. Sauf si l’on découvre au cours des enquêtes que certains sont impliquées dans des actes criminels.
Ainsi donc, après les turbulences, dues à la chaleur à l’Hôtel du Golf opposé à la fraîcheur du Palais Présidentiel, une turbulence physiquement mal contenue par centaines, le clan Gbagbo ne va devoir rendre compte à la République et au peuple que par le droit. Il y a ceux qui viendraient, de leur cachette ici dans le pays, ou de la lointaine ou voisine résidence qu’ils se sont achetées à prix d’or. Tous, sans exception, répondront de leurs actes. En écoutant la rue, on entend la colère du peuple qui aurait voulu recruter les Messieurs Gbagbo et Madame, les Affi, les Koulibaly les Yao N’Dré et autres pour leur demander en quoi ils partagent leurs nombreux agissements cyniques qui ont défiguré le pays avec le peuple ? J’étais de ce peuple quand mon gendre, Michel, Officier de la gendarmerie, m’a interloqué pour dire ‘’nul n’a le droit de se rendre justice’’. Ça c’est à la gendarmerie là-bas, ai-je rétorqué. Mais, le recul nourrit l’intelligence, et désarme la colère. Et sans surprise, le Président Alassane qui étale un peu chaque jour ses qualités d’homme d’Etat à la dimension des grands Président, commence sur mandat en signifiant ainsi aux Ivoiriens que le Droit va être le principal support de son action. Et s’il en est ainsi pour lui, il va forcement en être de même pour tout le peuple. C’est le lieu pour le grand peuple RHDP de comprendre que sa victoire est une délivrance pour la Côte d’Ivoire toute entière et que par conséquent, il ne saurait la célébrer et bâtir le pays dans l’exclusion des autres. Tous ceux que la loi ne condamne pas doivent avoir droit à leur part de la nouvelle Côte d’Ivoire et tous ceux que la loi condamne doivent en payer la sanction. Tous, désormais, devons-nous regarder que la logique du Droit dans nos agissements. Car plus rien ne sera comme avant, si nous voulons une République de droit que nous laisserons en héritage à nos enfants.
A.G